• Mercredi 24 Avril 2024

    Confiance et dépendance

    "Mes yeux sont sur toi, je me confie en toi ; n'abandonne pas mon âme." Psaume 141. 8 Version Darby

    "Je t'instruirai, et je t'enseignerai le chemin où tu dois marcher, je te conseillerai ayant mon oeil sur toi." Psaume 32. 8 Version Darby

    Se confier en Dieu et dépendre de lui pour toute chose éprouve notre foi, mais nous assure d'une marche heureuse dans la volonté de Dieu.

    Dans le premier verset cité, un homme qui dit ce confier en Dieu lui demande pourtant de ne pas abandonner son âme. Il semble donc que sa confiance en Dieu n'est pas bien affermie. Dans le second verset du jour, c'est Dieu qui s'adresse à un croyant ; Dieu lui affirme qu'il sera avec lui durant toute sa vie sur la terre et qu'en aucun cas il ne l'abandonnera. D'un côté le doute humain, de l'autre côté l'affirmation divine ! Et pourtant ces deux versets sont écrits par le même auteur, David !

    Dieu désire que chacun de ses enfants lui fasse totalement confiance, sans la moindre retenue. De cette confiance résultera la paisible dépendance que nous aurons envers lui : "Rejetez sur lui tout votre souci, car il prend soin de vous" (1 Pierre 5. 7). Se mettre entièrement entre les mains du Maître et s'attendre à lui pour toute chose, tel est le secret d'une marche heureuse, confiante et dépendante.

    Cette confiance totale protège l'enfant de Dieu de toute inquiétude quand à l'avenir. Regarder à Dieu est déjà un acte de confiance, c'est une décision libre qui doit être renouvelée chaque jour. Dieu désire être au centre de nos pensées ; concentrés sur lui, nous pourrons lui remettre tous nos soucis, c'est lui qui s'en chargera, et notre marche pourra s'effectuer dans sa dépendance. Laissons-le nous guider jour après jour ; toute marque d'inquiétude peur devenir un doute sur sa promesse de prendre soin de nous. L'horizon paraît parfois obscur, mais si nous gardons confiance en lui, nous verrons que Dieu ouvre le chemin devant nous au fur et à mesure que nous avançons.

    "Confie-toi en moi et pratique le bien" (Psaume 37. 3). C'est en étant dans la dépendance de Dieu que nous pourrons pratiquer le bien. De nous-mêmes nous ne pouvons pas y arriver, mais Dieu nous y invite ! Ce verset devrais être constamment devant les yeux de chaque croyant. De la part de Dieu, c'est un « ordre de route » !

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Mardi 23 Avril 2024

    Orgueil et humilité

    "Je hais l'orgueil et la hauteur." Proverbes 8. 13 Version Darby

    "Ce n'est que de l'orgueil que vient la querelle." Proverbes 13. 10 Version Darby

    "Apprenez de moi, car je suis débonnaire et humble de coeur." Matthieu 11. 29 Version Darby

    Jésus a montré combien il était humble de coeur ! Il nous invite à l'imiter dans nos relations les uns avec les autres.

    L'orgueil naît souvent quand on se compare aux autres. On cherche à se situer par rapport à eux, à trouver des motifs de ses sentir supérieur, par exemple quand à l'apparence physique, la capacité intellectuelle, la réussite sociale, la connaissance biblique, etc. On s'attribue le mérite de la supériorité qu'on croit avoir constatée et en s'en glorifie, tout en pensant : « Moi, je suis humble ! » Dieu hait ce travers humain. De fait, l'orgueil a été le départ de la révolte contre lui, du diable d'abord et de l'homme ensuite. L'homme se compare à Dieu et voudrait en quelque sorte être comme lui. C'est le rêve qu'a fait miroiter le serpent à Adam et Ève : "Vous serez comme Dieu [ou des dieux]" (Genèse 3. 5). Le second verset du jour indique que l'orgueil est la racine de toutes les querelles, depuis la querelle conjugale jusqu'au désastre de l'histoire humaine.

    Le racheté du Seigneur qui possède la vie divine trouve sa satisfaction dans sa relation d'enfant de Dieu, désirant lui obéir par amour. Il échappe à l'orgueil s'il suit fidèlement l'exemple de son maître qui, lui, n'a pas cherché à se faire égal à Dieu. S'il pense aux autres, c'est dans l'humilité, pour les estimer supérieurs à lui-même (Philippiens 2. 2). Dans les autres croyants, il voit des rachetés de Christ et, dans les incrédules, des hommes que Dieu a faits à sa ressemblance, même si le péché les a défigurés.

    Que de progrès à faire pour manifester l'humilité que le Seigneur nous invite à apprendre de lui ! Quand elle est réalisée avec joie et naturel, quelle bénédiction dans toutes nos relations ! Quel témoignage aussi dans un monde où r!gne l'orgueil, rebaptisé sous divers nom, mais toujours à la base des conflits ouverts ou cachés ! Quel bien pour notre santé physique et spirituelle quand une attitude humble nous évite les frustrations engendrées par l'orgueil !

    Quelle joie pour le Seigneur de voir son racheté lui ressembler quelque peu !

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Lundi 22 Avril 2024

    Mauvaises priorités

    "Que ferons-nous pour ceux qui restent, pour qu'ils aient des femmes, vu que nous avons jurés par l'Éternel de ne pas leur donner de nos filles pour femmes ?" Juges 21. 7 Version Darby

    Donner la priorité a un commandement en négligeant d'autres principes divins peut amener à un comportement que Dieu réprouve.

    La fin du livre des Juges raconte un événement parmi les pus sombres de la Bible. Après un épouvantable viol collectif dans un village de la tribu de Benjamin, une guerre civile aboutit à l'extermination presque complète de cette tribu. Les autres tribus se demandent alors comment assurer la descendance des quelques rescapés de Benjamin après cette saignée humaine.

    En effet, devant l'horreur du crime, ces tribus avaient pris l'engagement solennel (mais hâtif) de ne jamais donner leurs filles pour femmes à un Benjaminite. Pour ne pas être parjure, elles imaginent une double action :

    - D'abord elles vont pratiquement rayer de la carte Jabès de Galaad, ville qui ne s'était pas jointe à la coalition contre Benjamin, mais en épargnant les filles vierges pour les donner aux Benjaminites survivants.

    - Ensuite, comme le compte n'y est pas, les Israélites vont « autoriser » le rapt de jeunes filles par les Benjaminites non encore « pourvus », à l'occasion d'une fête de l'Éternel. Ainsi les 600 Benjaminites rescapés ont pu se marier et la survie de cette tribu a été assurée.

    Ce récit pose une grave question : le voeu contracté devant l'Éternel devait-il passer devant toute autre considération ? Obligeait-il le massacre d'une ville entière, enfants et femmes compris ? Imposait-il cette sombre « combine » à l'occasion d'une fête religieuse ? Certes, Dieu avait indiqué dans la loi la solennité qu'il attachait à un voeu : "Quand un homme aura fait un voeu à l'Éternel, ou quand il aura fait un serment, pour lier son âme par une obligation, il ne violera pas sa parole." (Nombres 30. 3). Mais Dieu avait d'abord dit dans les dix commandements fondamentaux : "Tu ne tueras point [...] Tu ne déroberas point" (Exode 20. 13, 15).

    Réfléchissons à l'ordre de nos priorités : ils peut aussi nous arriver de nous cramponner à un commandement de Dieu, au point de désobéir à d'autres principes divins qui devraient passer avant. Réexaminons devant Dieu l'ordre de nos priorités !

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Dimanche 21 Avril 2024

    Motifs de louange

    "Qu'est-ce que l'homme, que tu te souviennes de lui ? [...] Notre Seigneur ! que ton nom est magnifique par toute la terre !" Psaume 8. 4, 1 Version Darby

    "Éternel ! qu'est-ce que l'homme, que tu prennes connaissance de lui ? [...] Ô Dieu ! je te chanterai un cantique nouveau." Psaume 144. 3, 9 Version Darby

    Nous nous sentons petits devant l'immensité de l'univers. Á combien plus forte raison devant celui qui l'a créé ! Comment cela nourrit-il notre louange ?

    David, l'auteur des deux premiers psaumes cités, pose deux questions très semblables qui l'amènent à des conclusions trois voisines, applicables au chrétien d'aujourd'hui. Dans le psaume 8, David est émerveillé en contemplant les merveilles de la création. Á son époque, on ne dispose pas des moyens actuels pour scruter l'univers ; pourtant, la création, par sa beauté et son immensité, proclame la puissance éternelle et la divinité du Dieu créateur (Romains 1. 19, 20). La Parole abonde en description des détails de la création, du cèdre majestueux du Liban jusqu'à l'hysope qui sort du mur (1 Rois 4. 33). Et l'homme, n'a-t-il pas été créé de façon admirable (Psaume 139. 14) ?

    L'étonnement de David devant l'intérêt de Dieu pour l'homme se retrouve au psaume 144. Cependant, cette fois, c'est le sentiment de la fragilité de l'homme, de son insignifiance, de la vanité de sa vie, de son incapacité à échapper à l'esclavage, qui amène l'auteur à la même question. D'ailleurs, si la Parole est riche en description de la nature, elle n'en abonde pas moins en présentation de la fragile condition de l'homme : un vermisseau (Job 25. 6), une sauterelle (Ésaïe 40. 22), de l'herbe (Psaume 102. 11), un souffle (Psaume 78. 39), une vapeur (Jacques 4. 14).

    Ces nombreux versets ont pour but d'établir la grandeur des oeuvres de Dieu et la magnificence de son nom, afin que nous lui en rendions la gloire (1 Chroniques 16. 26-29). En effet, malgré sa petitesse, l'homme est l'objet de l'amour de Dieu, de sa grâce et de sa miséricorde. Dieu est allé jusqu'à sacrifier son Fils, Jésus-Christ, pour faire, de tout homme qui croit, son enfant et un adorateur capable d'exprimer son adoration par "un cantique nouveau".

    Le sentiment de notre petitesse devant la grandeur du Créateur ne doit pas nous écraser. Au contraire, cela nous fait d'autant plus ressentir la grandeur de son amour qui s'intéresse à nous. Et cela renouvelle les motifs de louange envers lui.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Samedi 20 Avril 2024

    Admis à la Maison Blanche

    "Notre communion est avec le Père et avec son Fils Jésus-Christ." 1 Jean 1. 3

    Les grands de ce monde ont généralement peu d'attention pour une personne ordinaire. Au contraire, Dieu s'intéresse à chacun de nous et nous appelle à vivre avec lui.

    Peter Jones a reçu une lettre qui porte l'en-tête du Président des États-Unis d'Amérique et l'invite à la Maison Blanche. Quand il s'y rend, le Président lui-même l'attend à la porte, l'accueil chaleureusement et le fait assoir dans son bureau. Il met Peter à l'aise et commence à l'entretenir de son travail. Il évoque avec Peter ses projets pour les prochaines années. Puis il propose de poursuivre l'entretien au cours d'un repas et le fait passer dans la salle à manger.

    Quelques personnalités sont là ; le propre fils du Président, qu'il associe étroitement à ses décisions, est aussi présent. Les échanges se poursuivent. Le repas terminé, le Président raccompagne son visiteur à la porte et lui propose une mission importante. Il lui décrit ce qu'il attend de lui, qu'il considère comme son ami. Rentré chez lui, Peter Jones, ébloui par ce qu'il a vécu, en parle à sa femme, à ses amis. Avec zèle et enthousiasme, il s'attelle à la tâche confiée par le Président !

    Bien sûr, cette belle histoire est inventée. Mais nous, nous connaissons quelqu'un qui est bien au-dessus du Président de la première puissance mondiale : le Créateur de l'univers, celui dont les plans ne sont jamais mis en échec, dont la sagesse, la puissance et l'amour se conjuguent pour tout mener à la fin qu'il a prévue. Et nous sommes admis dans sa communion, nous avons accès à son intimité. Il nous fait l'honneur d'être ses collaborateurs !

    Si Peter Jones a été transformé par sa visite à la Maison Blanche, à plus forte raison devrions-nous être transformés par la vision du Dieu de gloire, du Père plein d'amour, du Maître à servir ! Peter n'avait pas droit à l'intimité du Président : nous n'avions pas droit à l'intimité de Dieu.

    C'est par pur grâce qu'il nous accueille, nous dévoile ses plans et nous confie des services. Cette intimité, cultivée par la lecture de la Bible et la prière, devrait transformer nos vies et ranimer notre zèle !

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Vendredi 19 Avril 2024

    Soupirs et gémissements vers Dieu

    "Seigneur ! [...] mon gémissement ne t'est point caché." Psaume 38. 9 Version Darby

    "L'Esprit nous est en aide dans notre faiblesse ; [...] l'Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables." Romains 8. 26, 27 Version Darby

    Ne retenons pas nos soupirs et nos gémissements. Dieu y est attentif. Il les prend en compte et apaise nos coeurs.

    Un gémissement dirigé vers Dieu est toujours reçu par lui comme un intercession de l'Esprit. Il obtient une réponse selon l'amour sans borne que Dieu a pour chacun de ses bien-aimés enfants.

    Mais si nous nous sentons spirituellement indignes et misérables, même si notre esprit est profondément accablé, même si nous ne sommes pas pleinement certains ou conscients d'être entendu, Dieu est toujours attentif à l'appel de confiance dirigé vers lui.

    Notre détresse est peut-être la conséquence d'un péché, c'est pourquoi nous craignons de ne pas avoir accès à Dieu. Mais soyons certains que Dieu prend en compte notre gémissement, quelle que soit la cause de l'épreuve qui le provoque. C'est souvent la propre volonté, l'orgueil, le refus de nous humilier qui nous conduisent à refuser de crier à Dieu. C'était le cas des Israélites auxquels l'Éternel reproche : "Ils n'ont pas crié à moi dans leur coeur, quand ils ont hurlé sur leurs lits" (Osée 7. 14).

    Réalisons la beauté de cette grâce divine. Quand les paroles manquent, le croyant sait que Dieu comprend son soupir. Dieu est attentif au simple fait que nous nous tournions vers lui avec l'expression la plus élémentaire du langage : non pas une longue prière, non pas un discours bien construit, mais un gémissement. Dans sa souffrance avec les hommes qu'il était venu délivrer, le Seigneur s'exprimait parfois par des soupirs et des frémissements (Jean 11. 33, 38).

    Dieu est sensible au gémissement de l'un de ses enfants qui souffre ; il est aussi sensible au soupir par lequel son enfant lui exprime sa reconnaissance pour un moment de joie, parce que toute bénédiction vient de lui.

    Conservons une entière confiance en Dieu, certains que les souffrances qui nous font soupirer un temps, porteront du fruit. Un croyant a apporté ce témoignage : « Chaque fois que Dieu faisait des sillons dans mon coeur, c'était pour y semer quelque chose ».

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Jeudi 18 Avril 2024

    Avec nous tous les jours

    "Je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde." Matthieu 28. 20

    Ayons conscience que Jésus est avec chaque chrétien, à tout instant, bienveillant et compatissant. Quel encouragement !

    Les paroles ci-dessous, sont parmi les dernières que Jésus à prononcées avant de quitter la terre pour le ciel. Elles s'adressent à ses disciples qui l'on suivi pendant quelques années et vont maintenant se retrouver seuls ; Jésus désire les encourager. Cette promesses faite aux disciples est aussi destinée, encore aujourd'hui, à tous ceux qui l'ont accepté comme leur Sauveur et veulent le suivre comme leur maître.

    Les chrétiens réagissent de diverses manières à cette présence constante de Jésus avec eux. Certains la reconnaissent comment une « vérité » mais l'ignorent dans leur vie quotidienne. D'autres, peut-être blessés ou gênés au fond d'eux-mêmes par un péché non confessé, ne sont pas à l'aise avec l'idée que Jésus est très proche d'eux et qu'il connaît tout ce qu'ils font, disent ou penses. D'autres enfin ont appris à s'appuyer sur cette promesse encourageante : ils éprouvent cette présence à leur côté et se sentent bénis.

    Á Jacob qui s'enfuyait devant la colère de son frère, Dieu dit : "Je suis avec toi" (Genèse 28. 15). Á Gédéon qui battait du blé pour le mettre en sûreté avant que ne surviennent les pillards madianites, Dieu dit aussi : "Je suis avec toi" (Juges 6. 12). Au jeune Jérémie qui se croyait incapable de devenir un prophète pour les nations, Dieu dit encore : "Je suis avec toi" (Jérémie 1. 8). Dieu a accompagné Jacob, Gédéon, Jérémie et bien d'autres. Il désire accompagner chacun des siens encore aujourd'hui.

    Que chaque croyant mette la présence de son Sauveur au centre de sa vie, alors toute chose dans son existence se mettra à la bonne place. Que ses yeux demeurent fixés sur lui, et il verra le monde qui l'entoure comme son Sauveur le voit. Ressentir sa présence le rassurera et le réjouira à chaque instant.

    Recherchons donc le Seigneur tous les jours ! Le trouver, ressentir, pas après pas, sa présence bienfaisante à nos côtés, et cela jusqu'au bout du voyage... n'est-ce pas le programme de notre vie ?

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Mercredi 17 Avril 2024

    Délivrer son frère

    "Abram apprit que son frère avait été emmené captif, et il mit en campagne ses hommes exercés [...] Et il ramena tout le bien, et ramena aussi Lot, son frère, et son bien, et aussi les femmes et le peuple." Genèse 14. 14, 16 Version Darby

    Dans la grande famille des enfants de Dieu, soyons solidaires les uns des autres, dans les bons comme dans les mauvais moments que chacun peut vivre.

    L'épisode guerrier raconté au début du chapitre 14 de la Genèse concerne directement Abraham : son neveu Lot a été fait prisonnier.

    Pourquoi Lot était-il allé s'installer si près de Sodome ? Il connaissait l'immoralité des habitants de cette ville, mais il avait donné la priorité à son intérêt matériel sur toute autre considération morale. Il paye chez son association avec le peuple corrompu de Sodome dont il subit le triste sort : il perd sa liberté et ses biens.

    Quand Abraham apprend providentiellement la défaite de Sodome et le sort de son neveu, il n'hésite pas un instant. Pourtant, qu'est-ce qu'une petite troupe de 318 hommes, même aguerris, en face d'une coalition de quatre rois qui viennent d'en écraser cinq autres ? La rapidité de l'intervention d'Abraham surprend les vainqueurs et permet la délivrance de Lot avec sa famille et celle des captifs qui étaient avec eux. C'est la victoire de la foi au service de l'amour pour son frère.

    Lot va-t-il comprendre l'avertissement que constitue cette mésaventure qui aurait pu si mal tourner ? Va-t-il ouvrir les yeux sur la manière dont l'Éternel récompense la foi de son oncle ? Hélas ! Il retourne à Sodome, même si l'état moral de cette ville tourmente "de jour en jour son âme juste" (2 Pierre 2. 8). Plus tard, lors du jugement de Sodome et Gomorrhe, il doit fuir, contraint et forcé, en faisant la perte de tout ce qu'il avait et de la moitié de sa famille, en particulier sa femme (Genèse 19).

    Le monde exercerait-il un attrait du même genre sur nous ? Certes, l'immoralité des habitants mettait Lot mal à l'aise, mais il n'était pas prêt à son éloigner. Retenons aussi l'exemple d'Abraham pour réagir avec amour et foi quand notre frère a besoin d'aide spirituelle ou matérielle : ne le laissons pas tomber, même s'il s'st mis lui-même dans une position difficile. Ne craignons pas la dépense qui va en résulter : lutte dans la prière ou aide matérielle !

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Mardi 16 Avril 2024

    Serais-je égoïste ?

    "Jésus leur dit : Allez dans le monde entier et prêchez l'Évangile à toute la création." Marc 16. 15

    "Vous serez mes témoins à Jérusalem, et dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu'au bout de la terre." Actes 1. 8

    Dieu m'a sauvé et il veut que tous les hommes soient sauvés. Comment pourrais-je garder le message du salut pour moi-même ?

    Venir à Jésus avec repentance, lui confesser ses péchés, reconnaître son état de perdition et accepter avec joie et reconnaissance le salut qu'il offre, c'est la clé d'une vie humaine épanouie. Un avenir extraordinaire s'ouvre alors, avec l'espérance de la vie éternelle dans le bonheur parfait, en présence du Sauveur et Seigneur. Le coeur est alors rempli de joie et la vie terrestre change de but, car Jésus devient le centre de cette vie et nous guide sur une nouvelle route ! Tout enfant de Dieu qui a vécu cela peut dire : Je connais un sens de la vie que je ne soupçonnais pas. Puis-je garder ce bonheur pour moi ? Ceux qui m'entourent n'ont-ils pas le droit, eux aussi, de connaître une telle joie ? Serais-je égoïste ?

    Tous les jours, je croise des personnes qui s'en vont vers une éternité de malheur, alors que moi je vais vers une éternité de bonheur. Je n'ai pas le droit d'être égoïste et de garder ce merveilleux cadeau pour moi ; mon Sauveur me l'a offert et maintenant il me demande de le partager en annonçant l'Évangile (verset du jour). C'est son désir aujourd'hui : "Notre Dieu Sauveur veut que tous les hommes soient sauvés et viennent à la connaissance de la vérité" (1 Timothée 2. 4). Est-ce que je veux viser le même but ? Ou bien est-ce que je me tais, en gardant égoïstement ce cadeau pour moi ?

    Dieu ne m'envoie pas obligatoirement au bout du monde ou sur des places publiques pour annoncer sa Parole. Autour de moi, il y a déjà tant d'occasions, avec mes voisins, mes collègues d'activités, mes connaissances... tant de personnes que je prétend aimer ! Je suis peut-être timide, mais Dieu veut me donner cette hardiesse qui habitait les premiers témoins du christianisme naissant.

    Non, je ne dois pas être égoïste ni avoir "honte de l'évangile" (Romains 1. 16) ! Et si je manque de courage pour annoncer autour de moi la bonne nouvelle du salut, j'ai la ressource de demander son aide au Seigneur (Jacques 1. 5).

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Lundi 15 Avril 2024

    Anéantissement de Christ

    "Ayez en vous cette pensée qui a été aussi dans le Christ Jésus, lui qui, étant en forme de Dieu, n'a pas regardé comme un objet à ravir d'être égal à Dieu, mais s'est anéanti lui-même, prenant la forme d'esclave, étant fait à la ressemblance des hommes." Philippiens 2. 5-7

    En s'incarnant, Jésus s'est anéanti dans une position de soumission et de dépendance. Adoptons une même attitude de renoncement à nous-même afin de mener une vie épanouie et utile.

    L'anéantissement du Fils de Dieu est un mystère que nul ne comprendra jamais complètement. Que recouvre exactement ce mot « anéantir » ? Les théologiens en débattent depuis des siècles. Pour certains d'entre eux, il signifie que le Fils, en devenant homme, a renoncé à ses attributs divins et s'est « vidé » de sa divinité. Mais notre foi maintenant au contraire que Jésus-Christ est et reste "le Même, hier, et aujourd'hui et éternellement" (Hébreux 13. 8).  En lui a habité et habite encore "toute la plénitude de la déité corporellement" (Colossiens 2. 9). L'anéantissement volontaire du Fils de Dieu signifie avant tout que Jésus a renoncé à ses privilèges personnels et à sa gloire de Fils de Dieu. Il était tout aussi Dieu qu'avant de s'incarner mais, en s'incarnant, il a décidé de se mettre dans une position de soumission et de dépendance ; il est devenu serviteur ("esclave" !) pour accomplir l'oeuvre que le Père lui avait confiée.

    Ces considérations nous conduisent à l'adoration, mais pas uniquement. Avec l'injonction du verset d'en-tête, elle nous engagent aussi à prendre modèle sur Jésus pour avoir la "même pensée" que lui. Bien sûr, nous ne sommes pas capables de nous débarrasser de notre nature humaine de même que Jésus ne pouvait pas ne plus être Dieu. Mais, à son exemple, nous pouvons, dans notre vie terrestre, renoncer à nos droits légitimes et prendre une position d'humilité, de soumission, quand c'est profitable pour notre service envers Dieu et envers d'autres personnes. C'est en adoptant ainsi une telle attitude que nous mènerons une vie pleinement épanouie et utile.

    Parce que Jésus a accepté ce dépouillement, cet anéantissement, Dieu l'a revêtu de la plus grande gloire. si nous l'imitons, Dieu un jour nous récompensera. Dès aujourd'hui, ne risquons pas de perdre notre vie en cherchant à toujours faire valoir nos droits. Au contraire, en renonçant à nous-mêmes, "le Père [nous] honorera" (voir Jean 12. 25, 26).

    Source (Plaire au Seigneur)

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