• Samedi 3 Juin 2023

    "Discerner quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait." Romains 12. 2 Version Segond 21

    La volonté de Dieu

    Pour comprendre quelle est la volonté de Dieu, il est nécessaire de la rechercher.

    L'état de notre coeur est primordial : la crainte de Dieu, l'humilité, l'obéissance, la foi en sont les éléments essentiels : "Quel est l'homme qui craint l'Éternel ? L'Éternel lui montre la voie qu'il doit suivre... L'Éternel confie ses secrets à ceux qui le craignent" (Psaume 25. 12, 14). Pour nous faire connaître sa volonté, Dieu met à notre disposition des instruments d'orientation :

    - La Bible, le livre des la révélation divine. On y trouve des commandements et des interdictions, mais surtout des principes moraux et spirituels souvent illustrés par des images, des personnages, des circonstances particulières. Lire la Bible et s'y soumettre est indispensable. Elle est "une lampe à mes pieds, et une lumière sur mon sentier" (Psaume 119. 105) ; elle nous donne la vraie connaissance de Dieu avec qui le croyant trouve sa joie à marcher.

    - La prière, moyen efficace pour comprendre une situation. Épaphras combattait toujours par des prières afin que les Colossiens demeurent "pleinement disposés à faire toute la volonté de Dieu" (Colossiens 4. 12).

    - La conscience. Subjective, elle peut être influencée par trois voix différentes : celle de Dieu, celle de Satan et celle de nos désirs charnels. Il est important d'avoir la conscience éclairée par la Parole de Dieu afin d'être à l'aise et en paix dans son coeur devant Dieu (1 Timothée 1. 5, 19).

    - Le bon sens. Le Saint-Esprit transforme notre manière de réfléchir, d'évaluer, de décider selon la volonté du Seigneur (2 Timothée 1. 7).

    - Le conseil des autres, parfois. Tous, nous sommes passés par le stade où l'on n'aime pas recevoir des conseils ; mais la Bible dit : "Il est sage d'écouter les conseils" (Proverbes 12. 15).

    - L'interprétation des circonstances qui, même si elles sont contraires momentanément, ne doit pas être négligée. On parle quelquefois de porte qui s'ouvre ou qui se ferme, mais est-ce le Saint-Esprit ou le diable qui agit (Actes 16. 6 ; 1 Thessaloniciens 2. 18) ? Pour le savoir, l'ensemble des instruments d'orientation doit donner la même direction.

    Dieu est notre Père, il veut le meilleur pour nous. Il est notre Berger, il veut nous conduire et prendre soin de nous. Alors faisons-lui confiance !

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Vendredi 2 Juin 2023

    "Si, à cause d'un aliment, ton frère est peiné, tu ne marches plus selon l'amour. Par ton aliment, ne cause pas la perte de celui pour qui Christ est mort." Romains 14. 15 Version Darby

    Le frère pour qui Christ est mort

    Manifestement, il y a des tensions dans la communauté chrétienne de Rome entre des frères encore mal affermis dans la foi (les faibles) et des frères mûrs dans la foi (les forts). Le "frère faible", d'origine juive, se culpabilise parce qu'il pensait devoir encore respecter des fêtes juives, des jours particuliers, des interdit alimentaires. Celui issu du paganisme s'interdisait de manger de la viande qui était vendue au marché de peur qu'elle provienne d'un sacrifice offert à une divinité païenne. Le faible en foi n'avait pas encore compris que Christ l'a libéré des anciennes obligations religieuses.

    "Le frère fort" (Juif ou non-Juif) avait pris conscience de sa liberté en Christ et il était libre à l'égard de ces scrupules. Dans le chapitre 14 de sa lettre aux Romains, Paul s'adresse surtout au frère fort, pour lui demander de restreindre un peu sa liberté afin de manifester son amour envers son frère faible qu'il nomme de façon très remarquable : "celui pour qui Christ est mort". Pour essayer de comprendre cette expression, tentons de paraphraser : Ce frère faible, ton frère dans la foi, n'a pas loins de valeur que toi ; il a un prix infini pour Christ — il serait mort même pour lui seul.

    Cela a certainement une application pour nous aujourd'hui dans nos relations les uns avec les autres :

    - Mais Seigneur, ce croyant me fatigue avec ses scrupules !

    Considère-le comme le frère (la soeur) pour qui je suis mort !

    - Mais Seigneur, ce croyant me fait mal avec ses reproches !

    Il est pourtant le frère (la soeur) pour qui je suis mort !

    - Mais Seigneur, depuis tant d'années il y a des tensions entre nous !

    Malgré tout, il reste toujours le frère (la soeur) pour qui je suis mort, au même titre que toi !

    Peut-être que les tensions et les blessures sont toujours là — elles pourront se guérir par la confession et le pardon —, mais déjà, nous voyons notre frère, notre soeur, notre conjoint, autrement. Nous pouvons maintenant prier pour lui en demandant aussi qu'il découvre tout ce qu'implique la liberté chrétienne.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Jeudi 1 Juin 2023

    "Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ ! [...] à être des enfants d'adoption par Jésus-Christ, selon le bon plaisir de sa volonté, à la louange de la gloire de sa grâce qu'il nous a accordé en son Bien-aimé." Éphésiens 1. 3-6

    Nous en Christ

    Hier, nous avons considéré les immenses et merveilleuses conséquences du fait que Christ demeure en nous. Aujourd'hui, nous soulignerons les bénédictions qui découlent du fait que nous sommes en Christ. Oui, Dieu nous voit ainsi, identifiés à son Bien-aimé.

    Les bénédictions qui en découlent sont nombreuses et éternelles :

    - D'abord, j'ai l'assurance que Dieu me considère maintenant au travers de la justice parfaite de Christ. Quelle paix en découle puisque mon passé de pécheur ne sera plus jamais évoqué et que mon salut éternel ne sera jamais remis en cause !

    - Ensuite, étant en Christ, je suis devenu un membre de la famille de Dieu et Jésus n'a pas honte de le compter parmi ses frères (Hébreux 2. 11). 

    - Et puisque je suis en Christ, le Père m'aime comme il aime son Fils. Personne ne me séparera de l'amour de Dieu, manifesté en Jésus-Christ (Romains 8. 39). Quel bonheur merveilleux d'être aimé ainsi sans condition, simplement parce que je suis en Christ !

    - Enfin, en Christ, je bénéficie de la faveur de Dieu. Les hommes recherchent la faveur d'une personne importante. Moi, me sachant dans la faveur de Dieu, je m'approche de lui avec liberté et confiance. Par la prière et même "par des soupirs inexprimables" ceux de l'Esprit (Romains 8. 26), je lui expose tout ce qu'il y a sur mon coeur. Jamais il ne me repoussera, bien au contraire !

    Ces bénédictions, je les expérimente déjà sur la terre, tout au long de mes journées. Ce n'est pas tout ! Pour le futur, il y a toutes celles qui me sont promises et déjà acquises puisque je suis en Christ. Au milieu de son peuple, Christ règnera sur toute la terre, car il est écrit : "Car il faut qu'il règne" (1 Corinthiens 15. 25). Eh bien, je sais qu'en lui et avec lui, je règnerai, témoin de la gloire qui sera la sienne dans la ville même où il a été crucifié.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Mercredi 31 Mai 2023

    "Celui qui garde mes commandements demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et nous connaissons qu'il demeure en nous par l'Esprit qu'il nous a donné." 1 Jean 3. 24

    Christ en nous

    Oui, Christ est vivant et il vit en chacun de nous. Ce n'est pas une présence épisodique, mais une demeure permanente chaque jour, à chaque heure, une présence dont le Saint-Esprit me fait profiter.

    C'est parce que Christ vit en moi que je peux lui ouvrir mon coeur et échanger avec lui, dans la liberté et le respect, sur tous les sujets qui composent ma vie journalière. Mon plus grand bonheur est de ressentir sa présence bienveillante.

    Voilà pourquoi je désire vivre consciemment chaque moment avec lui pour qu'il m'instruise, me dirige, me console ou me réprimande. Hélas, dans le monde, beaucoup de choses l'offensent et font écran entre lui et moi, si je les laisse s'introduire dans mes pensées. Soyons donc très vigilants !

    Il n'y a pas seulement ce qui est dans le monde qui attriste mon Sauveur, il y a aussi ma nature pécheresse d'homme déchu, dominé par les convoitises. Si je la laisse agir, elle va compromettre la communion avec l'hôte divin qui habite en moi. Ma seule ressource, c'est Jésus-Christ. Avec son aide, j'essaie de réaliser que "ceux qui sont à Jésus-Christ ont crucifiés la chair avec ses passions et ses désirs" (Galates 5. 24).

    Puisque Christ est en moi, il est aussi dans chacun de mes frères et soeurs. Je sais donc qu'il les guide comme il le fait pour moi. Je veille à ne pas les blesser, mais au contraire à les écouter, à les comprendre et à communiquer avec eux sur la base de notre foi commune.

    Enfin, puisque Christ vit en moi sans que je m'en rende peut-être compte, cela se voit inévitablement dans ma manière d'être envers tous ceux qui m'entourent ! De quelle manière ? Par le fruit de l'Esprit : "l'amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, la douceur, la maîtrise de soi" (Galates 5. 22). Là aussi le disciple fidèle ne se rend souvent pas compte de l'impact de son témoignage quand il montre devant les autres quelque chose des traits de Christ.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Mardi 30 Mai 2023

    "Vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu'aux extrémités de la terre." Actes 1. 8

    "Vous serez mes témoins"

    Avant que Jésus soit élevé au ciel, ses disciples lui posent une dernière question qui montre qu'ils n'avaient pas encore compris le but de son oeuvre : "Seigneur, est-ce en ce temps que tu établiras le royaume d'Israël ?" (Actes 1. 6). Le Seigneur leur répond que ce n'est pas leur affaire "de connaître les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre autorité". Il dirige l'attention des disciples, préoccupés uniquement de l'avenir de leur propre peuple, vers le plan de Dieu dans le temps actuel : offrir le salut à tous les hommes. Pour réaliser cet objectif, il donne à chacun de ses disciples la même fonction et le même programme d'action, et il met à leur disposition la même puissance pour le réaliser, le Saint-Esprit venant sur eux.

    - La fonction

    Les disciples seront des témoins. Un témoin rapporte des faits qu'il a vus personnellement. Il est loyal, quoi qu'il en coûte (le mot « témoin » et le mot « martyr » en grec ont le même sens). Enfin, le témoin de Jésus rapporte ce que le Seigneur est, ce qu'il a fait pour tous et pour lui en particulier (2 Pierre 1. 16 ; Actes 10. 39 ; Marc 5. 19, 20).

    - Le programme prioritaire

    Le Seigneur indique à ses disciples d'une manière précise le programme et le champ de leur mission. Ils seront ses témoins :

    - à Jérusalem : là où ils habitent,

    - en Judée : dans leur entourage,

    - en Samarie : auprès d'une population détestée par les Juifs,

    - jusqu'aux extrémités de la terre : toute barrière ethnique ou géographique tombe désormais.

    - La ressource

    La puissance du Saint-Esprit est la ressource accordée aux disciples pour remplir leur mission. Le Saint-Esprit suppléera à tous leurs besoins : sagesse, courage, confiance, autorité, pas seulement dans les circonstances extraordinaires, mais tous les jours.

    Chaque disciple du Seigneur est un témoin. Il possède aujourd'hui la même ressource que les apôtres pour accomplir sa mission, d'abord chez lui, puis dans son entourage et, si le Seigneur l'y appelle, jusqu'aux extrémités de la terre.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Lundi 29 Mai 2023

    "L'Éternel est vivant, si je ne cours après [Naaman], et si je ne prends de lui quelque chose !" 2 Rois 5. 20 Version Darby

    La cupidité peut coûter cher

    "L'Éternel [...] est vivant, que je ne le prendrai pas" (v. 16), telle est la réponse qu'Élisée donne à Naaman qui le presse d'accepter un présent en reconnaissance d'avoir été délivré de la lèpre. En prenant à témoin l'Éternel, auteur de la guérison du lépreux, Élisée proclame ainsi que la grâce de Dieu est "sans argent et sans prix" (Ésaïe 55. 1). En revanche, quand Guéhazi, serviteur d'Élisée, use de la même expression, c'est dans un tout autre but. C'est pour dire qu'il est prêt à tout pour empocher à son profit le don auquel le prophète a renoncé. Á la gravité d'associer l'Éternel à une mauvaise action, il ajoute des mensonges effrontés par trois fois, impliquant même Élisée dans sa tromperie. Ces chutes successives, de mal en pis, lui vaudront finalement d'être frappé de la lèpre "lui et sa semence pour toujours" (v. 27). C'est payer cher pour une escroquerie !

    La Bible définit la cupidité comme "une idolâtrie" (Colossiens 3. 5) et les sommes d'énergies dépensées chaque jour par des millions d'individus pour s'enrichir à tout prix sont là pour le prouver. Les dérives liées à l'amour de l'argent, la tromperie des richesses sont dénoncées entre autre dans le livre des Proverbes, et par le Seigneur lui-même (Proverbes 34. 4 ; Luc 16. 13). Elles peuvent même atteindre le chrétien s'il n'y prend pas garde. S'il passe beaucoup de temps pour accroître ses revenus, s'il est trop en souci à cause de risques économiques qui lui échappent, c'est incompatible avec la paix que le Seigneur nous a acquise et que nous sommes appelés à répandre autour de nous.

    Le monde économique et le royaume de Dieu sont deux mondes opposés, tant dans leur nature que dans leur but. Dans l'un, celui de Guéhazi, l'avidité crée la hâte et l'immortalité : "Celui qui a hâte de s'enrichir ne demeurera pas innocent" (Proverbes 28. 20) ; "c'est une racine de toutes sortes de maux que l'amour de l'argent : pour y être livrés, certains se sont égarés de la foi" (1 Timothée 6. 10). Dans l'autre, celui du chrétien, règnent la paix et la confiance : "Ne me donne ni pauvreté ni richesse ; nourris-moi du pain qui m'est nécessaire" (Proverbes 30. 8).

    En effet, notre "Père sait de quoi [Nous avons] besoins" (Matthieu 6. 8).

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Dimanche 28 Mai 2023

    "Le jour de la Pentecôte, ils étaient tout ensemble dans le même lieu." Actes 2. 1

    "Nous avons tous, en effet, été baptisés dans un seul Esprit, pour former un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres, et nous avons tout été abreuvés d'un seul Esprit." 1 Corinthiens 12. 13

    La naissance de l'Église

    Dans le 1er chapitre du livre des Actes, Luc note avec précision le lieu (le mon des Oliviers) et le temps où le Seigneur a été élevé dans la gloire (quarante jours après Pâques). Il indique où les disciples se rassemblaient dans l'attente de la venue de l'esprit Saint (à Jérusalem dans la chambre haute). Il donna les noms des onze apôtres et précise qu'ils "persévéraient d'un commun accord dans la prière, avec les femmes, et Marie, mère de Jésus, et avec les frères de Jésus" (environs cent vingt personnes).

    Mais lorsque l'Esprit Saint vient sur les disciples, le jour de la Pentecôte, Luc nous dit simplement qu'ils étaient "tous ensemble dans le même lieu". L'endroit où ils étaient rassemblés n'est pas spécifié et leur nombre n'est pas indiqué ! Pourquoi cette absence de précision, malgré le soin de Luc à rassembler sa documentation et l'importance de l'événement (Luc 1. 1-4) ? En effet, ce jour marque un aboutissement dans les plans de Dieu et une révélation de la manière dont il considère ceux qui croient en lui. Ce jour-là le don du Saint-Esprit a fait des croyants l'Église, le corps de Christ.

    Cette absence de détail permet de mettre en évidence que le don du Saint-Esprit pour former une nouvelle entité n'était pas réservé à une élite. C'est ce que Paul développera plus tard : l'Église est constituée de tous les croyants, sans distinction, unis ensemble comme un seul corps. Par conséquent, les Juifs et les païens devenus croyants étaient comme un seul homme nouveau en Jésus-Christ et membres du même corps (Éphésiens 2. 11-22).

    Á partir du jour de la Pentecôte, l'Esprit de Dieu a fait sa demeure permanente dans des hommes (Jean 14. 16) et a fait de l'ensemble des chrétiens un temple spirituel (1 Corinthiens 3. 16, 17). Tout repose sur une oeuvre unique accomplie une fois pour toutes : la mort, la résurrection et la glorification de Christ que tous les prophètes avaient annoncées.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Samedi 27 Mai 2023

    "Dieu créa l'homme à son image." Genèse 1. 27

    "Je dis à chacun de vous de ne pas avoir une trop haute opinion de lui-même, mais de garder des sentiments modestes." Romains 12. 3 Version Segond 21

    Une juste estime de soi

    Une jeune adulte me disait un jour son mal-être : mal dans sa peau et dans son corps, elle ne s'estimait pas beaucoup. Je lui ai alors suggéré de répéter le matin devant son miroir : j'ai été créée à l'image de Dieu. Elle m'a regardé de façon un peu bizarre, on ne lui avait sans doute jamais dit une chose pareille ! Nous nous exhortons souvent à nous aimer les uns les autres, et en effet c'est important puisque c'est le commandement "nouveau" donné par le Seigneur ! Mais Dieu nous dit d'aimer son prochain comme soi-même (Lévitique 19. 18).

    J'aimerai donc, vous exhorter à vous aimer vous-même, à considérer que vous avez de la valeur aux yeux de Dieu. Car Dieu a créé chacun de nous à son image ; nous sommes faits à la ressemblance de Dieu (Jacques 3. 9). Alors penser qu'on n'est pas (ou « pas assez ») beau, doué, ou autre, n'est-ce pas une insulte au Créateur ? Est-ce que ce n'est pas sous-entendre qu'Il a « raté » son ouvrage ? Ces pensées négatives affecteront nos actes et nos paroles.

    Comme l'indique le second verset du jour, il ne s'agit pas d'avoir une haute opinion de soi, mais de garder des sentiments modestes. Il est important de penser à soi-même de manière positive, car notre "corps est le temple du Saint-Esprit" (1 Corinthiens 6. 19). Ce n'est pas rien ! Quand on voit avec quel soin la Bible nous décrit la beauté du temple de Salomon, je crois que rien n'est trop beau pour accueillir l'une des personnes divines ! Cela entraîne, en particulier, qu'il faut prendre soin de sa santé physique comme spirituelle afin d'être en forme quand le Seigneur nous appellera pour accomplir un service.

    S'estimer à une juste valeur, c'est aussi, sans orgueil, connaître les capacités que Dieu nous a données, et nous tenir prêts à les utiliser au service du Seigneur ou de notre prochain : on pourra alors mettre en pratique le "aimez-vous les uns les autres" (Jean 15. 12).

    Et puis quel bonheur de se savoir aimé de Dieu !

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Vendredi 26 Mai 2023

    "Je t'ai laissé en Crète, afin que tu mettes en ordres ce qui reste à régler, et que, selon mes instructions, tu établisses des anciens dans chaque ville." Tite 1. 5

    Formé pour le service

    Peu de temps après avoir quitté la Crète, l'apôtre Paul écrit une lettre à Tite pour lui donner  les directives nécessaires à la mission difficile qu'il lui a confiée. La mauvaise réputation des Crétois, d'après l'un de leurs propres poètes, étaient proverbiales (Tite 1. 12). Cette île, grande et très peuplée, connue comme « l'île des cent villes », avait été célèbre dans l'Antiquité pour sa civilisation avancée. Mais plus tard, les Crétois s'étaient pervertis et l'île est devenue un repaire de pirates. Les Grecs avaient même forgés un verbe (kretizien) à partir de leur nom, qui signifiait mentir et tricher. Mais Paul ne veut pas laisser les Crétois à leur sort. L'Évangile peut transformer tout homme et la grâce le conquérir.

    Paul ne cache rien à Tite des difficultés de la tâche délicate qu'il lui confie : mettre en ordre les choses qui restent à régler dans les assemblées qu'il a fondées et y établir des anciens — d'autant plus qu'il y avait "beaucoup d'hommes soumis, des discoureurs creux et trompeurs, surtout parmi les circoncis" (Tite 1. 10 version Segond 21). Tite est averti, mais il avait été préparé.

    Au cours des années précédentes, l'apôtre avait formé Tite, qu'il considérait comme son fils spirituel (Tite 1. 4). Tite avait marché dans le même esprit et sur les mêmes traces que Paul (2 Corinthiens 12. 18) ; Paul l'appelle son frère (2 Corinthiens 2. 13), puis le qualifie d'associé et de compagnon d'oeuvre (2 Corinthiens 8. 23). Tite avait aidé à mettre de l'ordre dans les affaires difficiles de l'assemblée à Corinthe et à régler des abus. Il avait également été responsable de la collecte pour les pauvres de Jérusalem (2 Corinthiens 8. 6, 10). Ces missions avaient réclamé tact, intelligence spirituelle et zèle. Tite était l'homme des situations difficiles. Reconnaissant ses compétences, Paul le choisit pour la tâche importante à accomplir en Crète avant l'arrivée d'Apollos et de Zénas.

    Tite avait reçu une formation à la mesure du service que Dieu lui confiait par l'intermédiaire de Paul. Surtout il avait le Seigneur à son côté pour l'aider à mener à bien sa tâche.

    L'histoire de Tite montre que Dieu nous prépare, parfois pendant plusieurs années, et nous équipe pour le service spécifique auquel il nous appelle. Dieu donne ce qui est nécessaire pour faire ce qu'il ordonne !

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Jeudi 25 Mai 2023

    "L'athlète n'est pas couronné s'il n'a pas lutté en respectant les règles." 2 Timothée 2. 5 Version Segond 21

    Respecter les règles

    La lutte dont Paul parle ici est un de ces jeux sportifs qui passionnaient toute la Grèce antique. Ils étaient aussi populaires que le football aujourd'hui. Pour toutes les compétitions, comme pour les entrainements qui les précédaient, il y avait des règles que les athlètes devaient respecter s'ils ne voulaient pas être écartés de la victoire ou même disqualifiés.

    Dans l'image présentée par l'apôtre, l'accent n'est pas mis sur la victoire, mais sur la condition pour pouvoir espérer la remporter : respecter les règles du jeu. L'application de cette comparaison est facile : il est impératif que le croyant obéisse à la volonté du Seigneur, s'il veut lui plaire dans sa vie.

    Bien sûr, pour lutter, on ne peut pas rester simple spectateur ; il faut être là où se disputent les épreuves. En effet, si les luttes représentent pour nous des expériences que le Seigneur nous propose, nous pouvons parfois choisir de les éviter ; par exemple nous pouvons négliger un appel du Seigneur a abandonner quelque chose par amour pour lui. Si nous faisons la sourde oreille, nous perdront certainement l'approbation du Maître et une récompense éternelle. En revanche, si, par obéissance, nous répondons jusqu'au bout à ce que le Seigneur nous a demandé, nous seront parmi les vainqueurs. Pour la gloire de qui ? Celle de Jésus notre Seigneur !

    C'est sur la terre que l'occasion nous est offerte de gagner une couronne. On l'a dit : « Nous aurons toute l'éternité pour jouir des victoires, mais il ne nous reste que quelques heures de jour pour les remporter ! »

    Les différentes récompenses seront données au tribunal de Christ. Là, il n'y aura pas de condamnation pour le croyant, mais toutes ses oeuvres seront révélées. Devant Christ assis sur son trône, nous pourrons alors, dans des corps glorifiés, revoir toute notre vie, nos circonstances et considérer avec sa parfaite perception du bien et du mal chacun des actes de notre vie (2 Corinthiens 5. 10). Aurai-je une couronne à déposer aux pieds de Christ ? Ce que j'aurai chercher à faire pour le Seigneur aurait-il été accompli "en respectant les règles", c'est-à-dire dans l'obéissance de sa Parole ? Il sera alors trop tard pour se poser ces questions. Il importe d'y répondre maintenant et d'agir par amour pour celui qui a donné sa vie pour nous.

    Source (Plaire au Seigneur)

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