• "Que ta volonté soit faite" (Matthieu 6.10).

     

    La formule enseignée par Jésus est facile à répéter, mais elle est souvent plus difficile à saisir. C’est avec raison que, par la bouche du prophète Esaïe, Dieu dit : "Car mes pensées ne sont pas vos pensées… " (Esaïe 55.8). Sommes-nous en mesure de bien saisir, en tout temps, ce qu’est la volonté de Dieu ?

    Ne sommes-nous pas enclins à confondre parfois notre volonté ou bien celle de notre système religieux, avec la volonté de Dieu ? Or, seule, la volonté de Dieu est souveraine.

    C’est parce que la volonté de Dieu a été confondue avec la volonté de tel ou tel système religieux, que l’histoire de l’Eglise a été marquée par des persécutions, des exactions, des crimes, des guerres de religion ; or, Dieu ne les voulait pas plus qu’il ne les veut aujourd’hui. Combien de fois l’homme confondant ses désirs, ses préjugés, ses ambitions avec la volonté de Dieu, a été à l’origine de bien des drames, des souffrances, et même à l’origine du rejet de la foi par les incroyants qui voyaient de tels agissements !

    Une autre manière de mal comprendre la volonté de Dieu, c’est celle qui consiste à rendre Dieu responsable de tout événement bon ou mauvais : la moindre rencontre, le soulagement d’une migraine, les épreuves personnelles comme les drames collectifs, tout serait à recevoir comme voulu par Dieu ! Ah, comme nous comprenons alors la révolte de ceux qui vivent aujourd’hui le drame de la famine, de ceux qu’accable la maladie ou tout cataclysme naturel ! Souvenons-nous que certains événements, heureux ou malheureux, naissent des actions humaines.

    En rapport avec la prière, relevons l’une des volontés des plus affirmées de Dieu : Ce que Dieu veut, c’est le salut de tous les hommes : "Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui" (Jean 3.17). Pierre écrit : "Dieu ne veut pas qu’aucun périsse, mais que tous arrivent à la repentance" (2 Pierre 3.9) ; et Paul précise : "Dieu veut que tous les hommes soient sauvés... " (1 Tim 2.3/4).

    Cependant, n’oublions pas que Dieu voulant que cette volonté s’accomplisse a dû envoyer son Fils dans le monde. De la même manière, notre prière, pour le salut des hommes, doit nous conduire à des engagements d’amour auprès de nos semblables.

    Ma prière en ce jour :

    Enseigne-moi Seigneur à comprendre ce qu’est ta volonté, à ne pas prendre ma volonté, ou celle d’une institution religieuse, pour ta volonté. Et lorsque je sais ce qu’est ta volonté, que je sois prêt à accompagner ma prière, pour qu’elle s’accomplisse, d’un engagement d’amour concret.

    Paul Calzada

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  • "Que ton règne vienne" (Matthieu 6.10).

     

    Cette prière rejoint ce qui est dit dans le Psaume 2, où il est écrit : "Demande-moi et je te donnerai les nations pour héritage, les extrémités de la terre pour possession" (Psaume 2.8).

    Il nous est dit que l’une des prières du fils, (en qui nous voyons la personne de Christ), est de demander les nations pour héritage (verset 8). Si lui-même est invité à demander les nations pour héritage, que devons-nous faire ? Rien d’autre que ce qu’il fait. C’est à dire demander que le règne du Messie vienne sur toutes les nations. Le livre de l’apocalypse se termine par cette prière de l’Eglise : "Amen ! Viens Seigneur Jésus" (Apocalypse 22.20). En d’autres mots, la prière de l’église consiste à demander que Christ vienne établir son règne de justice, de paix sur toutes les nations.

    C'est la perspective ultime, l'aboutissement de notre espérance : que le royaume de Dieu soit établi sur toutes les nations de ce monde. Or, nous savons, que c'est avec le retour du Seigneur que ce royaume sera établi ! Ainsi demander à Dieu : "Que ton règne vienne... ", c'est désirer le retour du Seigneur. C’est non seulement le désirer mais, c’est également agir de façon à hâter son retour, comme le rappelle l’apôtre Pierre : "… vous attendez et hâtez l’avènement du jour de Dieu" (2 Pierre 3.12).

    Comment pouvons-nous hâter cet avènement ? Certes en priant, mais en accompagnant notre prière d’un témoignage de l’Evangile à toutes les nations. Il ne suffit pas de prier pour les nations mais il faut aller vers les nations, annoncer la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ mort pour nos péchés, ressuscité pour notre justification, retourné auprès du Père où il intercède pour nous, et qui va revenir chercher les siens et établir son Royaume. Ainsi, l’église soupire après la venue de ce règne glorieux, non seulement en priant, mais aussi en témoignant de façon à hâter cet avènement.

    Dire "Que ton règne vienne... ", c'est demander au Roi de venir :

    - Dans mon cœur, pour que ma vie soit un reflet de sa gloire.

    - Dans la vie de ceux qui m’entourent, afin qu'ils connaissent celui qui est mort et ressuscité pour eux.

    - Dans ce monde, pour y établir son règne sur toutes les nations, selon les promesses prophétiques, comme la prophétie d’Ésaïe 11.1/10.

    Ma prière en ce jour :

    Seigneur, avec tous ceux qui attendent ton retour, je dis en ce jour : "Viens Seigneur Jésus". Que le témoignage de l’église auprès des nations contribue à hâter cet avènement. Amen !

    Paul Calzada

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  • "Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! Parce que vous fermez aux hommes le royaume des cieux ; vous n’y entrez pas vous-mêmes, et vous n’y laissez pas entrer ceux qui veulent entrer" (Matthieu 23.13).

     

    Dans ce verset, Jésus souligne que ces religieux empêchaient la venue du règne de Dieu dans la vie de ceux qui les côtoyaient. Dans la mesure où le règne de Dieu sur notre vie est une réalité, notre désir, notre prière, c’est que ceux qui n’y sont pas encore entrés puissent y entrer. Si nous voulons que les perdus entrent dans le royaume, nous devons prier et agir de manière à leur faciliter l’accès au royaume.

    Jésus fait remarquer aux pharisiens, qu’ils empêchent ceux qui les suivent, d’entrer dans le royaume. Comment s’y prennent-ils pour nuire à la venue du règne de Dieu dans la vie des gens qui les côtoient ? Pour répondre à cette interrogation nous pourrions citer plusieurs raisons mentionnées dans le chapitre vingt-trois, de l’évangile de Matthieu. Retenons de toutes ces raisons, celle qui les résume : "ls disent et ne font pas" (Matthieu 23.3). Ils ne donnent pas le bon exemple.

    Si nous voulons que le règne de Dieu vienne autour de nous, il est essentiel que nos prières soient accompagnées d’une manière de vivre qui donne envie, à ceux du dehors, de vouloir entrer dans ce royaume.

    La prière qui demande que son règne vienne, doit être accompagnée d’attitudes et de comportements personnels, qui rendent témoignage que ça vaut la peine que Dieu règne. Prier pour que son règne vienne, c’est aimer les perdus au point de donner notre vie pour eux. Voici quelques prières de ceux qui voulaient vraiment que son règne vienne :

    D.L. Moody : "Lorsque je vois ces milliers de jeunes s’engager sur le chemin de la mort éternelle, je tombe aux pieds de Jésus en priant avec larmes, je veux aller les sauver".

    John Knox, alors que son épouse lui demandait instamment de se reposer un peu, lui répondait : "Comment pourrai-je dormir alors que mon pays périt ?" et il persévérait dans la prière toute la nuit en disant à Dieu : "Donne-moi l’Ecosse ou je meurs !"

    John Wesley disait : « Donne-moi cent prédicateurs qui ne craignent rien si ce n’est le péché et qui ne désirent autre chose que Dieu ; car ce sont eux seulement qui pourront faire trembler les portes de l’enfer et construire le royaume de Dieu sur la terre. »

    Whitefeld priait en disant : "Oh Seigneur, donne-moi des âmes ou prends ma vie !"

    Ma prière en ce jour : 

    Seigneur, je veux prier avec passion pour que ton règne vienne dans la vie de ceux qui m’entourent. Que ma vie leur donne envie d’accepter que tu règnes sur leur vie. Amen !

    Paul Calzada

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  • "Que ton règne vienne" (Matthieu 6.10).

     

    S’il est vrai que Dieu doit être le premier dans nos prières, nous voyons qu’ensuite nous devons diriger nos requêtes vers la venue de son règne.
    Mais Dieu n’est-il pas déjà roi de la terre et de tout l’univers ? Certes Dieu règne, et il pourrait imposer sa volonté en tous lieux, mais il est trop respectueux de la liberté de ses créatures, qu’il ne règne que là où on le veut.
    Dieu désire régner sur l’humanité, mais il ne s’impose pas. Il attend que nous lui disions : "Viens régner en moi". Prier pour que vienne son règne, c’est prier en premier pour que son règne soit une évidence dans notre vie.
     
    L’apôtre Paul écrit : "Car il faut qu'il règne jusqu’à ce qu’il ait mis tous les ennemis sous ses pieds" (1 Corinthiens 15.25). En écrivant cela, il souligne le fait que le règne du Seigneur est un impératif : "Il faut". Lorsque nous prions pour que son règne vienne, cela implique que nous nous plaçons en premier sur la liste de ceux sur lesquels nous voulons qu’il règne.
     
    C'est bien là que ça doit commencer. Pourquoi ? Parce que bien des problèmes personnels, relationnels, affectifs, familiaux, spirituels, sociaux etc. trouveraient leur solution si le règne du Seigneur était effectif dans nos vies. Il a été dit avec juste raison : "Si Jésus n'est pas le roi de tout, il n'est pas le roi du tout".
    Pour que le règne de Dieu s’établisse dans votre vie, il n’est pas nécessaire d’obtenir un passeport spécial, il faut avant toutes choses que vous le désiriez ardemment.
     
    Prier pour que le règne de Dieu vienne, c’est s’approcher de Dieu avec un cœur d’enfant, un cœur simple, dépouillé de tout mérite personnel. Jésus nous le rappelle par  ces paroles : "Laissez les petits enfants, et ne les empêchez pas de venir à moi ; car le royaume des cieux est pour ceux qui leur ressemblent" (Matthieu 19.14). Dieu règne là où il trouve la simplicité et l’humilité.
    Je me souviens de ce beau cantique qui, en fait, était une prière, et qui disait : "Règne en moi, Roi puissant règne en moi. Maîtrise mon cœur, viens régner Seigneur, et que ta volonté soit mienne à jamais. Règne en moi, roi puissant règne en moi".
     
    Ma prière en ce jour :
    Seigneur, règne sur mon cœur, mes pensées, ma vie. Je reconnais ta souveraineté, et je l’accepte sans réserve. Je me mets à ta disposition pour faire ce que tu veux. Je veux que tu règnes sur tous les recoins de mon être, afin que tu sois vu en moi, par ceux qui m’entourent. Amen !

    Paul Calzada

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  • "Que ton nom soit sanctifié" (Matthieu 6.9).

     

    Lorsque nous prions et prenons le temps de mettre Dieu en premier, lorsque nous lui donnons la première place dans nos prières, cela n’a de sens que s’il a la première place dans toute notre vie. En somme, est-ce vraiment le Nom de Dieu qui est sanctifié dans nos vies et par nos vies ? N’y a-t-il pas une idole qui prend la première place dans notre piété personnelle ?

    La Bible nous parle de diverses divinités qui peuvent prendre la première place. Citons l’amour de l’argent ou le dieu Mammon : "Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon" (Matthieu 6.24). Il y a également le "dieu ventre" qui caractérise la recherche du plaisir, du bien-être matériel : "Ils ont pour dieu leur ventre, ils mettent leur gloire dans ce qui fait leur honte, ils ne pensent qu’aux choses de la terre" (Philippiens 3.19). L’Ecriture mentionne aussi le dieu de ce siècle (2 Corinthiens 4.4), auquel il convient de ne pas se conformer : (Romains 12.2).

    Lorsque nous prions et disons : "Que ton nom soit sanctifié", cela sous-entend que notre vie sanctifiée amène le monde à sanctifier le nom de Dieu. Il y va de sa gloire que son nom soit sanctifié en nous et au travers de nous. Il dépend de notre vie que son nom soit sanctifié parmi les nations, voilà pourquoi nous demandons que ce nom de Dieu soit sanctifié en nous et par notre vie. Si nous vivons selon l’Esprit, le nom divin sera béni ; mais si nous vivons selon la chair, il sera blasphémé. C’est ce que Paul rappelle aux juifs qui transgressent les principes moraux de la loi : "Le nom de Dieu est blasphémé à cause de vous parmi les nations" (Romains 2.24).

    Lorsque nous disons : "Que ton nom soit sanctifié", cela nous engage personnellement. Pour que le nom de Dieu soit sanctifié, il convient de vivre nous- mêmes la sanctification qui nous est offerte en Jésus et par Jésus. Par Jésus, Dieu "nous appelle à la sanctification" (1 Thessaloniciens 4.7). "Or, c’est par lui que vous êtes en Jésus-Christ, lequel, de par Dieu, a été fait pour nous sagesse, justice, sanctification et rédemption" (1 Corinthiens 1.30).

    Dans l’ancienne alliance, pour que les sacrificateurs puissent sanctifier quoi que ce soit, ils devaient se sanctifier eux-mêmes en premier. De même pour que nous puissions sanctifier le nom de Dieu, il convient que nous soyons, au préalable, nous- mêmes sanctifiés, mis à part au moyen de la grâce qui est en Christ.

    Ma prière en ce jour :

    Que ma vie, mes actes, mes paroles, mes attitudes, mes pensées sanctifient ton nom Seigneur, en ce jour et tous les jours. Amen !

    Paul Calzada

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  • "A un dieu inconnu ! Ce que vous révérez, sans le connaître, c’est ce que nous vous annonçons" (Actes 17.23).

     

    En parcourant les rues d’Athènes, Paul découvrit un autel érigé à un dieu inconnu. Pour notre part, nous prions Dieu, et nous sanctifions son Nom : "Que ton nom soit sanctifié" (Luc 11.2). Dieu a un nom. Ce n’est pas un inconnu. Dire le nom de quelqu’un, l’appeler par son nom, c’est une manifestation du lien qui nous unit à lui.

    La première personne à laquelle nous devons penser lorsque nous prions, c’est Dieu. Notre première requête est pour lui : "Que ton nom soit sanctifié". Jésus sait que, notre tendance naturelle lorsque nous prions est de mettre nos vies, nos besoins, nos problèmes, en premier, mais il nous dit de mettre Dieu en tête de liste.

    Nous sommes tellement égoïstes, que même jusque dans nos prières nous sommes toujours tentés de tout ramener à nous-mêmes. Combien de fois les prières commencent par cette pétition : "Seigneur, bénis-nous !" Ce n’est pas qu’il ne faille pas le faire mais, c’est qu’il faut avant de le faire, mettre Dieu en premier. Les requêtes personnelles viennent après.

    Notre première requête concerne Dieu ! Dieu premier servi : "Cherchez d’abord le Royaume de Dieu et sa justice, et le reste vous sera donné en plus" (Matthieu 6.33).

    Le nom que Dieu a révélé à Moïse s’écrit : YHWH. Les juifs ne prononcent pas ce nom, qui est d’ailleurs imprononçable dans leur langue. Quand ils voient ces quatre lettres, ils disent Adonaï, "Seigneur". La racine de ce tétragramme signifie : "Je suis". Demander que le nom de Dieu soit sanctifié, c’est donc se souvenir que "Je suis" est toujours là.

    Cette prière : "Que ton nom soit sanctifié" peut paraître incompréhensible. En effet, Dieu étant infiniment saint, que pouvons-nous ajouter à sa sainteté ? La sanctification veut dire qu’on met quelque chose à part. Or, Dieu est déjà saint car il est à part, il est hors du temps et au-dessus de tout. Cependant le fait que nous mettions son nom en premier, que la prière commence avec lui et honore son nom, c’est une clef importante pour être exaucés.

    Adorer Dieu, élever son nom, le mettre en premier dans la prière est essentiel. Ce que Dieu recherche ce ne sont pas des mendiants qui viennent lui quémander mille petites choses, mais des adorateurs qui l’adorent en esprit et en vérité (Jean 4.23).

    Ma prière en ce jour : 

    Tout comme Daniel a béni le nom de Dieu, et a mis Dieu en premier dans sa prière (Daniel 2.18/23), aide-moi Seigneur, à élever et honorer ton nom avant toute autre considération, dans mes prières. Amen !

    Paul Calzada

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  • "Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins" (Hébreux 4.16) ; (Hébreux 7.18/19) ; (Hébreux 10.22).

     

    Lorsque nous prions Dieu, souvenons-nous qu’il n’est pas cantonné dans un ciel inaccessible. Tout comme le Dieu des cieux est venu jusqu’à nous, il nous est également possible de traverser les cieux, pour arriver jusqu’au trône de Dieu. Même l’obstacle du deuxième ciel, où résident Satan et ses anges, ne peut nous empêcher d’atteindre Dieu.

    Comme nous l’avons vu dans le verset de ce jour, à trois reprises, l’auteur de l’épître aux hébreux nous parle de cet accès. Il souligne que ce qui nous permet d’atteindre Dieu, c’est notre assurance basée sur la grâce et non sur nos œuvres. Les accusations du diable n’ont pas le pouvoir de nous empêcher d’atteindre Dieu lorsque nos cœurs sont lavés par le sang de l’Agneau.

    Par contre si nous donnons, dans nos cœurs, quelque accès au diable, alors il nous accuse et nous fait barrage. L’apôtre Pierre mentionne une de ces situations où nos prières ne peuvent franchir l’opposition du diable : "Maris, montrez à votre tour de la sagesse dans vos rapports avec vos femmes...honorez-les... Qu’il en soit ainsi, afin que rien ne vienne faire obstacle à vos prières" (1 Pierre 3.7).

    Lorsque la violence, le mépris, le conflit, sont au sein d’un couple, leurs prières ne peuvent atteindre le trône de Dieu. Il faut au préalable, que la grâce vécue dans le pardon, reprenne toute sa place dans leurs relations. Lorsque nous quittons le terrain de la grâce, l’adversaire se saisit de cela pour faire obstacle à nos prières.

    Prier notre Père qui est aux cieux, c’est détacher nos regards des contingences terrestres, c’est prendre de la hauteur par rapport aux situations matérielles difficiles, c’est s’éloigner du visible pour entrer dans l’invisible et l’éternel, c’est se souvenir qu’il est le Dieu qui transcende toutes les situations et qu’il demeure le fondement de notre espérance !

    Ma prière en ce jour : 

    Merci Père pour cette grâce infinie qui me permet d’approcher librement de toi. Tu remplis l’espace et le temps, tu habites une lumière inaccessible, cependant, revêtu de la justice de Christ qui m’est offerte par pure grâce, je puis venir devant toi, sans crainte, toi le grand Dieu des cieux et de la terre. Amen !

    Paul Calzada

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  • "Notre Père qui es aux cieux… " (Matthieu 6.9).

     

    De même que nous devons prendre conscience, lorsque nous prions, que Dieu est notre Père, nous devons aussi prendre conscience de sa position : "dans les cieux".

    Cette position est souvent rappelée dans la Bible : "Et il dit: Éternel, Dieu de nos pères, n’es-tu pas Dieu dans les cieux, et n’est-ce pas toi qui domines sur tous les royaumes des nations ?" (2 Chroniques 20.6). Nous pouvons retrouver cela dans de nombreux passages comme : Néhémie 1.5 ; Néhémie 2.4 ; Néhémie 2.20 Psaumes 11.4 ; Psaumes 103.19 ; Psaumes 2.4 etc. Il faut souligner que le mot «cieux» est un pluriel. L’apôtre Paul fait allusion à cette pluralité lorsqu’il parle d’une expérience particulière faite par quelqu’un : "Je connais un homme en Christ, qui fut, il y a quatorze ans, ravi jusqu’au troisième ciel (si ce fut dans son corps je ne sais, si ce fut hors de son corps je ne sais, Dieu le sait) " (2 Cor.12.2).

    Il mentionne un troisième ciel. Si la Bible parle d’un troisième ciel c’est qu’il y a un second et un premier. Le premier ciel est celui qui est accessible aux hommes. C’est le ciel visible, celui que l’on peut atteindre avec des avions, des fusées, des sondes spatiales ou que l’on peut observer avec des télescopes. C’est l’univers visible, et immense, avec ses galaxies et ses milliards d’étoiles.

    Le troisième ciel est celui où réside Dieu ; hors du temps et de l’espace. Mais où est le deuxième ciel, celui qui est à mi-chemin entre le premier et le troisième ? Nous trouvons un verset qui nous parle de ce ciel : "Je vis un autre ange qui volait par le milieu du ciel, ayant un Évangile éternel, pour l’annoncer aux habitants de la terre, à toute nation, à toute tribu, à toute langue, et à tout peuple" (Apocalypse 14.6).

    Dans Éphésiens 6.12, il est dit que ce deuxième ciel est le lieu de résidence des esprits méchants. Satan est dans ce ciel, et il cherche à arrêter l’action de Dieu en notre faveur. Nous avons un exemple de cela dans le livre de Daniel : "Il me dit : Daniel, ne crains rien; car dès le premier jour où tu as eu à cœur de comprendre, et de t’humilier devant ton Dieu, tes paroles ont été entendues, et c’est à cause de tes paroles que je viens. Le chef du royaume de Perse m’a résisté vingt et un jours ; mais voici, Michael, l’un des principaux chefs, est venu à mon secours, et je suis demeuré là auprès des rois de Perse" (Daniel 10.11/13). Dans le livre de l’Apocalypse, il nous est dit que le diable sera un jour délogé de ce deuxième ciel (Apo. 12.9/10).

    Lorsque vous priez, n’oubliez pas que même dans ce deuxième ciel, Dieu règne ; toutes les légions de démons ne pourront pas faire obstacle à vos prières lorsque vous êtes dans la communion du Père. Certes le combat peut demander de la persévérance, comme pour Daniel, mais la victoire finale appartient à Dieu.

    Ma prière en ce jour :

    Tout est sous ton contrôle, je me confie en toi. Amen !

    Paul Calzada

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  • "Je vous dis encore que, si deux d’entre vous s’accordent sur la terre pour demander une chose quelconque, elle leur sera accordée par mon Père qui est dans les cieux. Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux" (Mat.18.19/20).
     
     
    Dans la prière modèle, que Jésus nous laisse, il emploie le pluriel "notre". Ce faisant, il nous montre quels sont les liens qui nous unissent aux autres croyants en Christ. Nous ne sommes pas des enfants uniques, mais nous avons des frères et des sœurs. En reprenant les images de l’Ecriture qui décrivent l’Eglise, il est dit que nous formons un corps, que nous sommes une armée, que nous sommes un temple fait de nombreuses pierres, que nous sommes un troupeau. Toutes ces images soulignent que nous ne sommes pas seuls. Certes la prière a une dimension personnelle, mais elle se vit aussi dans la communion au corps de Christ.


    Le terme "notre" souligne l’importance de cette horizontalité dans laquelle nous communions, les uns avec les autres, pour pouvoir ensuite communier ensemble verticalement, avec "le Père des Lumières" (Jacques 1.17). Ce terme, "notre", nous impose un examen de nous-mêmes, pour voir si nous pouvons dire en vérité que nous aimons les frères, avant même de penser à nous adresser à Dieu.

    Parfois nous disons : "Notre Père", et nous nous présentons devant lui comme des enfants qui se querellent. Tout père sage, lorsque ses enfants se disputent, va prendre ses enfants près de lui, et va les inviter à se demander pardon. Ainsi en est-il avec Dieu ; avant qu’il puisse nous écouter et nous entendre, il nous invite à travailler à la qualité de ce qui est essentiel à notre relation fraternelle : "Mais moi, je vous dis que quiconque se met en colère contre son frère mérite d’être puni par les juges ; que celui qui dira à son frère : Raca ! Mérite d’être puni par le sanhédrin ; et que celui qui lui dira : Insensé ! Mérite d’être puni par le feu de la géhenne. Si donc tu présentes ton offrande à l’autel, et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande devant l’autel, et va d’abord te réconcilier avec ton frère ; puis, viens présenter ton offrande" (Matthieu 5.22/24).

    Quelle puissance dans la prière lorsque les cœurs sont réunis, dans une véritable communion, autour du Seigneur ! Relisez ces passages : Actes 2.1 ; Actes 2.46 ; Actes 4.24/31 ; Actes 5.12. Le mot "ensemble" va bien au-delà d’un rassemblement dans un même lieu. Il parle d’une communion de cœur et d’esprit des uns avec les autres. Les disciples priaient en étant un seul cœur et une seule âme, aussi cela fut suivi de grâces merveilleuses.

    Il est préférable de n’être que deux ou trois à prier "ensemble", comme cela vient d’être dit, que cinquante ou plus qui n’ont pas les mêmes pensées. Travaillez à améliorer la communion fraternelle, avec les autres disciples de Christ.
     
    Ma prière en ce jour : Aide-moi Seigneur à voir en l’autre, le fils, la fille, de mon Père céleste, pour que ma communion avec lui (elle), soit approfondie.

    Paul Calzada

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  • "Vous n’avez pas reçu un esprit de servitude pour retomber dans la crainte, mais vous avez reçu un esprit d’adoption, qui nous fait crier : Abba, Père" (Romains 8.15).

     

    Non seulement Dieu est notre Père parce qu’il nous a créés, mais Dieu a également droit au nom de Père, parce qu’il nous a adoptés. Nous ayant adoptés, il nous fait don de son héritage : "Nous sommes ses enfants, et nous sommes aussi ses héritiers" (Romains 8.17).

    Lorsque nous prions, il est capital de nous approcher de lui, en ayant cette perception qu’il est notre Père plein d’amour et de compassion. Il nous reçoit, comme dit Jacques, sans nous faire de reproche : "Si quelqu’un d’entre vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans reproche" (Jacques 1.5).

    Le fait d’appeler Dieu notre Père implique des attitudes à son égard qui sont celles d’enfants respectueux envers leur père respectable. Or, Dieu est un père respectable. Certains enfants ont une image déformée de Dieu car leur père naturel est (ou a été) violent, coléreux, ou grossier. Il est important que cette image déformée de Dieu soit remplacée par celle que nous donne la Bible, celle du père du fils prodigue par exemple. (Luc 15.11/32).

    Dieu étant notre Père, nous lui devons l’honneur : "Si je suis Père, où est l’honneur qui m’est dû" (Malachie 1.6). Honorons notre Père, non seulement avec nos lèvres, mais avec notre cœur (Esaïe 29.13). Honorons Dieu par notre vie, qu’elle soit le reflet de sa personne. Honorons Dieu par nos œuvres, afin qu’elles deviennent pour ceux qui nous entourent des sujets de louer Dieu (1 Pierre 2.12).

    Nous lui devons, également, l’obéissance. "Nos pères selon la chair nous ont corrigés et nous les respections ; à combien plus forte raison devons-nous nous soumettre au Père des esprits" (Hébreux 12.9). Ce texte nous rappelle, également, que nous lui devons le respect.

    Prier, en ayant cette vision respectueuse de Dieu, est un élément fondamental de l’efficacité de la prière. Dieu n’est pas notre copain, et même s’il est proche de nous, il est notre Père respectable et digne d’honneur.

    Un conseil pour ce jour :

    Priez Dieu en étant réellement conscients que vous êtes en présence de l’être le plus Saint, le plus respectable, le plus digne d’honneur, qui soit. Acceptez sa souveraineté sur vos vies, et approchez-vous de lui avec confiance, il vous aime plus que vous ne pouvez l’imaginer. Adressez-lui directement vos requêtes comme le faisaient les premiers disciples : "L’Eglise ne cessait d’adresser … des prières à Dieu" (Actes 12.5).

    Paul Calzada

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