• Mercredi 14 Février 2024

    Soyez de bons managers (3)

    “C’est bien, bon et fidèle serviteur, tu as été fidèle en peu de choses... Viens partager la joie de ton maître.” Matthieu 25. 21 Version Segond 21

    Si notre responsabilité est engagée devant Dieu, reconnaissons qu’Il sait tout de nous et qu’Il ne confie pas les mêmes richesse à tous. Mais également que nous sommes libres d’agir avec les talents mis à notre disposition. Nous pouvons les faire fructifier pour Sa gloire ou les dilapider pour notre propre plaisir. Dieu n’interviendra qu’à la fin. Cela suppose qu’Il reviendra, comme le maître de la parabole pour juger du travail de ses managers. Croyez-vous que le Seigneur va revenir bientôt et que nous devrons Lui rendre des comptes sur la manière dont nous avons géré Ses biens ? Comme ces serviteurs, nous savons ce que Jésus attend de chacun d’entre nous. Nous avons un livre très précis sur le sujet, Sa Parole. D’après elle si nous avons des enfants notre responsabilité est de les éduquer dans Ses voies. Elle nous apprend aussi une vérité essentielle : “Tout ce que vous faites, faites-le de bon coeur, comme pour le Seigneur, et non pour les hommes. En effet, vous le savez, le Seigneur vous récompenser : vous recevrez les biens qu'il garde pour son peuple. Le Maître, c'est le Christ, c'est lui que vous servez” (Colossiens 3. 23-24 Version Parole de Vie). Peut-être le troisième serviteur de la parabole de Jésus ne pensait pas que son maître reviendrait. Ne soyons pas comme ces chrétiens qui fuient leur responsabilité, vivant une vie de chrétien le dimanche, sans jamais prendre de risques pour le Seigneur, se disant, comme le troisième serviteur : quand Il reviendra, au moins je n’aurais pas gaspillé Ses talents. Mais ce genre d’attitude ne leur rapportera aucune récompense. Paul en parle avec ces mots : “Si l'oeuvre que quelqu'un à construit sur le fondement subsiste, il recevra une récompense. Si son oeuvre brûle il perdra sa récompense ; lui-même sera sauvé, mais comme au travers d'un feu.” (1 Corinthiens 3. 14). Certes ils seront sauvés par grâce, mais sans recevoir la moindre récompense de leur maître. A méditer !

    Source (Sa Parole pour Aujourd'hui)

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  • Mardi 13 Février 2024

    Soyez de bons managers (2)

    “Tout ce que l’on demande à un gérant, c’est d’être fidèle”. 1 Corinthiens 4. 2 Version Nouvelle Français Courant

    La plus grande qualité d’un bon manager est sa fidélité. Si vous avez souscrit un prêt pour l’achat de votre maison vous devez le rembourser selon un plan établi au départ. Imaginez qu’au bout d’un certain temps vous décidiez que vous en avez assez de payer le remboursement mensuel et que vous allez plutôt l’utiliser pour vous faire plaisir. Vous savez ce qui arrivera tôt ou tard ? La banque va vous demander le remboursement immédiat de votre prêt et si vous ne pouvez le faire, vous perdrez votre maison. Les banques veulent des paiements réguliers, cela s’appelle être fidèle. Dieu est intéressé par ce que vous pouvez faire avec ce qu’Il vous a confié et si vous êtes fidèle à gérer Ses affaires. Jésus fit observer à Ses disciples que de riches Israélites venaient de mettre dans le tronc du Temple de grosses sommes d’argent, tandis qu’une pauvre veuve venait d’y mettre tout l’argent qu’elle possédait. Que voulait-Il leur faire comprendre ? Que ces riches donateurs n’avaient fait que donner un pourboire à Dieu, un gros pourboire certes, mais seulement une fraction de ce qu’ils possédaient. Par contre cette veuve avait tout donné à Dieu, et ainsi se confiait-elle entièrement à Dieu pour son avenir. En fait elle disait à Dieu : “Je T’ai tout donné. Il ne me reste rien. Je dépends donc désormais entièrement de Toi”. La Bible ne nous dit pas ce qu’il advint de cette veuve, mais laissons courir notre imagination : Si “celui qui est digne de confiance pour une toute petite affaire est digne de confiance aussi pour une grande...” (Luc 16. 10), alors Dieu a peut-être confié à cette veuve une affaire bien plus importante ensuite, qui lui permit plus tard de faire de grands dons ! Pourquoi pas ? Car Dieu lit dans nos cœurs et sait ce dont nous sommes capables et ce qu’Il peut nous confier.

    Source (Sa Parole pour Aujourd'hui)

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  • Lundi 12 Février 2024

    Soyez de bons managers (1)

    “Car en quoi penses-tu être supérieur aux autres ? Tout ce que tu as, ne l’as-tu pas reçu de Dieu ?” 1 Corinthiens 4. 7 Version Nouvelle Français Courant

    Luc nous raconte une parabole étrange de Jésus concernant un intendant malhonnête et semble le donner en exemple. Le rôle d’un intendant ou d’un manager est de gérer une entreprise ou un domaine appartenant à quelqu’un d’autre. Le manager ne possède rien, aussi doit-il gérer les affaires qui lui sont confiées selon deux principes très simples : plaire à son patron et faire preuve d’intégrité. Une grande responsabilité a été mise sur les épaules d’un manager. De même nous sommes les gérants de tout ce que Dieu nous a confié. Rien non plus ne nous appartient. Cette maison confortable, cette belle voiture, cette entreprise florissante ne sont pas les vôtres mais appartiennent à 100% à Dieu. Et comme tout bon investisseur Il tient à voir un certain profit. En tant que managers nous sommes responsables des profits que nous faisons. De quel profit parlons-nous ? Des âmes de ceux qui sont venus à Christ, d’une manière ou d’une autre, grâce à vous. Ils formeront ces trésors qui vous attendront au ciel car vous aurez investi avec sagesse dans l’œuvre du Seigneur. Voilà pourquoi Jésus nous invite à nous faire “des bourses inusables, un trésor inaltérable dans les cieux ; là ni voleur n’approche, ni mite ne détruit. Car, où est votre trésor, là aussi sera votre cœur” (Luc 12. 33). Nous sommes tous égaux devant Dieu en ce qui concerne notre responsabilité de managers de Ses biens. Certes certains reçoivent davantage que d’autres, mais leur responsabilité est d’autant plus grande. Notez que dans la fameuse parabole des talents, les deux hommes qui ont investi et rapporté de gros gains pour leur patron reçoivent la même accolade : “Bon et fidèle serviteur”. L’un n’est pas supérieur à l’autre, car tout ce qu’ils ont reçu venait de leur maître. Il en est de même pour chacun d’entre nous.

    Source (Sa Parole pour Aujourd'hui)

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  • Samedi 10 Février 2024

    Á propos de discipline

    “Mettez la Parole en pratique ; ne vous contentez pas de l’écouter, en vous abusant vous-mêmes.” Jacques 1. 22 Version Nouvelle Bible Segond

    Dans le livre de Samuel nous faisons la connaissance du jeune Samuel, destiné à servir le Seigneur suivant la promesse de sa maman, mais aussi les fils d’Éli, le grand prêtre de l’époque. Vous pourriez imaginer qu’avec un tel père ces deux jeunes hommes auraient eu une conduite exemplaire, mais la Bible nous dit : “les fils d’Éli étaient des hommes sans morale ; ils ne connaissaient pas le Seigneur” (1 Samuel 2. 12). Éli était un homme de Dieu, mais ses enfants déshonoraient Dieu. Problème de discipline sans aucun doute. Éli faisait ce que beaucoup de parents font de nos jours : il leur disait qu’ils agissaient mal et qu’ils devaient changer leur conduite, mais sans exercer la moindre discipline sur eux. Ce n’est pas à vingt ans que vous commencerez à discipliner vos enfants. Ce sera bien trop tard, et vous risquez de découvrir vos enfants dans la même situation que ceux d’Éli, déshonorant Dieu. La Bible ne nous donne aucun détail sur l’enfance des garçons d’Éli. Ce que nous savons c’est que leur conduite était déplorable et qu’Éli n’avait pris aucune initiative pour s’opposer à leurs agissements. Il aurait pu, quand il s’était rendu compte de leur malhonnêteté, leur retirer leurs privilèges, leur refuser les avantages du sacerdoce. Mais il se contentait de leur dire qu’ils agissaient mal. La Bible déclare : “Car le Seigneur corrige celui qu’Il aime, Il châtie tout fils qu’Il accueille” (Hébreux 12. 6). La discipline est l’un des tests de l’amour de Dieu. Si vous Lui appartenez sachez qu’Il vous disciplinera. Si vous aimez vos enfants, vous devez les discipliner, et pas seulement leur faire des remontrances, qui ne sont souvent que des paroles en l’air. N’excusez pas votre indolence en rejetant la faute sur l’école : les professeurs ne sont pas là pour apprendre la discipline à vos enfants. C’est votre responsabilité de le faire, car ils vous appartiennent, comme vous, vous appartenez à Dieu. La fin tragique des fils d’Éli et d’Éli lui-même, entraîné dans leur désastre devrait nous faire réfléchir, quant à notre responsabilité vis-à-vis de nos enfants. Ne pas les discipliner est une preuve que vous ne les aimez pas, sinon vous feriez tout pour leur éviter peut-être une fin tragique. Et montrez leur un bon exemple ; comme Josué qui pouvait s’écrier : “Moi et ma maison nous servirons l’Éternel” (Josué 24. 15). Pouvez-vous en dire autant ?

    Source (Sa Parole pour Aujourd'hui)

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  • Vendredi 9 Février 2024

    Recherche de paternité

    “Éternel, Tu es notre Père ; nous sommes l’argile, c’est Toi qui nous as formés.” Ésaïe 64. 7

    Vous avez sans doute entendu un jour ce type de réflexion : “C’est ma seconde maman !” ou “Lui, c’est mon père spirituel”. En plus des parents biologiques, nous pouvons avoir d’autres “parents”. Les premiers nous donnent la vie, les autres font naître en nous d’autres vies. De fait, nous naissons progressivement, bien au-delà de la naissance physique. À partir de la maternité, avec le temps et le développement de nos sens, nous venons au monde de l’affectivité, puis à celui de l’intelligence. Il est alors intéressant et important de se souvenir que les naissances ne sont pas sans parents. Tout comme nous avons des parents selon la chair, nous avons des parents affectifs, intellectuels, voire spirituels. En pensant à l’angoisse et à la perplexité des orphelins toujours à la recherche de leur origine, connaissez-vous, avez-vous reconnu vos parents affectifs et spirituels ? Celui qui vous a éveillé à telle ou telle passion ? Celle qui a ouvert vos yeux et votre cœur à tel engagement ? Vous leur devez certainement beaucoup. Pour répondre aux questions existentielles qui ont pu surgir soudain dans votre cheminement, pour répondre à la soif de Dieu qui a pu naître en vous, il y a eu, sur votre route, des “parents spirituels”. L’apôtre Paul évoque les femmes pieuses qui ont éveillé la foi du jeune Timothée dont il dit être aussi le père spirituel. La naissance, la nouvelle naissance de Timothée a été possible grâce à divers géniteurs qui ont donné vie à cet aspect de la vie du jeune homme. Puis l’apôtre encourage Timothée à alimenter cette vie par la Parole de Dieu, jusqu’à faire de ce Dieu son père. Ainsi, à la question : qui vous aide à naître et à grandir dans la foi, la double réponse peut être : Dieu le père, la Bible “la mère”.

    Source (Sa Parole pour Aujourd'hui)

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  • Jeudi 8 Février 2024

    Connaître la vérité sur soi-même

    “Consacre-les par la vérité : c'est Ta parole qui est la vérité.” Jean 17.17 Version Nouvelle Bible Segond

    Apprendre à connaître Dieu intimement passe par la découverte de la vérité sur soi-même. Naturellement personne ne souhaite apprendre sur soi des vérités peu reluisantes. Nous préférons embellir la vérité. Nous pensons trop souvent que dire la vérité va faire mal à celui ou celle à qui nous la disons. Par exemple votre femme s’approche de vous, après avoir enfilé une nouvelle robe qu’elle vient de s’acheter et vous demande ce que vous en pensez. Oserez-vous lui dire : “vraiment, ma chérie, cette robe ne te va pas du tout !”, même si c’est la vérité ? Ce qui rend les relations entre humains souvent trop superficielles. Tristement André Malraux a écrit : “On ne connaît jamais un être mais on cesse parfois de sentir qu’on l’ignore.” Mais ce problème ne se pose pas avec Dieu ! Il dit les choses telles qu’elles sont : nous sommes pécheurs et notre cœur est désespérément malin. Nous avons besoin de Lui, alors qu’Il n’a pas besoin de nous. Nous connaissant parfaitement, étant capable de sonder nos pensées et nos motivations, Il ne cherche jamais à embellir la vérité pour notre confort. En dévoilant qui Il est, dans toute Sa sainteté, Il dévoile aussi qui nous sommes. Découvrant Jésus et écoutant Son enseignement, Pierre s’empressa de s’approcher de Lui et de tomber à genoux devant Lui en disant : “Éloigne-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur !” (Luc 5. 8). Bien longtemps avant lui Ésaïe avait fait le même constat, lorsqu’il rencontra Dieu : “Malheur à moi ! Je suis perdu ! Je suis un homme aux lèvres impures... (Ésaïe 6. 5). En nous approchant de Dieu nous découvrons la vérité sur nous-mêmes, y compris nos plus bas penchants. Mais Dieu dans Sa bonté ne nous laisse pas dans cette position désespérée : Il nous offre le chemin de la guérison qui est le salut en Jésus-Christ. Si vous êtes déjà enfant de Dieu, souvenez-vous aussi que : “Si nous confessons nos péchés, fidèle et juste comme Il est, Il nous pardonnera nos péchés et nous purifiera de toute iniquité” (1 Jean 1. 9).

    Source (Sa Parole pour Aujourd'hui)

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  • Lundi 5 Février 2024

    Servir plutôt qu'être servi

    “Car le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir...” Marc 10. 45 Version Nouvelle Français Courant

    Dieu nous laisse libres de faire ce que nous voulons dans la vie, et en particulier libres de choisir d’être généreux envers les autres ou d’être égoïstes, la deuxième option étant le plus souvent la plus facile ! Car servir les autres exige de nous beaucoup d’humilité, ce qui va à l’encontre de notre nature charnelle. Samson avait été béni par Dieu et avait accompli des choses extraordinaires, mais il ne pensait qu’à lui-même, ce qui éventuellement le perdit. Sa vie nous fournit un exemple des conséquences de l’égoïsme : né pour servir et sauver son peuple, il gaspilla son talent à la poursuite de buts trop personnels. Même si Dieu lui rendit une dernière fois sa force surhumaine à son dernier jour, que n’aurait-il pu accomplir s’il avait choisi de servir son peuple sans penser à lui-même. Jésus par contraste nous donne l’exemple le plus criant de vérité de la parfaite générosité : en s’abaissant jusqu’à laver les pieds de Ses disciples, Lui le Maître, Il leur donnait à eux comme à nous une leçon de service que nous ferions bien d’assimiler. “Si donc Je vous ai lavé les pieds, Moi, le Seigneur et le Maître, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres ; car Je vous ai donné l’exemple, afin que, vous aussi, vous fassiez comme Moi J’ai fait pour vous... l’esclave n’est pas plus grand que son maître, ni l’apôtre plus grand que Celui qui l’a envoyé. Si vous savez cela, heureux êtes-vous, pourvu que vous le fassiez !” (Jean 13. 14-17). Servir les autres peut prendre plusieurs formes : aide matérielle, encouragement spirituel, partage, écoute attentive des besoins ou des souffrances des autres. Mais dans tous les cas ce doit être une action, pas seulement une parole. Et cela exige du temps. Or nous nous excusons souvent de ne rien faire en prétextant que nous n’avons pas assez de temps pour connaître l’autre et ainsi établir une relation sincère et profonde. En effet servir est davantage que faire l’aumône à un SDF. Jésus n’a pas donné l’exemple de service en allant rencontrer un étranger pour lui laver les pieds. Il a choisi de le faire à Ses disciples, indiquant en cela que le vrai service s’articule autour d’une relation que l’on veut aussi profonde que vraie. C’est aussi l’exemple qu’il nous demande de suivre chacun dans notre vie.

    Source (Sa Parole pour Aujourd'hui)

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  • Dimanche 4 Février 2024

    Prière quand vous êtes mentalement épuisé

    “Dieu, qui encourage les humbles, nous a encouragés par l’arrivée de Tite.” 2 Corinthiens 7. 6 Version Nouvelle Bible Segond

    Paul venait de traverser une période difficile ce qui explique qu’il ait écrit : “depuis notre arrivée en Macédoine, nous n’avons pas eu le moindre repos ; nous étions pressés de toute manière : luttes au dehors, craintes au dedans. Mais Dieu, qui encourage les humbles, nous a encouragés par l’arrivée de Tite...” (2 Corinthiens 7. 5-6). Si vous vous sentez mentalement épuisé, prenez à votre compte cette prière de Scotty Smith : “Père, merci pour cette image de Paul épuisé et plein de craintes, et qui est consolé par l’arrivée d’un ami fidèle, Tite... Merci de nous rappeler que même ces serviteurs forts d’une foi à toute épreuve et connaissant les Écritures mille fois mieux que nous sont quand même susceptibles d’épuisement et de craintes. Il est faux de croire que si nous avons assez de foi, si nous prions assez, si nous faisons confiance au Saint-Esprit, nous serons tout le temps remplis de joie et de confiance et d’énergie. Mais nous avons aussi besoin de Ta grâce. L’Évangile ne nous a pas libérés en tant qu’hommes et femmes pour devenir Superman. Père, merci de ce que Tu ne nous méprises pas, ne nous rejettes pas mais au contraire viens nous consoler car Tu es “le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation ; qui nous console dans toutes nos détresses, pour nous rendre capables de consoler tous ceux qui sont en détresse, par la consolation que nous-mêmes recevons de [Toi]” (2 Corinthiens 1. 3-4). Merci aussi Père pour ces gens que Tu mets sur notre chemin pour nous consoler et nous encourager. Certes Tu es capable de nous nourrir avec l’aide de corbeaux, ou avec de la manne et des cailles, mais le plus souvent... Tu prouves ta bonté envers nous en nous envoyant des hommes comme nous... Rends nous aussi sensibles aux besoins des autres autour de nous... et montre nous ces voyageurs désabusés et fatigués qui ont besoin de notre soutien et de notre consolation. Au nom de Jésus toujours plein de compassion, Amen”

    Source (Sa Parole pour Aujourd'hui)

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  • Samedi 3 Février 2024

    N'oublie pas !

    “Quand mon âme était abattue au dedans de moi, je me suis souvenu de l’Éternel, et ma prière est parvenue jusqu’à Toi, dans Ton saint temple.” Jonas 2. 8

    Il vous est sans doute arrivé de demander une chose à Dieu en priant avec ferveur, avoir reçu un exaucement magnifique et... être passé à autre chose, puis, quelques temps plus tard, avoir douté de Dieu dans votre vie. Nous sommes tous oublieux, et particulièrement envers Dieu. Les mystiques nous encouragent à construire à partir de notre vécu quotidien avec Dieu une expérience spirituelle dont le premier indice est de donner au vécu un caractère réfléchi. Qu’est-ce à dire ? Le pur vécu, même spirituel, s’il n’est pas conscientisé, se perd dans le passé et ne peut pas servir à la croissance spirituelle. Sans prise de conscience, sans prise en compte réfléchie, sans concrétisation des faits – voire du miracle – nous ne pouvons parler du vécu, ni le communiquer à d’autres. Certes, Dieu est toujours présent dans notre vie, mais comme le dit Jacob, nous ne le savions pas (voir Genèse 28. 16). Il demeure, pour beaucoup d’entre nous, comme pour les disciples sur le chemin d’Émmaüs, l’étranger, voire le compagnon de route, que nous ne reconnaissons pas. Pourtant, Dieu agit comme le cœur qui fonctionne en vous sans que vous vous en rendiez compte. Bien souvent, nous ne prenons conscience de la présence de Dieu qu’après coup, dans le souvenir et la “remémoration” de tel ou tel événement. L’expérience spirituelle exige et supporte donc une relecture du passé, un retour à la mémoire. C’est l’anamnèse, le contraire de l’amnésie. Oublier les interventions de Dieu dans votre vie est une marque d’ingratitude d’enfants gâtés. C’est une manière d’augmenter gravement votre déficit de gratitude à l’égard du Seigneur. En revanche, en intégrant dans votre vécu l’analyse méditée des interventions quotidiennes de Dieu, vous vous donnez les moyens de devenir de bons témoins, de bons évangélistes, c’est-à-dire des transmetteurs de la Bonne Nouvelle. Et surtout, vous alimentez votre expérience spirituelle.

    Source (Sa Parole pour Aujourd'hui)

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  • Vendredi 2 Février 2024

    Arrêtez d'être pessimiste !

    “J’ai mis devant toi la vie et la mort. Choisis la vie afin que tu vives.” Deutéronome 30. 19 Version Nouvelle Bible Segond

    Lorsqu’on regarde notre monde, nous pouvons constater sans difficulté que bien des choses vont mal et que nous courons à la catastrophe, que notre planète est au bord de l’asphyxie et que les hommes sont vraiment leur pire ennemi. Certains discours jouent cette carte apocalyptique et assombrissent le tableau qui, souvent, n’en avait pas besoin. C’est ainsi qu’une vision très négative du monde s’impose souvent. Or, si le chrétien doit découvrir une réalité, c’est celle d’oser vivre dans ce monde et même de prendre le risque de vivre. N’a-t-il pas de bonnes raisons de faire confiance en la vie qui est un don de Dieu ? Elle est avant tout bénédiction. Nous ne sommes pas condamnés mais stimulés à vivre. C’est cette bénédiction qui prime et non le mal ou la mort. Se souvenir de cela, c’est adopter une attitude qui décide d’aborder chaque nouvelle journée avec joie. Le poète Stanislas Fumet écrivait, en 1978 : “Il y a quelque chose en nous qui n’est pas tombé, qui n’a pas vieilli avec l’Histoire, plus édénique (de Éden) que tous les paradis, plus primitif que l’aurore du cosmos ; c’est l’intelligence admiratrice de l’être.” Cet auteur voulait montrer que la parcelle d’éternité en l’homme le pousse à vouloir toujours aller de l’avant, enthousiaste, entreprenant, jusqu’à devenir à l’image de Dieu, créateur, auteur de sa vie. Il encourage à l’émerveillement, à la confiance en l’existence. Cette dynamique ne ressemble en rien aux propos et aux attitudes mortifères qui font regretter un monde qui, sans doute, n’a jamais existé, pour proposer un regard positif, lequel alimente le courage d’entreprendre et de construire. Habitez votre temps pour trouver les moyens de l’améliorer et donner du temps pour découvrir l’Éternel. Sans cet enthousiasme, il n’y aurait pas de vrais témoins pour dire la Bonne Nouvelle.

    Source (Sa Parole pour Aujourd'hui)

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