• Nos joies... Nos peines sont des sujets de louange

    A l'école du saint-Esprit, il y a beaucoup à apprendre. Certaines leçons sont plus difficiles que d'autres, mais se sont presque toujours les plus précieuses. La plupart des enfants de Dieu n'ont pas encore appris la leçon qui nous occupe aujourd'hui ; elle n'est pas facile mais, aussitôt mise en pratique, elle donne d'excellents résultats.

    En voici le texte qui nous révèle un mystère caché dans les Saintes Écritures :

    Rendez continuellement grâces pour toutes choses à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ (Éphésiens 5 : 20).

    "Rendez continuellement grâces pour toutes choses à Dieu"

    Combien il est facile de remercier et de louer le Seigneur pour les événements heureux de notre vie ! Pour les merveilleux exaucements de prières, pour la grâce divine pourvoyant à nos besoins matériels, pour les bénédictions rafraîchissantes, telles les ondées du printemps sur le sol altéré, pour les glorieuses expériences spirituelles et les preuves quotidiennes de la bonté et de la fidélité de Dieu. Mais les choses changent, quand il s'agit de le louer pour les épreuves, les maladies, les pertes, les revers et pour tout ce qui est de nature et nous déplaire. Cependant, le verset ci-dessus inclut l'un et l'autre.

    Le jour de la Fête des moissons, une série de réunions commença dans une certaine ville. Je fut conduit par l'Esprit de Dieu à prêcher, ce soir-là, sur le texte déjà cité : "Donner continuellement grâces pour toutes choses à Dieu". Il se trouvait, dans l'assemblée, une femme atteinte d'une terrible affection aux yeux dont elle avait souffert toute sa vie. Elle portait les plus fortes lunettes qui soient, mais ne pouvait lire plus de cinq minutes de file - elle réservait toujours ces minutes à l'étude de la Bible - après quoi, elle devais cesser car ses yeux lui brûlaient comme si on leur avait appliqué un fer incandescent. Bien des prédicateurs avaient prié pour elle sans résultat visible.

    Un matin, elle se souvint de ma prédication sur la puissance de la louange. Elle se mit à prier : "Seigneur, je te remercie de toutes mes souffrances que m'occasionne cette maladie des yeux". Elle était encore à genoux quand, soudain, la puissance de Dieu descendit sur elle et elle fut guérie instantanément et pour toujours de cette pénible et douloureuse affection.

    Par l'obéissance pratique à l'exhortation divine : "Rendez continuellement grâces pour toutes choses à Dieu le Père", elle obtint la délivrance. M. N. n'eut plus besoin de lunettes, elle put lire sans douleur et sans difficulté les plus petits caractères pendant des heures. En réponse à l'action de grâce et à la louange, Dieu avait accordé une parfaite guérison. Là où la prière échoue en apparence, c'est la louange qui obtient le succès. Au reste, la louange n'est-elle pas l'expression la plus élevée de la foi qui est agréable à Dieu ? Dieu n'est-il pas contraint, en quelque sorte, d'honorer une telle foi ?

    La louange ne remplace nullement la prière, elle en est plutôt le soutien. La proportion entre la prière et l'action de grâce se trouve dans les Psaumes. Nous y lisons : "Le soir, le matin et à midi je soupire et je gémis et il entendra ma voix" (Psaume 55 : 18). David déclare ainsi sa décision de prier trois fois par jour. Combien de chrétiens pensent encore qu'il est suffisant de prier une seule fois dans la journée !

    "Sept fois par jour je te célèbre à causes des lois de ta justice" (Psaume 119 : 164). C'est ici que nous nous trouvons à quelle échelle Dieu mesure la louange et la prière : Plus du double de louange que de prière ! N'avons-nous pas, pour la plupart, interverti ces propositions et ne prions-nous pas deux fois plus que nous ne louons le Seigneur ?

    J'étais agenouillé en prière dernièrement et, il me semblait entendre la voix divine : Si mon peuple savait mieux me louer, il aurait moins de requêtes de prière à présenter. Voilà qui serait un bon principe. Si nous le louions davantage, Dieu pourrait œuvrer de telle manière, qu'il répondrait à nos besoins avant même que nous les lui ayons exposés.

    Nombreux sont les chrétiens qui recommencent toujours à prier pour les mêmes sujets, sans se voir jamais exaucés. Ils se détournent finalement, découragés, parce qu'il ont perdu la foi. Si tu te trouves précisément dans cet état, ami lecteur, remercie Dieu, car il veut t'indiquer encore un autre chemin. Commence à le louer pour la situation désagréable dans laquelle tu te trouves et dont tu voudrais tellement sortir. Loue-le justement pour ce qui t'oppresse et te fait souffrir et attends-toi à lui car il interviendra merveilleusement et préparera une issue miraculeuse qui te plongera dans l'admiration.

    Une missionnaire, sur une station en Chine, se trouvait atteinte de petite vérole, le fléau si redouté en Asie orientale. Au moment où sa fin paraissait proche, Dieu lui donna une vision : Elle vit une immense balance dont les plateaux étaient remplacés par deux grandes corbeilles ; sur l'une d'elles était écrit : "Prières" et sur l'autre : "Louanges". Elle remarqua que la corbeille des louanges se trouvait tout en haut, tandis que celles des prières touchait le sol. On avait beaucoup intercédé pour son rétablissement, mais elle allais apparemment toujours plus mal. Elle fit alors appel aux missionnaires de la station et leur demanda de louer et de remercier le Seigneur de tout leur cœur. Ses amis pensèrent qu'elle délirait et que sa fin approchait. Cependant, ils se mirent tous ensemble à louer Dieu.

    La vision apparu à nouveau à cette missionnaire et elle vit la corbeille des louanges descendre lentement. Elle s'écria aussitôt : "Mes amis, remplissez complètement la corbeille de louanges !" Les assistants continuèrent à faire monter à Dieu leur accents de reconnaissance et d'adoration, jusqu'à ce que, pour la troisième fois, la vision apparut à la malade. Au moment où la corbeille arriva tout en bas, la puissance de Dieu vint sur la missionnaire et elle fut instantanément guérie de ce terrible mal.

    Peu après, elle se vêtit, descendit dans la rue où elle prêcha pendant une demi-heure, sans ressentir le moindre malaise. La louange en commun avait attiré la puissance de Dieu et fait disparaître de son corps toutes traces de maladie.

    Mlle S. par sa consécration et son dévouement à la cause du Seigneur, fut un instrument choisi par lui pour le ministère de la prédication et celui de la littérature chrétienne ; elle fut en grande bénédiction à ses semblables.

    Elle venait d'organiser une série de conférences dans une certaine ville, quand, subitement, elle fut victime d'un accident et dut être reconduite chez elle en proie à de grandes souffrances. Dans sa maison demeurait un athée convaincu qui, en admirant la profondeur de pensées de cette chrétienne, n'en rejetait pas moins la prédication évangélique. Il était présent lorsqu'on la ramena chez elle et lui offrit d'appeler un médecin et d'en payer lui-même les honoraires. Elle déclina aimablement son offre et lui laissa entendre qu'elle avait un docteur privé. Comme il insistait pour savoir son nom, elle répondit sans crainte : Son nom est "Jésus Christ". Fâché de sa réponse, il partit et alla discuter de la chose avec un de ses amis.

    Tandis qu'allongée sur son lit, elle était aux prises avec les plus terribles souffrances, le Seigneur lui dit : "Rendez grâces en tout temps pour toutes choses !". Après un bref combat intérieur, elle obéit et commença à louer le Seigneur pour ses souffrances et à le remercier d'avoir permis cet accident à un moment qui lui semblait si inopportun. Tandis que, de son cœur, s'élevaient des accents de reconnaissance et d'actions de grâces ; l'Esprit de Dieu vont sur elle, et elle sentit une main se poser sur les endroits douloureux de son corps meurtri. À l'instant même, toute souffrance disparut et l'enflure se mit à diminuer à vue d’œil. Elle se leva et remercia le Seigneur de la guérison qu'il venait de lui accorder.

    Peu après, le voisin de Mlle S. entra et fut stupéfait de la trouver entièrement guérie et remplie d'une joie indicible. Il demanda ce qu'il était arrivé.

    - Je viens d'avoir la visite de mon docteur privé, répondit-elle et il m'a remise sur pied.

    L'athée fut tellement saisi de ce témoignage qu'il se retira chez lui et accepta Christ dans sa vie. Il raconta son expérience à son ami athée, et celui-ci se donna également à Christ. Au premier abord, il eût parut incompréhensible de louer pour un tel accident, mais quand on réalise qu'il a été le moyen de la conversion de deux athées, le mot incompréhensible n'a plus sa place ici.

    David s'écrie au Psaume 37, verset 4 : "Fais de l'Éternel tes délices et il te donnera ce que ton cœur désire". Nos louanges et nos actions de grâces sont la preuve que nous faisons de lui nos délices et que nous approuvons ses plans et sa volonté à notre égard. Rien ne lui est plus agréable qu'une telle attitude intérieure. La louange remporte la victoire. C'est pourquoi, David déclare au Psaume 34 : 2 : Je louerai le Seigneur en tout temps. Sa louange sera toujours dans ma bouche.

    C. S. Tubby

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