• Lundi 11 Novembre 2024

    Pas meilleur ?

    1 Rois 19.4 – C’est assez ! Maintenant, Éternel, prends mon âme, car je ne suis pas meilleur que mes pères.

    C’est Élie qui a prononcé ces paroles. Il venait de vivre un temps exceptionnel et très exaltant. Cependant, la méchante Jézabel l’avait menacé de mort. Il était en fuite pour sauver sa vie. L’exaltation avait laissé place à la déprime, au découragement et... à la culpabilité.

    Je voudrais m’arrêter sur la culpabilité. Pourquoi Élie est-il envahi par ce sentiment alors qu’il avait démontré une foi extraordinaire ; foi qui rendait gloire à l’Éternel ? Qu’il soit découragé, on peut le comprendre, mais qu’il s’estime aussi mauvais que ses pères peut surprendre.

    Quand nous sommes amoureux de Dieu, notre cœur s’adoucit. Notre sensibilité grandit et les « ambiances » auront tendance à nous atteindre en profondeur. Élie était confronté à une méchanceté gratuite, bien plus qu’humaine et directement inspirée par l’enfer. La sensibilité que produit l’amour de Dieu en nous deviendra une « faiblesse » face à ce genre de méchanceté. Notre première réaction, même si déplacée, sera de nous remettre en cause et notre discours va ressembler à ceci : « Qu’ai-je fait pour provoquer une telle méchanceté ? »

    Élie était un être humain, il avait ses défauts certes, mais il avait en lui quelque chose que ses pères n’avaient pas : il aimait son Dieu. Son discours et son regard sur lui-même n’était pas ajusté. Ce qui est plus dommageable encore, c’est qu’après ce constat, un sentiment de victimisation va s’incruster : « Je suis resté, moi seul, et ils cherchent à m’ôter la vie. (1 Rois 19.10) » Le vieux schéma d’Adam se poursuit : je me sens coupable, je me cache demandant parfois la mort et ensuite je suis victime de la femme, créée par Dieu, qui m’a entraîné.

    Quelle est la solution ? Demandons à notre Dieu une conscience qui soit épurée. Si celle-ci ne nous condamne plus, nous aurons de l’assurance devant Dieu (1 Jean 3.21) ! Face à la méchanceté gratuite, nous pourrons proclamer : « Je ne me juge pas non plus moi-même, car je ne me sens coupable de rien ; mais ce n’est pas pour cela que je suis justifié. Celui qui me juge, c’est le Seigneur. (1 Corinthiens 4.3 et 4) »

    Je ne suis pas en train dire qu’il ne faut jamais se remettre en cause, loin de là. Cependant ne retournons pas dans l’esclavage en nous laissant dominer par la colère et la méchanceté d’une personne qui est inspirée par les démons.

    Bonne réflexion.

    Pasteur Claudy

    Source (Centre Apostolique EZ37M) https://centreapostolique.ez37m.com

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  • Vendredi 8 Novembre 2024

    En mode repos !

    Hébreux 4.11 – Efforçons-nous donc d’entrer dans ce repos...

    Le moins que l’on puisse dire, c’est que notre siècle n’est pas de tout repos. Je pense que dans l’histoire de l’humanité, il n’y a jamais eu autant de gens stressés, accablés de fatigue et déprimés. Pourtant on aurait pu penser que la technologie aurait rendu la vie plus agréable car tout s’est accéléré : les déplacements, les tâches ménagères, les communications, le temps disponible... Plus de temps et pourtant moins de repos !

    L’auteur de l’épître aux Hébreux nous invite à entrer dans le repos de Dieu. Il ne parle pas ici du repos qui nous attend dans l’au-delà mais bien d’un repos spirituel et émotionnel qui existe sur cette terre. Comme cela est dit dans notre verset du jour, cela demande un effort. Effort et repos, est-ce compatible ? Oui ! Cette recherche du repos de Dieu va aboutir parce que c’est Sa promesse. Mais l’effort consiste en quoi ?

    « En vain vous levez-vous matin, vous couchez-vous tard, et mangez-vous le pain de douleur ; Il en donne autant à ses bien-aimés pendant leur sommeil. (Psaumes 127.2) » L’effort consiste à mettre Dieu dans toutes les circonstances de notre vie. Si nous sommes l’un de ses bien-aimés, Il travaillera pour nous. Cela ne veut pas dire que nous n’aurons plus à travailler, mais cela veut dire que le stress de notre monde moderne va nous quitter.

    Mettre Dieu dans nos circonstances, c’est croire qu’Il est notre patron, qu’Il est notre propriétaire immobilier, qu’Il est notre banquier, qu’Il est notre autorité civile... bref qu’Il est au-dessus de tout et qu’Il contrôle tout ! Cela ne sert à rien de manger le pain de douleur de l’inquiétude, Il s’occupe de tout. Il ne cherchera pas notre propre plaisir mais ce qui est le meilleur pour nous, ce qui est de loin l’excellence.

    Avant de démarrer cette journée j’aimerais que vous soyez encouragés par ce verset : « C’est donc avec assurance que nous pouvons dire : Le Seigneur est mon aide, je ne craindrai rien ; que peut me faire un homme ? (Hébreux 13.10) »

    Soyez bénis !

    Pasteur Claudy

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  • Jeudi 7 Novembre 2024

    La persécution !

    Actes 8.1 – ... Il y eut, ce jour-là, une grande persécution contre l’église de Jérusalem...

    Ce n’est pas facile de condenser une période de l’histoire de l’église des premiers temps qui couvre une dizaine d’années dans une pensée du jour mais elle est suffisamment intéressante pour qu’on s’y attarde.

    Après un début fulgurant, l’église s’est instituée. Au chapitre 6 nous voyons que les problèmes internes commencent et que certains fidèles crient au scandale sur la gestion de l’argent. Les apôtres ont très bien géré le conflit naissant en faisant nommer comme diacres sept hommes plein d’Esprit Saint. Bien vite l’un d’eux, Etienne, est lapidé et commence une grande persécution.

    À vrai dire le fruit positif de cette persécution a été qu’enfin l’église de Jérusalem obéisse à l’ordre de Jésus au sujet de l’évangélisation du monde puisque Philippe est parti annoncer le message en Samarie et qu’au chapitre 10, Pierre apportera le message du salut pour la première fois aux non Juifs en la personne de Corneille.

    La chrétienté du vingt et unième siècle serait-elle mûre pour une grande persécution ? Les fidèles crient au scandale financier, des ministères sont lapidés et l’église en oublie la proclamation d’un Évangile pur, désintéressé, mettant au centre l’œuvre de grâce et de pardon que Jésus a accompli à la croix.

    Quand nous lisons qu’entre 50.000 et 70.000 Nord-Coréens sont emprisonnés pour leur foi en Christ, ceux-ci auraient-ils encore le temps pour des guerres intestines ? Je pense que certes non ! Bien au contraire ils se serrent les coudes pour « survivre ».

    Faudra-t-il que Dieu permette à l’ennemi de nos âmes une forte persécution pour que nous cessions de nous « entre-tuer » ? Ou bien allons-nous enfin décider de nous unir dans un même Esprit et manifester l’amour les uns pour les autres ? Serons-nous suffisamment « spirituels » pour régler nos problèmes internes en trouvant des hommes pleins de sagesse et d’Esprit Saint ? Qui voudra encore écouter l’Évangile annoncé par une église faite de membres qui se mordent, se critiquent et se tuent par la langue ?

    Merci Seigneur pour tant de patience et pardonne-nous pour tout ce qui attriste ton cœur de Père !

    Pasteur Claudy

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  • Mercredi 6 Novembre 2024

    Un homme de prière !

    Marc 1.35 – Très tôt le lendemain, alors qu’il faisait encore nuit noire, Jésus se leva et sortit de la maison. Il s’en alla hors de la ville, dans un endroit isolé ; là, il se mit à prier.

    Vous savez, il n’y a pas de secret. L’onction de Dieu était puissante sur son Fils mais Jésus était un homme de prière. Tôt le matin, pendant la nuit, Il n’avait pas d’heure pour se tenir à l’écoute de son Père. Nous aimerions vivre les résultats de son ministère, voir les aveugles retrouver la vue, les boiteux courir, les sourds entendre, les sidéens et les cancéreux guérir ; nous souhaitons que les foules entendent et comprennent l’Évangile de Dieu, nous aspirons à ce qu’il y ait des milliers de conversions mais nous avons des difficultés pour trouver trois minutes à consacrer à la prière.

    Devenons des hommes et des femmes de prière. Une église qui se met en route dans la prière est une église conquérante. Dans l’histoire de l’Église, les réveils ont un dénominateur commun, celui d’une soif et d’un retour à la prière, et particulièrement à l’intercession. C’est le prix de la victoire sur le diable, la prière le désarme et provoque la panique dans son royaume. Actes 4.31 nous parle d’une réunion de prière puissante où la terre en tremble et où les disciples sont remplis du Saint-Esprit, rien à voir avec un style de prières religieuses et traditionnelles...

    La prière est LA clé, la prière est TA clé.

    Bonne journée.

    Pasteur Claudy

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  • Mardi 5 Novembre 2024

    Demandez ce que vous voudrez ?

    Jean 14.15 – Si réellement vous m’aimez, vous vous appliquerez à suivre mes instructions. Version Parole Vivante

    Nous aimerions tous avoir du succès dans la prière. Nous aimerions encore plus manifester l’autorité spirituelle qui accompagnait le Seigneur Jésus. Dans les deux versets précédents le texte du jour, Jésus promet que si les disciples demandent quelque chose en Son nom, Il le fera pour eux (Jean 14.13 et 14). Waouh. Un peu plus haut encore, verset 12, Il dit que ceux qui croiront en Lui accompliront des œuvres plus grandes que les Siennes ! Double waouh. Comment pouvons-nous repositionner ce texte dans une dimension de vérité ?

    Les promesses de Dieu ne sont pas « gratuites ». Quand Dieu s’engage, Il tiendra parole : cela ne fait aucun doute ! Quand je dis que les promesses ne sont pas gratuites, j’entends par là qu’il y a toujours un conditionnel. Dans tous ce texte de Jean, le « contrat » tient en trois points : aimer Jésus, demeurez en lui et demeurez dans sa Parole.

    Ces trois dimensions, ces trois brins difficiles à rompre, sont imbriquées les unes aux autres. Si nous ne demeurons pas dans Sa Parole, nous ne l’aimons pas non plus. Si nous ne demeurons pas en Lui, nous n’allons pas demeurer dans Sa Parole, et vice versa. Dans ce cas-là, le « contrat » est caduque et la promesse ne s’accomplira pas.

    Quand nous demandons, le terme grec peut même être traduit par « exiger », quelque chose au Nom du Seigneur Jésus, Il le fera si les conditions sont remplies. Par amour pour Lui, nous ne demanderons rien qui serait en opposition à cet amour. Si nous demeurons en Lui, nous ne demanderons que ce qu’Il aurait demandé Lui-même. Si nous demeurons dans Sa Parole, nous ne demanderons que ce qui est conforme à cette Parole. Juste un exemple, demander la mort de ses ennemis va en opposition avec Sa Parole : « Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent. (Matthieu 5.44) »

    Quant aux œuvres plus grandes annoncées dans le verset 12, elles sont accomplies par « nous » parce que c’est Jésus qui vit en nous !

    Bonne réflexion !

    Pasteur Claudy

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  • Lundi 4 Novembre 2024

    Trop cher !

    1 Samuel 18.23 – ... David répondit : « Croyez-vous qu’il soit facile de devenir le gendre du roi ? Moi, je suis un homme pauvre et de peu d’importance. »

    Vous aurez compris que nous aimons le roi David à Ézéchiel 37 Ministères. C’était un sacré bonhomme, avec une sagesse hors du commun. Les choses roulaient pour David, il était déjà loin derrière lui le temps où il gardait les moutons de son père. Il était un chef militaire très apprécié par le peuple, un héros national depuis son éclatante victoire sur Goliath, et il allait de succès en succès dans une irrésistible ascension. Saül lui proposait de devenir son gendre. Gendre du roi, waouhh, quel honneur ! Seul petit hic, il fallait payer la dot. La dot pour une fille de roi, cela peut aller chercher jusqu’à combien ? Hum, hors de prix !

    Ma réflexion est celle-ci : si nous arrivions à cette même situation, quel serait notre choix ? Si un avenir prometteur s’ouvrait à nous, garderions-nous la tête froide ? Ou nous lancerions-nous dans un crédit démesuré pour pouvoir garder notre nouveau standing de vie ?

    Je crains que malheureusement beaucoup d’enfants de Dieu perdraient la tête et s’embarqueraient dans des engagements qui les rendraient « esclaves ». La Bible nous recommande d’être sobres (1 Pierre 5.8). Le mot « sobre » ne signifie pas seulement de ne pas céder à l’ivresse, il veut aussi dire d’être modéré, modeste, circonspect. La définition de circonspect est celle-ci : « Qui prend garde à ce qu’il dit, à ce qu’il fait, en ayant égard aux circonstances, au milieu. Qui ne s’engage qu’après examen. » Et pourquoi vaut-il mieux être sobre ? Parce que le diable rôde à la recherche d’une proie.

    Mes bien-aimés, recherchons ce qui est humble. Oublions toutes les paillettes, les strass, les lumières, les frasques... que le monde nous propose. C’est du vent ! Pour terminer cette réflexion, je vous laisse avec un proverbe : « Mieux vaut être d’une condition humble et avoir un serviteur que de faire le glorieux et de manquer de pain. » (Proverbes 12.9)

    Bonne réflexion.

    Pasteur Claudy

    Source (Centre Apostolique EZ37M) https://centreapostolique.ez37m.com

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  • Vendredi 1 Novembre 2024

    Quand Dieu dit : « Non, j'ai mieux ! »

    Éphésiens 3.20 – Or, à Celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment au-delà de tout ce que nous demandons ou pensons.

    C’est peut-être la plus belle des réponses que Dieu puisse faire. Dans notre timidité, nous nous approchons de Dieu avec des demandes « raisonnables » alors qu’Il peut faire tellement plus. Un dicton dit : « Le bien est l’ennemi du meilleur. » Dieu aime à se glorifier à travers des exaucements qui dépassent tout entendement humain. Quand nous prions, ne mettons pas Dieu dans un carcan ! Quand il s’agit de répondre à nos besoins, remettons-lui ceux-ci sans Le confiner dans une réponse. C’est ainsi que nous verrons cet « infiniment au-delà ».

    Quand Dieu s’est présenté à Salomon, il lui a demandé : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » La seule demande de Salomon a été d’avoir un cœur intelligent pour assumer sa fonction de roi. Dieu lui a accordé cette sagesse mais de plus, il lui a donné la richesse et une gloire incomparable.

    La foi est importante dans le domaine de la prière. Cette foi devrait se définir par une confiance complète dans la gestion de l’exaucement par Dieu. Ne nous décourageons pas si cet exaucement tarde à venir ; Dieu va, à un moment donné ou à un autre, nous répondre. Prenons en exemple la veuve dont Jésus parle dans Luc 18 qui ne s’est point relâchée et découragée mais qui a obtenu la réponse à sa prière.

    Oui Dieu veut répondre à nos besoins existentiels, oui Dieu veut nous guérir, oui Dieu veut nous remplir de son Saint-Esprit. Il veut le meilleur pour nous, c’est cela qui doit alimenter notre foi et nous animer de persévérance jusqu’à son intervention. Si nous nous sommes arrêtés en chemin à cause du découragement, c’est le bon moment pour lever les yeux au ciel et pour dire : « Seigneur, j’ai confiance que tu entends ma prière et que Tu vas m’exaucer en ton temps. »

    Bonne réflexion !

    Pasteur Claudy

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  • Vendredi 25 Octobre 2024

    Le bout du tunnel !

    Psaume 22.1 – Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? Pourquoi restes-tu si loin, sans me secourir, sans écouter ma plainte ?

    David, comme chantre, était inspiré des paroles de Dieu. Dans ce verset il cite les mots mêmes de Jésus sur la croix, ultime moment où le Fils et le Père ont été séparés parce que Jésus portait sur Lui tout le poids du péché du monde. David a eu beaucoup d’épreuves dans sa vie, certaines d’entre elles lui sont « tombées dessus », d’autres ont été la conséquence de ses choix.

    L’épreuve, quelle qu’elle soit, n’a qu’un seul but, nous faire grandir. L’impression qu’il avait que Dieu ne venait pas le secourir était illusoire, car Dieu travaille toujours au salut de ceux qui L’aiment. Aucune épreuve (tentation étant le même mot) n’est surhumaine, Dieu prépare à l’avance le moyen de s’en sortir (1 Corinthiens 10.13).

    Mais quand nous sommes au beau milieu de l’épreuve, il nous est très difficile de voir le bout du tunnel. Seule la foi dans cette promesse peut nous aider à faire un pas de plus vers la sortie, à continuer encore et encore jusqu’à une pleine victoire. C’est dans ce temps d’épreuve que tu vois vraiment ce que tu as dans le ventre... elle fait le tri entre ce qui est de la grâce de Dieu en toi et de ce qui est encore des choses qui doivent changer. Personne n’aime être éprouvé, pourtant l’épreuve a ceci de positif, c’est qu’elle nous remet à la mesure de qui nous sommes : des êtres humains complètement dépendants de la grâce de Dieu.

    Pour revenir à notre David, l’homme selon le cœur de Dieu, c’était un battant qui avait remporté de grandes victoires et il était un peu la vedette en Israël. Ce sentiment d’abandon, purement fictif d’ailleurs, parce que Dieu veille sur les siens, le ramènera à la juste réalité : « Sans moi, vous ne pouvez rien faire » (Jean 15.1) ! Courage mon ami, tu es un pas de plus vers la sortie du tunnel...

    Sois pleinement béni.

    Bonne réflexion.

    Pasteur Claudy

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  • Mercredi 23 Octobre 2024

    Prudence, prudence !

    Jérémie 12.6 – En effet, même ceux de ta tribu, même ceux de ta famille te trahissent. Ils rassemblent des gens contre toi, et tu ne le sais pas. N’aie pas confiance en eux quand ils te parlent gentiment. Version Parole de Vie

    Il y a peu, je vous parlais de la mauvaise traduction de 1 Corinthiens 13 quand on dit que « l’amour ne soupçonne pas le mal ». Jésus Lui-même nous appelle à la prudence (Matthieu 10.16), ce qui signifie que nous devons rester sur nos gardes et comme notre verset du jour le souligne : ne pas donner notre confiance trop rapidement. Par expérience, je vous confie quelques symptômes qui devraient nous alerter.

    Méfiez-vous des personnes sentimentales et très émotives. Ésaïe nous dit que la paix est pour ceux qui sont fermes dans leurs sentiments (Ésaïe 26.3) ! Ceux qui ne le sont pas provoquent en général le trouble et la guerre. Ces personnes sont capables du jour au lendemain de passer du « je t’aime » au « je te déteste » ! Ne les mettez pas en situation de leadership parce que vous allez construire sur des sables mouvants.

    Ne vous laissez pas flatter par les grandes déclarations et les beaux compliments. Même les personnes qui croient être sincères, à l’instar de Pierre, peuvent avoir des revirements imprévisibles. Mais trop souvent, les grandes déclarations ne sont que de la flatterie pour vous amadouer. Comme le dit la morale : « Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute ! (De la fable « Le Corbeau et le Renard » de Jean de La Fontaine) »

    Ne soyez pas à la solde de Mica. Celui-ci était un homme aisé. Un serviteur de Dieu, un lévite, était venu chez lui et il l’avait pris à sa solde. D’une certaine manière : il investissait pour obtenir la faveur de Dieu. Il avait son « propre » prêtre à disposition. En tant que serviteur de Dieu, vous êtes au service de Celui-ci. La sécurité financière est très souvent un piège et les personnes aisées qui vous côtoient seront un lobbying qui vous poussera dans le compromis. N’acceptez jamais de ne pas avoir une attitude juste à cause de la perte éventuelle d’un soutien financier.

    Pour conclure, je laisserai les mots de Paul quant à nos relations : « ... car je vous ai écrit aussi dans le but de connaître, en vous mettant à l’épreuve, si vous êtes obéissants en toutes choses. (2 Corinthiens 2.9) »

    Bonne réflexion.

    Pasteur Claudy

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  • Samedi 19 Octobre 2024

    L'omerta !

    1 Pierre 4.8 (Colombe) – Avant tout, ayez les uns pour les autres un amour constant, car l’amour couvre une multitude de péchés.

    L’omerta est la Loi du silence appliquée dans la Mafia. Par extension, c’est garder le silence sur un sujet compromettant ou tabou. Dans les milieux chrétiens, surtout dans les fédérations, l’omerta est pratiquée envers les responsables fautifs à cause d’une mauvaise compréhension de notre verset du jour. La notion du « secret de la confession » vient renforcer cette loi du silence qui est un frein à l’exercice de la justice.

    L’autre extrême consiste à adopter l’attitude de Cham, le fils de Noé. Il a vu son père ivre et nu dans sa tente. La bonne réaction aurait été de pratiquer notre verset du jour, en le couvrant d’un manteau par exemple, comme l’ont fait ses deux frères. Au lieu de cela, il a colporté des propos diffamatoires sur son père (Genèse 9.18 à 23).

    En tant que responsable, quand nous voyons un frère ou une sœur ou un autre responsable de notre communauté commettre une faute, la première démarche, enseignée par le Seigneur, est de lui parler en privé (Matthieu 18.15). Mais quel devrait être le contenu de ce tête-à-tête ? Le premier point devrait être de l’encourager à la repentance. Il ou elle n’est pas venue confesser sa faute, vous l’avez surpris sur le fait. Ensuite, il faudrait donner un délai de probation pour voir si le comportement change. Pour un responsable, cela serait souvent synonyme d’un retrait provisoire de sa fonction. Enfin, pour être honnête avec le contrevenant, il faudrait l’avertir que si la situation ne change pas, d’autres seront mis au courant du problème : l’omerta serait rompue !

    Mais j’aimerais aller plus loin. Par expérience, cette façon de faire est valable que si la faute est personnelle et qu’aucune autre personne n’est impliquée. Si le péché commis affecte un autre être humain, la repentance n’est pas suffisante s’il n’y a pas réparation ou dédommagement, si c’est possible. Si nous sommes face à de la pédophilie ou de l’inceste, il sera primordial pour les victimes que la faute soit sanctionnée ! Pour qu’elles soient libérées de leur propre culpabilité ou sentiment de honte, le fautif doit être reconnu comme tel et la justice doit faire son office.

    Je ne sais pas si c’est l’effet de l’hyper-grâce, mais la majorité des chrétiens voient la repentance comme une petite contrition. Se repentir va bien au-delà ! C’est accepter de prendre ses responsabilités, d’assumer pleinement les conséquences et d’en répondre devant un tribunal s’il le faut. La compassion est une chose, l’indulgence en est une autre et le laxisme encore une autre. De même, le repentant devra accepter qu’il puisse y avoir de la casse : une relation peut être perdue à jamais, un poste, une notoriété, un ministère... aussi.

    Bien-aimés, quand nous avons charge d’âmes, le bien du groupe passe avant l’omerta sur certains comportements. En fermant les yeux sur des situations, vous n’aidez ni le responsable ni ses victimes potentielles. Que le Seigneur vous donne la sagesse et le discernement.

    Bonne réflexion

    Pasteur Claudy

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