• Jeudi 25 Avril 2024

    Mercenaire au berger ?

    Jean 10.12 et 13 (Traduction libre) – Le mercenaire, qui ne travaille que pour de l’argent n’est pas vraiment le berger ; les brebis ne lui appartiennent pas. Dès qu’il voit venir le loup, il se sauve en abandonnant les brebis. Le loup se précipite sur elles, il s’empare de quelques-unes et disperse le troupeau. Cet homme agit ainsi parce qu’il est payé pour faire ce travail et qu’il n’a aucun souci des brebis.

    L’autre jour, nous vous parlions des « mercenaires », gardiens de troupeau mais qui n’ont pour seule motivation que le profit que cela leur rapporte. Les mercenaires aiment les titres ronflants, cela leur confère un sentiment d’importance. Comme Jésus l’a dit, ils aiment les premiers sièges, les premières places où ils sont en vue (Matthieu 23.6). Ils leur manquent une chose essentielle : le cœur de Dieu pour ses brebis !

    Vous savez ce qui arrivera aux « mercenaires » : un jour le « loup » de la persécution les fera fuir. Chacun d’eux dira : « Je ne suis pas prophète, mais laboureur » (ou un ouvrier quelconque – Zacharie 13.4 et 5). Pensez-vous qu’ils seront en peine, en souci pour votre sort quand cela va chauffer pour leur popotin ? Ils vous abandonneront ! Comme Jésus l’a dit : « Ils agiront ainsi parce qu’ils n’ont aucun, je dis bien aucun amour pour les brebis ».

    Lors du réveil des Cévennes, communément appelé « Réveil des Huguenots », presque la totalité des pasteurs ont fui la France pour la Suisse à cause de la persécution, pour d’autres c’était pire car ils se sont laissés soudoyer, trahissant leurs anciens paroissiens. Ils ont laissé littéralement la communauté chrétienne sans berger. Le Seigneur a envoyé un puissant réveil prophétique qui s’est manifesté à travers des enfants et des hommes sans titres, nourrissant le peuple affamé de Paroles de Dieu. Tout ce que ces pasteurs exilés ont trouvé à faire, du moins dans leur majorité, c’était de critiquer ce formidable mouvement de l’Esprit.

    Chers enfants du Seigneur, brebis ayant un prix inestimable : celui de la vie du Fils de Dieu, soyez très prudents quant à qui vous suivez ! Ne laissez pas votre vigueur spirituelle être « sucée » par un « mercenaire », quelle que soit la poudre qu’il vous jette aux yeux. Asseyez-vous et réfléchissez : le « serviteur » que vous suivez est-il animé par le cœur de Dieu ? Même s’il fait preuve d’une certaine rigueur, manifeste-t-il la compassion et les fruits de l’Esprit que Dieu attend de chacun de ses serviteurs ?

    Bonne réflexion.

    Pasteur Claudy

    Source (Centre Apostolique EZ37M) https://wp.ez37m.com

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  • Mercredi 24 Avril 2024

    Changer le cours de l'histoire !

    Deutéronome 23.3 – L’Ammonite et le Moabite n’entreront point dans l’assemblée de l’Éternel, même à la dixième génération et à perpétuité.

    Cette mesure contre les Moabites que nous retrouvons dans la Loi de Moïse est la conséquence de l’attitude du roi Balak. Il avait refusé d’aider les Hébreux, il avait même essayé de soudoyer le prophète Balaam pour que celui-ci maudisse le peuple d’Israël. Il s’était levé en ennemi de l’Éternel et de son peuple.

    J’en arrive à la constatation que les sujets d’un gouvernement subissent les conséquences des choix de leurs dirigeants. C’est une réalité spirituelle, la malédiction atteint des peuples à cause du péché de leurs chefs. Quand un gouvernement promulgue des lois iniques, il plonge toute la population dans les ténèbres. Il en est de même pour les leaders chrétiens qui dévient de la vérité. Pourtant, il y a une possibilité de changer le cours de l’histoire.

    Ruth était Moabite. Elle a fait beaucoup plus que d’entrer dans l’assemblée de l’Éternel, elle est entrée dans la lignée du Messie. Le projet divin du salut de l’humanité est passé par ses entrailles. Quand elle a donné naissance à son fils Obed, elle a donné naissance à David et des générations plus tard à Jésus. Mais qu’a-t-elle fait pour changer le cours de l’histoire, la malédiction en bénédiction ?

    La première des choses c’est qu’elle s’est séparée de ce qui était sa malédiction. Elle s’est séparée de son peuple, de sa famille même, pour suivre sa belle-mère. Cela nous montre qu’il nous faut savoir trancher ce qui freine, bloque, empêche notre élan vers Dieu.

    La deuxième, c’est qu’elle a pris effet et cause pour l’Éternel et son peuple (Ruth 1.16). Si nous voulons être utilisés par Dieu pour changer le cours des choses, nous devons nous positionner d’une manière claire, radicale, sans compromis pour le Seigneur et sa cause. Nous devons faire nôtre ses desseins à Lui, ses projets à Lui, ses sentiments à Lui envers l’humanité mais aussi envers son peuple, son Église. Se positionner pour le Seigneur et ne pas aimer son Église est une aberration ! Ceci ne veut pas dire que nous n’avons pas un regard lucide sur les lacunes de celle-ci mais toute notre démarche pour changer les choses sera animée par l’amour.

    Enfin quand nous nous sommes sanctifiés (séparés, mis à part) et que nous sommes remplis de l’amour de Dieu, nous devenons des guerriers aguerris pour renverser les malédictions sur les peuples par l’intercession. Nous pouvons être celui ou celle par qui le Seigneur va frayer un chemin, une ouverture, une percée.

    Bonne réflexion.

    Pasteur Claudy

    Source (Centre Apostolique EZ37M) https://wp.ez37m.com

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  • Mardi 23 Avril 2024

    La perle rare !

    1 Corinthiens 1.27 et 28 – Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages ; Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes ; et Dieu a choisi les choses viles du monde et celles qu’on méprise, celles qui ne sont point, pour réduire à néant celles qui sont.

    L’élection de Dieu sera toujours quelque chose de surprenant ! Alors que le monde qui nous entoure prône l’élitisme, l’excellence et le surpassement de soi ; Dieu se choisit pour porte-parole des personnes folles, faibles, viles et méprisées. Avez-vous déjà réfléchi au pourquoi le Seigneur agit ainsi ?

    Une chose est sûre : ceux qui se sentent ainsi ne vont pas « rouler des mécaniques » et ils seront dans une totale dépendance de leur Seigneur. Dieu aimant faire éclater sa gloire, celle-ci sera d’autant plus éclatante quand le vase qui la transporte ne « paye pas de mine » ! Imaginez du papier journal, qui fait office de papier cadeau et qui contient des diamants. C’est la même chose : nous sommes le papier journal et la gloire de Dieu ce sont les diamants. Vu comme çà, chacun d’entre nous perd une taille au cou et deux aux chevilles. Mon but n’est pas de nous « démoraliser » mais de ramener les choses à leur juste valeur. Si tu te sens fou, faible, vil et méprisé... ah ah, tu es un bon candidat pour l’élection de Dieu.

    J’aimerais pourtant nous dire une vérité essentielle : ce que nous sommes a un prix inestimable. Imaginez que quelqu’un jette les diamants pour serrer sur son cœur le papier journal. Cela semble déraisonnable au plus haut point et pourtant, n’est-ce pas un peu ce que Dieu a fait pour nous. Jésus s’est « débarrassé » de ses diamants, sa gloire, pour se présenter comme « du papier journal », parce qu’Il voulait pouvoir serrer sur son cœur tous les papiers journal de la planète ! Il a même fait plus que cela : parce qu’Il s’est donné tout entier pour l’humanité, Dieu son Père, Lui a rendu ses diamants et Il Lui en a donné des millions d’autres pour mettre dans les papiers journal qu’Il serre sur son cœur. Avouez que c’est très fort !

    Mes bien-aimés, si vous étiez à la place du Créateur, combien seriez-vous prêts à miser sur votre vie ? Que lâcheriez-vous pour vous avoir pour l’éternité ? Dieu le Père a sacrifié sans aucune hésitation ce qu’Il avait de plus cher dans l’univers pour vous, pour toi. Et si nous faisions une relecture de la parabole de la perle de grand prix en pensant que la perle rare : c’est nous ! (Matthieu 13.46).

    Bonne réflexion.

    Pasteur Claudy

    Source (Centre Apostolique EZ37M) https://wp.ez37m.com

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  • Lundi 22 Avril 2024

    La fête de la vie !

    Ésaïe 35.1 – Le désert et le pays aride se réjouiront ; la solitude s’égaiera, et fleurira comme un narcisse.

    La fête chrétienne la plus importante pour moi est Pâque, commémoration de la résurrection du Seigneur. Quelle joie, quel bonheur que de savoir que notre Seigneur est vivant ! Oui, Jésus est vivant, Il vit ! Alléluia !

    Cependant, dans ton cœur, dans ta vie, cette vie n’est pas manifeste. Tout semble mort et la vie n’arrive pas à prendre le dessus. Parfois, la vie semble commencer à jaillir et patatra, c’est comme si tout était avorté. Tu crois, tu sais que le Seigneur est vivant et qu’Il est Celui qui donne la vie aux morts, c’est quelque chose qui est inscrit dans ton cœur et pourtant, rien et encore rien. Ta maison, qui devait avoir des allures de fêtes, n’est que tristesse à l’état de ton cœur. Tu veux que cela change, tu pries mais au fond de ton cœur, tu penses que tout cela est pour les autres, trop de fois ton espoir ayant été différé.

    Aujourd’hui pourtant, je veux te donner une Parole de consolation. Dieu n’a pas encore dit son dernier mot. Dans ton désert, qu’il soit physique, spirituel, relationnel, Dieu va faire quelque chose. Tu as cependant quelque chose à faire !

    Un jour, un serviteur de Dieu a reçu une vision du Seigneur. Il a vu en plein désert du Sahel un terrain où des arbres en grande quantité poussaient. Lui, avec d’autres, ont fait l’acquisition de ce terrain aride où tout semblait mort et la première chose qu’ils ont fait a été de clôturer ce terrain afin d’éviter que tous les animaux ne marchent dessus et dévorent ce qui pourrait commencer à pousser. Aujourd’hui, sur ce terrain, 100.000 arbres d’une centaine d’espèces différentes ont repris vie en plein désert ! Les oiseaux, également de différentes espèces, se nichent dedans. La vie a remporté la victoire !

    Á l’instar de ce terrain clôturé, tu dois garder ta pensée ; la protéger afin de ne pas y laisser entrer des choses mauvaises faisant une œuvre mauvaise, des pensées destructrices, de mort. Il est important également que tu laisses germer dans ton cœur la semence de vie qu’est la Parole de Dieu tel un jardin bien gardé de toute rancune, amertume, non pardon...

    N’oublie pas non plus que la vie et la mort sont au pouvoir de la langue. Alors dès aujourd’hui, décide et prononce des paroles de vie sur ton désert. N’aie plus peur d’y croire encore. Crois ! Et tu verras la gloire de Dieu.

    Avec toute mon affection.

    Pasteur Corinne

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  • Dimanche 21 Avril 2024

    Que regardes-tu ?

    Jean 5.2 – Or, à Jérusalem, près de la porte des brebis, il y a une piscine qui s’appelle en hébreu Béthesda, et qui a cinq portiques.

    Quelle histoire ! Et je vous invite à la méditer. Je ne peux m’empêcher de penser à toutes ces personnes abritées sous les portiques qui attendaient jour après jour leur miracle. Nous pouvons imaginer la frustration monter dans le cœur de toutes ces personnes qui n’avaient pas pu se jeter à temps dans la piscine quand l’eau était agitée afin d’être guéries. Cependant, elles demeuraient là, espérant toujours voir l’eau un tant soit peu bouger pour se jeter la première. Triste non ?

    Cette piscine, appelée piscine de Béthesda, avait cinq portiques. Les portiques étaient des sortes de colonnades sous lesquelles le peuple pouvait rester protégé du temps et de la chaleur du soleil. Les gens attendaient donc là, protégés, des heures, des jours, des mois, voire des années, afin de tenter de vivre la restauration dans leur âme et leur corps. Á l’instar de ces personnes, ne restons-nous pas parfois dans nos milieux protégés à attendre que le miracle se manifeste. Nous sommes là, à attendre et attendre encore ! Combien d’entre nous fixe la piscine ?

    Cette piscine peut représenter notre croyance pour recevoir la bénédiction. Cela peut être le serviteur untel, ayant un « grand ministère » qui viendra dans notre communauté, dans notre lieu et apportera enfin la solution à notre situation. Je me demande parfois ce qui se serait passé si toutes les personnes qui étaient autour de cette piscine avaient levé les yeux vers Jésus quand il s’est approché de cet homme qui, je vous le rappelle, était malade depuis 38 ans. Auraient-ils été tous guéris ? Je crois que oui car ils auraient enfin fixé leur regard sur Celui qui est la solution.

    Les cinq portiques peuvent aussi faire penser aux cinq sens. Ces cinq sens étaient leur semblant de sécurité pour visualiser la piscine à tout instant. Pourtant, nous ne sommes pas appelés à marcher par la vue ! 2 Corinthiens 5.7 nous dit : « Car nous marchons par la foi et non par la vue ». Ne devrions-nous pas être à l’écoute de la Parole de Dieu ? Romains 10.17 : « Ainsi la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole de Dieu ». Et si nous nous laissions toucher par Jésus ? Matthieu 8.3 : « Jésus étendit la main, le toucha... ». De plus, le Seigneur nous invite à goûter à sa bonté ! 1 Pierre 2.3 : « Si vous avez goûté que le Seigneur est bon ». Quant à sentir : La bonne odeur vient du sacrifice de Christ, « Christ, qui nous a aimés, et qui s’est livré Lui-même à Dieu pour nous comme une offrande et un sacrifice de bonne odeur » (Éphésiens 5.2).

    Vous remarquerez que quand Jésus va à la rencontre de cet homme, Il lui demande s’il veut être guéri. Question surprenante, vous ne trouvez pas ? Réponse encore plus surprenante, celle de cet homme qui explique qu’en fait, il n’arrive jamais à aller assez vite pour plonger dans la piscine et ainsi être guéri. Cet homme avait toujours les regards sur la piscine. Pourtant Jésus, le Seigneur des seigneurs, était là devant lui avec la solution, la guérison.

    Aujourd’hui, le Seigneur s’arrête sur ton chemin. Détourne ton regard de la piscine et écoute-Le te dire : « Veux-tu être guéri, veux-tu être restauré ? ». Ne commence pas à lui expliquer tout ce qui t’empêche de vivre cette bénédiction mais écoute-Le te dire cette Parole : « Lève-toi, prend ton lit et marche ».

    Ne reste plus là à attendre, ne sois plus prisonnier de tes sens (tes colonnades), de ton semblant de sécurité, ne fixe plus la piscine mais regarde à Jésus, lève-toi ! Ne reste plus couché sur ce lit de souffrances, de désolations et marche ! Marche, avance, ne manque plus le but. C’est le temps pour toi d’entrer dans ta véritable destinée.

    Bonne réflexion.

    Pasteur Corinne

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  • Samedi 20 Avril 2024

    Où sont les hommes ?

    1 Samuel 14.6 – Jonathan dit au jeune homme qui portait ses armes : « Viens, et poussons jusqu’au poste de ces incirconcis. Peut-être l’Éternel agira-t-il pour nous, car rien n’empêche l’Éternel de sauver au moyen d’un petit nombre comme d’un grand nombre ».

    Juges 6.11 – Gédéon, son fils, battait du froment au pressoir, pour le mettre à l’abri de Madian.

    La doctrine chrétienne nous enseigne que Jésus était vrai Dieu mais aussi vrai Homme. J’aime bien cette expression : vrai Homme. Si vous voyez ce que je veux dire, Jésus n’étais pas une femmelette. Il s’est opposé à l’hypocrisie religieuse de son temps avec un aplomb assez déconcertant. Il a pris la défense de la femme adultère, de la femme pécheresse chez Simon le lépreux, des enfants qui voulaient s’approcher de Lui, de ses disciples dans le jardin de Gethsémané... Jésus avait le profil d’un grand Libérateur ! Il avait de l’audace et du courage, n’hésitant pas à dire ce qui devait être dit : Il était venu libérer les captifs ! Mais qu’elle est la relation avec nos deux textes ?

    J’ai voulu mettre en contraste l’état d’esprit de deux hommes : Jonathan et Gédéon. La situation était la même, tous deux étaient sous la menace d’un Oppresseur. Jonathan voyait le problème, sa fougue le poussait à l’action, même seul contre l’armée ennemie, il n’attendait pas spécialement une « prophétie », il avait confiance que le Seigneur l’accompagnerait dans sa détermination. Pas étonnant que David était profondément attaché à son âme.

    Gédéon vivait dans la peur, il battait le froment dans une cuve à vin, en cachette. Il devait ressasser sur son cœur les anciens exploits de l’Éternel et prier dans ce sens : « Mais tu es où Éternel, Tu ne fais rien ! » Vous connaissez la réponse de l’ange de l’Éternel : « Va... et délivre Israël ! »

    Voici le témoignage fait aux premiers disciples : « Ces gens, qui ont bouleversé le monde, sont aussi venus ici. » (Actes 17.6). Oui mes bien-aimés, le Seigneur nous demande de bouleverser le monde ! Il ne nous demande pas de prier seulement mais aussi d’aller avec la force que nous avons et de délivrer les opprimés, de libérer les captifs ne fusse qu’en étant une bouche pour le muet (Proverbes 31.8). Où sont les vrais hommes... de Dieu ? Combien de temps allons-nous tourner en rond dans la cuve à vin en marmonnant : « Ah Seigneur, avant Tu faisais des miracles mais aujourd’hui c’est dur. » L’Esprit du Seigneur est sur toi, sur moi pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux... pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté, et aux prisonniers la délivrance (Ésaïe 61.1).

    Bonne réflexion.

    Pasteur Claudy

    Source (Centre Apostolique EZ37M) https://wp.ez37m.com

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  • Vendredi 19 Avril 2024

    La paix à un prix !

    Jean 19.8 – Quand Pilate entendit cette accusation, il fut encore plus effrayé.

    L’histoire retiendra que Pilate fut un homme lâche, laissant un innocent être condamné à mort après un semblant de procès des plus injustes ! Pilate était gouverneur romain, il représentait l’autorité et il avait le pouvoir de faire relâcher Jésus. Il avait même le pouvoir de fermer la bouche à ses détracteurs. Que s’est-il passé dans le cœur de cet homme ?

    Les Juifs n’ont jamais été un peuple facile, résistants dans l’âme, la situation à Jérusalem était relativement explosive. Pilate avait peur d’eux, peur d’une insurrection, d’une émeute, d’une escalade de violence. Il me fait penser à ces politiques d’aujourd’hui qui ne savent pas se positionner pour la justice à cause de la crainte ! Ils préfèrent promulguer des lois « démocratiques » qui lèsent de plus en plus les victimes au profit des criminels, le sentiment d’impunité les poussant toujours davantage dans la délinquance.

    Mes bien-aimés, ma réflexion c’est que la « paix » a un prix, celui de la prise de position. Le chemin vers la justice n’est certes pas le plus facile mais tôt ou tard, le manque de prise de position claire, sera d’un tribut encore plus lourd.

    Cette façon d’agir se retrouve partout dans notre société ! Les parents délaissent l’éducation de leurs enfants pour avoir la « paix ». Les travailleurs subissent les pressions économiques de la mondialisation par crainte de perdre leur emploi, abandonnant les acquis des combats de leurs prédécesseurs. Les forces de l’ordre n’osent plus s’aventurer dans certains quartiers chauds et même si elles envisageaient de le faire, elles seraient abandonnées par leur hiérarchie...

    Tout cela pour nous dire, à nous enfants de Dieu, qu’il devient urgent que nous soyons libérés de nos craintes afin d’être des témoins de la justice de Dieu. La politique des trois petits singes : ne rien entendre, ne rien dire et ne rien voir, est indigne d’un peuple, élu par Dieu, pour être lumière du monde et porte-parole d’un Évangile libérateur. Clamons haut et fort les injustices du monde qui nous entoure, soyons fermes dans nos convictions, montons au créneau s’il le faut. Si l’Église ne cherche pas, à l’instar d’un Martin Luther King, à changer les choses, qui le fera ?

    Bonne réflexion.

    Pasteur Claudy

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  • Jeudi 18 Avril 2024

    Nouveau tremplin !

    Michée 7.7 à 9 – Pour moi, je regarderai vers l’Eternel, Je mettrai mon espérance dans le Dieu de mon salut ; mon Dieu m’exaucera. Ne te réjouis pas à mon sujet, mon ennemie ! Car si je suis tombée, je me relèverai ; si je suis assise dans les ténèbres, l’Éternel sera ma lumière. Je supporterai la colère de l’Éternel, puisque j’ai péché contre Lui, Jusqu’à ce qu’Il défende ma cause et me fasse droit ; Il me conduira à la lumière, et je contemplerai sa justice.

    Il y a beaucoup d’espérance dans ce texte malgré qu’il se situe sous l’Ancienne Alliance. La chute, le fait de céder, de se prendre une « gamelle » n’a jamais été et ne sera jamais, pour Dieu, un point de non-retour. L’Éternel utilise nos échecs pour nous parfaire, nous éduquer, nous corriger, nous pousser vers l’avant... afin d’atteindre le but. La destinée d’un enfant de Dieu qui tombe, pour quelque raison que ce soit, c’est de se relever et repartir de plus belle. Malheureusement, les railleries de l’ennemi, trop souvent propagées par les chrétiens légalistes, découragent, culpabilisent, anéantissent celui qui a chuté !

    Un jour, dans un livre, j’ai trouvé cette phrase remarquable : « Un échec compris est un tremplin vers une nouvelle réussite ». Á vrai dire, je suis convaincu que nous apprenons davantage de nos erreurs que de nos succès. Lors de mon parcours terrestre, j’ai rencontré beaucoup de personnes : parmi elles, les plus compatissantes, les plus prévenantes, les plus altruistes, les plus humbles sont celles qui ont vécu plusieurs échecs mais qui ont trouvé la force de se relever !

    Bien-aimé, peut-être que ce matin, tu es complètement découragé parce que cela fait longtemps que tu es tombé et que tu n’as pas trouvé la force de te relever. Tu as l’impression que Dieu t’a définitivement abandonné. Tu vis dans le remord jour après jour, répétant sans cesse : « Si j’avais su » ! J’aimerais te dire que la « colère » de l’Éternel a une fin et qu’Il prendra ta défense et te fera droit. La lumière du bout du tunnel pointe, regarde bien et lève-toi ! Secoue le joug de la culpabilité et prends ce nouveau tremplin qui s’offre à toi.

    Bonne réflexion.

    Pasteur Claudy

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  • Mercredi 17 Avril 2024

    Un livre extraordinaire !

    Deutéronome 17.19 – Elle (une copie de la Loi) restera auprès de lui, et il la lira tous les jours de sa vie, pour apprendre à craindre le Seigneur son Dieu...

    Le Seigneur a toujours fortement encouragé la lecture de sa Parole. Notre verset du jour était une recommandation pour le futur roi d’Israël, mais nous nous rappelons aussi son « conseil » à Josué pour qu’il réussisse dans ses entreprises (Josué 1.7). Le Seigneur Jésus ajoute encore : « Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres » (Jean 8.31 et 32). Nous insistons souvent sur ce sujet : méditer la Parole de Dieu, mais cela est d’une importance extrême.

    Méditer la Parole de Dieu nous aide à « apprendre » Dieu. Sa Parole est un puissant révélateur. Le Seigneur s’y dévoile, s’y révèle, se met à nu à nos regards émerveillés.

    Méditer sa Parole nous enseigne tout ce que nous devons savoir pour vivre une vie harmonieuse et équilibrée parce qu’elle nous révèle qui nous sommes. La Bible est remplie de sagesse pour nous aider à réussir notre vie, même si ce n’est pas spécialement pour réussir dans la vie.

    Demeurer dans la Parole nous libère, nous métamorphose, nous transcende, nous explique comment passer du statut de « simple mortel » au statut de fils ou de fille bien-aimés pour l’éternité.

    Méditer la Parole nous donne de l’intelligence, une volonté ferme et une force émotionnelle extraordinaire. Il y aurait tant à en dire.

    Aujourd’hui, tu vas démarrer ta journée avec quoi ? Le journal, les post Facebook, les cours de la bourse, ton horoscope, les infos télé ou radio, les commérages du coin... ou par une Parole te concernant « tombée » des lèvres du Tout-Puissant ? L’atmosphère de ta journée dépendra en grande partie de ce choix ! Ah si seulement tous les enfants de Dieu pouvaient chérir cette Parole éternelle, tant de souffrances et de drames pourraient être évités !

    Bonne réflexion.

    Pasteur Claudy

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  • Mardi 16 Avril 2024

    Appuyés sur le coussin de la promesse !

    Jean 17.12 (Traduction libre) – Pendant que j’étais avec eux, je les gardais par ton divin pouvoir, celui que tu m’as accordé. J’ai veillé, et aucun d’eux ne s’est perdu, sauf celui qui devait se perdre pour que s’accomplisse l’Écriture.

    Jésus a prononcé ces mots dans ce que l’on appelle la prière sacerdotale. Toutes les paroles que Jésus a prononcées ont un sens prophétique. Quelques instants plus tard, le diable va essayer néanmoins de contredire cette parole : Jésus va être arrêté. Dans la logique des choses, ses disciples devaient l’être aussi, ce qui aurait été leur « perte ». Imaginez la scène : une troupe de soldats aguerris viennent dans le jardin pour arrêter le Seigneur. Pierre dégaine son glaive et frappe un garde au visage et le blesse. Pourtant, malgré ce geste « suicidaire », il arrive à s’enfuir et s’en sort indemne, ainsi que tous les disciples. Plus, il est reconnu comme le suspect de cet acte « criminel » mais il n’est pas arrêté (Jean 18.26).

    Ma réflexion c’est : quand Dieu dit quelque chose, rien ne pourra venir démentir sa Parole et elle s’accomplira en son temps. Je pense aussi à cet épisode de la vie de Moïse : il vient annoncer, de la part de l’Éternel, la délivrance aux Hébreux et ceux-ci voient leur esclavage s’alourdir davantage, Pharaon augmentant leur charge de travail (Exode 5.6 et 7). Pourtant, les enfants d’Israël seront libérés de cet esclavage.

    Mes bien-aimés, le Seigneur vous a parlé. Il a prononcé des Paroles prophétiques sur votre vie, ne doutez pas de sa capacité à les accomplir. Le diable vous fait la guerre ! Il essaye de « démontrer » que la Parole de Dieu n’est pas la vérité. Il fait tourbillonner le vent de la tempête sur le lac de votre vie pour créer en vous la peur. C’est le roi de l’intimidation. Ne vous débattez pas ! Restez dans le repos de la confiance, votre tête appuyée sur le coussin de la promesse de votre Dieu. Il avait, Il a et Il aura toujours le dernier mot. Pierre a été épargné et il a pu accomplir son grand ministère apostolique. Les Hébreux sont sortis libres du pays d’Égypte et Pharaon a été « éradiqué ». Les promesses de Dieu envers toi sont « oui et Amen » et elles s’accompliront, cela ne peut pas être autrement.

    Bonne réflexion.

    Pasteur Claudy

    Source (Centre Apostolique EZ37M) https://wp.ez37m.com

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