• “Elie était un homme de la même nature que nous : il pria avec instance pour qu’il ne plût point, et il ne tomba point de pluie sur la terre pendant trois ans et six mois” (Jacques 5.17).

     

    Ce texte de l’épître de Jacques mentionne Elie comme étant un exemple d’homme de prière. Nous aurions pu citer bien d’autres hommes ou femmes de prière, mentionnés dans la Bible, tels Abraham, Moïse, David, Daniel, Anne etc. mais nous resterons sur ce rappel de l’efficacité de la prière d’Elie. Pourquoi prendre cet exemple ? Parce qu’il est précisé qu’Elie était un homme de la même nature que nous. Parfois nous pourrions penser que l’efficacité dans la prière n’est réservée qu’à des hommes et des femmes très spirituels, hors du commun des croyants. Mais non il n’en n’est pas ainsi ! Elie était comme nous. Il avait ses points forts et ses points faibles. Il était capable de défier les prophètes de Baal sur le mont Carmel et peu de temps après fuir devant les menaces de Jézabel. Nous nous sentons proches de cet homme, conscients que nous sommes comme lui, avec des élans de zèle et de foi, suivis de temps de découragements. Nous avons nos hauts et nos bas, comme Elie. Alors son exemple de persévérance nous encourage. «Il pria avec instance !» Alors que la sécheresse ruinait le pays, il pria avec persévérance pour qu’il pleuve, et Dieu envoya la pluie. Parfois nous pouvons connaître des temps de sécheresse spirituelle, le ciel est fermé, autour de nous nous voyons le découragement et la lassitude. Que nous reste t-il ? Il nous reste la ressource de la prière. Elie a prié avec persévérance et Dieu est intervenu. Parfois, il peut nous arriver de céder du terrain, de fuir, de nous décourager, de faire même marche arrière, mais souvenons-nous que le chemin de la prière c’est celui qui nous permet de relever la tête, de retrouver l’espoir, de reprendre la route. Cette persévérance nous la retrouvons chez une femme mentionnée dans les évangiles. La prière instante de la femme grecque, syro-phénicienne, fut suivie de la délivrance de sa fille (Marc 7.24/30).

    Un conseil pour ce jour :

    Vous traversez des moments difficiles et cela dure depuis longtemps, alors comme cette femme et Elie, ne baissez pas les bras, persévérez dans la prière, croyez que Dieu n’a pas dit son dernier mot. Il vous aime.

    Paul Calzada

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  • "Vous demandez, et vous ne recevez pas, parce que vous demandez mal, dans le but de satisfaire vos passions" (Jacques 4.3).

     

    Je suppose qu’il vous est arrivé de dire à vos jeunes enfants, qui demandaient quelque chose : "Je n’entends pas", non parce que vous étiez sourds, mais parce qu’ils demandaient mal. Il manquait les mots magiques : "S’il te plaît" ou "merci".

    Dans ce verset, Jacques nous dit qu’il peut nous arriver également de demander mal. Non seulement parce que nous n’emploierions pas des formules de politesse, mais parce que nous ne demanderions pas avec de bonnes motivations. 

    Un chrétien, désireux de voir les païens des pays lointains être sauvés, commença à prier pour leur salut en ces termes : "Seigneur, sauve les païens".

    Au bout d’un certain temps, il s’est aperçu qu’il demandait à Dieu de faire, sans que les croyants s’impliquent. Alors il modifia le contenu de sa requête, et pria en disant : "Seigneur envoie des missionnaires, afin qu’ils évangélisent les païens, et que ceux-ci se convertissent". 

    Par la suite, il continua de prier, mais en se sentant lui-même responsable. Il commença à dire : "Seigneur, si tu n’as personne qui soit prêt à aller, alors me voici disponible pour aller".

    En persévérant dans la prière, il changea encore sa requête en disant : "Seigneur, tu sais que je désire sincèrement que les païens soient sauvés, si je ne suis pas celui que tu veux pour les évangéliser, s’il te plaît, choisis-en un autre".

    Finalement il pria en disant : "Seigneur, envoie qui tu voudras envoyer, et si quelqu’un est appelé mais n’a pas les ressources financières pour partir, je veux prendre part à son soutien, sans que mon nom figure sur la liste des donateurs, la seule chose que je désire, c’est que les païens te connaissent".

    Nous observons comment la forme et l’esprit de la prière ont évolué chez cet homme. Que s’est-il passé ? Il s’est rendu compte, qu’il demandait mal. D’abord il demandait à Dieu de faire, alors que Dieu nous a dit : "Allez". Ensuite il s’est aperçu qu’il demandait que d’autres fassent, mais pas lui. Quand il l’a remarqué, il s’est impliqué lui-même, mais avec un léger sentiment d’être l’homme de la situation. Enfin il s’oublie totalement, tout en s’impliquant, et la modestie, l’amour, le don de soi, sont les motivations qui sous-tendent sa prière.

    Ma prière en ce jour :

    Apprends-moi Seigneur à prier selon ta volonté, avec des sentiments et des motivations qui t’honorent. Amen !

    Paul Calzada

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  • "Priez sans cesse" (1 Thessaloniciens 5.17).

     

    Au travers de deux paraboles, Jésus souligne l’importance de prier sans se relâcher. Nous trouvons ces deux belles histoires dans l’évangile de Luc (Luc 11.5/8 et Luc 18.1/8). Dans ces deux textes, Jésus rappelle que la persévérance est essentielle lorsque nous prions.

    Dans le texte vu précédemment, Paul dit aux Éphésiens : "Faites en tout temps…toutes sortes de prières" (Éphésiens 6.18). Tous ces passages de la Bible, et bien d’autres encore, nous montrent combien il est important d’entretenir une communion constante avec Dieu par Jésus. Prier sans cesse n’est pas une récitation ininterrompue de pétitions et demandes en tous genres. Ce n’est pas dire et redire sans interruption, tout ce que nous pensons que Dieu devrait faire.

    Prier sans cesse, c’est respirer Dieu. C’est comme aimer un être cher, que nous soyons près de lui, ou pas, nous ne cessons de l’aimer. Prier sans cesse, c’est avoir une relation d’amour avec Dieu. Notre esprit reste en communion avec lui quoi que ce soit que nous fassions.

    Louis Schweitzer a dit : «Prier, c'est d'abord donner du temps à Dieu.» Nous avons tous entendu cet adage : «La prière est la respiration de l’âme». J’aime bien cette image car elle nous renvoie à une réalité qui échappe à notre conscient. Nous respirons jour et nuit (sans cesse), sans que nous en soyons conscients. La respiration traduit une réalité de vie. Je vis parce que je respire, et je respire parce que je vis. Nous n’avons aucun effort à faire pour respirer. De même lorsque notre vie est cachée en Christ, nous n’avons aucun effort à faire pour prier. Notre intimité avec Dieu est déjà une prière. Elle peut prendre diverses formes comme la louange, l’adoration, l’humiliation, l’intercession...mais quelle que soit la forme elle découle de notre communion avec Dieu.

    Il est évident, que le fait de dire à un mort : «respirez sans cesse» ne le ramènera pas à la vie. De même cela n’a aucun sens de dire à quelqu’un qui n’a pas reçu la vie divine par Jésus-Christ : «Priez sans cesse». Il faut d’abord que Christ vive en nous, et alors la prière devient respiration de l’âme. A deux reprises, le prophète David parle de cette constance dans la prière : "J’ai constamment l’Éternel sous mes yeux ; quand il est à ma droite, je ne chancelle pas" (Psaumes 16.8). Et : "Je tourne constamment les yeux vers l’Éternel..." (Psaumes 25.15). Il relie cette constance au fait de porter ses regards sur Dieu. Non pas au fait de parler à Dieu, mais de le regarder avec les yeux du cœur.

    Un conseil pour ce jour :

    Ne considérez pas la prière comme une attitude, mais comme l’expression de la vie de Dieu en vous. Laissez Dieu vivre en vous et vous saurez alors ce que signifie : "Priez sans cesse".

    Paul Calzada

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  • "Quand un malheureux crie, l'Éternel entend, et il le sauve de toutes ses détresses" (Psaume 34.7).

     

    L’angoisse, la dépression, le découragement, la peur, la tristesse peuvent fondre sur nos vies en diverses circonstances. Que faire ?

    On raconte qu’un jour, le célèbre compositeur Haydn était en conversation avec deux de ses amis. Ils parlaient de leur différente façon de réagir face à la tristesse et à la déprime.

    L’un de ses amis disait : "Quand je me sens mal, découragé et triste, je prends un verre de cognac, et cela me réconforte !"

    L’autre disait : "Moi, ce que je fais, c’est de prendre mon violon et de jouer. Il n’y a rien comme la musique pour me remonter le moral et alléger ma peine".

    Haydn leur dit : "Pour ma part, quand je me sens triste, je prie le Seigneur. Nul n’est semblable à lui pour consoler et restaurer mon âme".

    Voilà trois démarches possibles : s’enivrer pour oublier, se plonger dans une intense activité, ou prier ! Un ancien cantique disait : "Es-tu lassé, rempli de tristesse ? Dis tout à Jésus ! Son cœur est ouvert à ta voix sans cesse. Oh ! Dis tout à Jésus ! Il peut comprendre, il aime à t’entendre. Il voit tes yeux rougis par les larmes… Il connaît ton cœur, il sait tes alarmes… Et pour demain ce que tu redoutes : Dis tout à Jésus !"

    Des siècles avant Haydn, le roi David, plongé dans un abîme de tourments, a dit : "Dans ma détresse, j’ai invoqué l’Eternel, j’ai crié à mon Dieu ; il a entendu ma voix…" (Psaume 18.7).

    Au travers de tous les siècles, des hommes et des femmes, aux heures sombres de leur vie, ont prié Dieu, et ont expérimenté son secours.

    Il existe divers numéros d’urgence pour répondre à des situations dramatiques. Non seulement le SAMU, les pompiers, ou la police, mais aussi divers numéros pour les femmes battues, les enfants maltraités etc. Cela est une bonne chose. Mais parfois, pour diverses raisons, l’appel n’est pas entendu ; la ligne est coupée, et il n’y a pas d’interlocuteur.

    Sachez que la ligne du ciel n’est jamais encombrée.

    Un conseil pour ce jour :

    A l’heure où vous-même passez par l’angoisse, le découragement, la tristesse, la dépression… adressez-vous à Dieu. Vous verrez quelle extraordinaire bénédiction procure ce temps de communion avec votre créateur.

    Paul Calzada

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  • "Faites en tout temps par l’Esprit toutes sortes de prières et de supplications. Veillez à cela avec une entière persévérance..." (Éphésiens 6.18)

     

    Que signifie prier par l’Esprit ?

    Dans l’épître aux Corinthiens, l’apôtre parle de deux manières de prier : «Je prierai par l’esprit, mais je prierai aussi avec l’intelligence...» (1 Corinthiens 14.15). Il précise que prier par l’esprit, c’est parler en langues : "Si je prie en langue, mon esprit est en prière mais mon intelligence demeure stérile" (1 Corinthiens 14.14). La prière par l’esprit est donc une prière inspirée par le Saint-Esprit.

    L’apôtre précise encore : "De même aussi l’Esprit nous aide dans notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu’il nous convient de demander dans nos prières. Mais l’Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables ; et celui qui sonde les cœurs connaît quelle est la pensée de l’Esprit, parce que c’est selon Dieu qu’il intercède en faveur des saints" (Romains 8.26/27).

    Nous sommes certainement plus enclins à prier avec notre intelligence, mais il a plu à Dieu de nous assister dans la prière, par le Saint- Esprit. Apprenons à accepter et à utiliser cette divine assistance. Voici trois formes de prières que l’Esprit peut nous inspirer :

    Premièrement, des prières prophétiques : L’Esprit communique à notre esprit des sujets qui nous sont surnaturellement révélés. Notre esprit reçoit cette révélation, et nous prions avec nos mots pour le besoin qui nous a été  révélé. C’est le cas d’Ananias allant prier pour Saul de Tarse (Actes 9.10/19).

    Deuxièmement, des prières en langues mentionnées par l'apôtre Paul, dans l'épître aux Corinthiens (1 Corinthiens 14.14/15). Bien qu’incompréhensible à notre intelligence, le parler en langues est un des moyens par lequel nous adressons à Dieu des prières qu’il comprend, mais surtout qui sont dans sa volonté puisque inspirées par le Saint-Esprit. (1 Corinthiens 14.2 et 28).

    Troisièmement, des soupirs inexprimables de l'Esprit Saint, dans notre âme (Romains 8.26/27). Parfois les mots nous manquent, mais Dieu comprend les soupirs de notre âme : "Mes soupirs ne te sont point cachés" (Psaume 38.10).

    Prier par l’Esprit, c’est être certain d’exprimer des prières, même si nous ne les comprenons pas toujours, qui correspondent le mieux à la pensée de Dieu.

    Un conseil pour ce jour :

    Ne vous contentez pas de redire des prières apprises par cœur. Soyez remplis du Saint-Esprit, et apprenez à le laisser inspirer vos prières.

    Paul Calzada

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  • "Tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai" (Jean 14.13/14).

     

    L’une des dernières recommandations de Jésus, concernant la prière, fut de rappeler à ses disciples qu’ils avaient un crédit ouvert, en son Nom. Dans ce texte, à deux reprises, il insiste sur cette vérité centrale : «Demandez en mon nom.»

    Pourquoi cette insistance ? Parce que Jésus veut nous rappeler que nous n’avons, nous-mêmes, aucun crédit auprès du Père. Le seul crédit dont nous pouvons nous prévaloir, c’est celui de Christ. Nous ne saurions mériter quoi que ce soit. Lorsque nous prions, nous devons nous confier uniquement dans les mérites de Christ.

    Prier au nom de Jésus n’est pas une formule magique. Nous pouvons employer la formule comme une formule de politesse, mais au fond de nous-mêmes nous pouvons penser que notre dévotion, notre ferveur, notre consécration, notre zèle, nos jeûnes, nos mérites sont une clé pour l’exaucement. Dans ce cas, nous pouvons employer la formule, mais elle sera inefficace. Ce n’est pas la formule qui compte, mais la réalité de la place que Jésus a dans nos vies.

    Si quelqu’un vous fait cadeau d’une voiture dernier cri, ne pourrait-il pas vous offrir aussi le plein de carburant avec la voiture ? Dieu nous ayant donné ce qu’il avait de plus cher, son propre Fils, nous donne également toutes choses avec lui. C’est ce que déclare l’apôtre Paul : "Si Dieu nous a donné son Fils, comment ne nous donnerait-il pas toutes choses avec lui ?" (Romains 8.32).

    Quand nous sommes pleinement conscients de ne rien mériter, et que nous nous fondons uniquement sur les mérites de Jésus, alors nous pouvons nous prévaloir du nom de Jésus.

    L’expression : «au nom de Jésus» n’est pas un sésame opérant par lui-même, en dehors de ce que vous êtes. Dans le livre des Actes, nous voyons que certains hommes voulurent utiliser cette expression, alors qu’ils n’étaient pas à Christ, et cela tourna à leur confusion (Actes 19.13/16). Ce récit nous invite à la plus grande prudence, afin de ne pas employer cette formule sans bien prendre conscience de la place que Jésus a dans notre vie.

    Dieu ne s’y trompe pas, il sait quelle est la foi que vous placez en Jésus. Il sait si Jésus est réellement votre Seigneur et Sauveur.

    Une décision pour ce jour :

    Sachant qu’en Jésus, Dieu m’ouvre un crédit illimité, je décide de confier ma vie au Seigneur Jésus, et c’est en son nom que je veux prier le Père.

    Paul Calzada

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  • "Car c’est à toi qu’appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. Amen !" (Matthieu 6.13).

     

    Jésus termine, le modèle de prière du "notre Père", par cette magnifique doxologie. La prière, enseignée par Jésus, commence avec Dieu et finit avec Dieu.

    Le Seigneur nous invite, lorsque nous prions, non seulement à mettre Dieu en premier, mais également à lui rendre la gloire à la fin de toute requête.

    La prière n’est pas une litanie de demandes, mais elle est entourée de la gloire divine. La prière n’a pas d’autre objet que celui-là : Chercher la gloire de Dieu.

    Il est essentiel de ne pas séparer la fin du "notre Père" de son commencement. La prière débute par «notre Père», c'est-à-dire cet être créateur qui nous aime, qui nous accueille, qui nous écoute, qui vient à notre secours, qui nous pardonne et nous délivre, et elle se termine par le rappel que ce «Père» est aussi le Roi des rois, le Seigneur de gloire, auquel nous nous soumettons.

    Rappeler son règne, sa puissance et sa gloire, c’est ainsi accepter sa souveraineté. Nous n’avons pas d’autre exigence que celle de dire, comme Jésus à Gethsémané : "Non pas ce que je veux mais ce que toi tu veux" (Luc 22.42).

    Certains pourraient être enclins à ne voir en Dieu qu’un Père aimant, plein de tendresse et de miséricorde, prêt à accepter toutes les demandes de ses enfants, au point d’en oublier que Dieu est aussi le Maître. C’est ce que le Seigneur a dû rappeler à l’apôtre Paul qui priait pour être délivré d’une "écharde dans sa chair". En cette circonstance, Dieu lui a dit : "Ma grâce te suffit" (2 Corinthiens 12.8/9).

    Parfois, nous entendons certains discours culpabilisateurs, du genre : "Ta maladie ne glorifie pas Dieu" ; ou encore : "Un chrétien ayant la foi doit être guéri" ; et ajoutons : "Dieu veut que tu sois prospère, et si tu es dans la pauvreté, ce n’est pas normal" ... Il est important de rappeler que la prière n’est pas le moyen d’obtenir tout ce que nous désirons, la prière est aussi un acte de foi en la souveraineté de Dieu. N’oublions jamais, que ce que Dieu veut pour nous, est bien meilleur que ce que nous, nous voudrions.

    Ma prière en ce jour :

    Seigneur, je proclame avec foi que tu es le roi de ma vie. Je crois en ta souveraineté qui prévoit ce qui est le meilleur pour moi, afin que tu sois glorifié en tout. Amen !

    Paul Calzada

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  • "Garde-nous de céder à la tentation, et surtout, délivre-nous du diable" (Version du Semeur Matthieu 6.13).

     

    Cette prière exprime notre besoin de dépendre du secours de Dieu. Nous avons besoin de manière cruciale de Dieu. Nous sommes conscients que nous ne pouvons pas nous appuyer sur notre propre capacité à résister à la tentation, et à tenir bon dans les épreuves. Nous comptons entièrement sur le secours divin pour être préservés, protégés, secourus. Or, c’est dans la pleine conscience de notre faiblesse que se trouve la force : "Quand je suis faible, c’est alors que je suis fort" (2 Corinthiens 12.10).

    Nous retrouvons cette pensée de l’assistance divine dans cette promesse : "Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d’en sortir, afin que vous puissiez la supporter" (1 Corinthiens 10.13).

    Lorsque nous disons : "Ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du mal", nous montrons que nous lui faisons totalement confiance, que nous croyons dans sa souveraineté, qu’il dirige et contrôle toutes les situations, et que nous sommes soumis à sa volonté souveraine. Or, l’Ecriture nous promet, que la meilleure manière de triompher du diable, c’est de se soumettre à Dieu : "Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il fuira loin de vous" (Jacques 4.7). En nous soumettant à la souveraineté de Dieu, nous sommes délivrés du malin.

    Le diable est à l’origine de la tentation. L’expression : «délivre-nous du malin», signifie : «délivre-nous du diable» ! Le diable, n’est-il pas également appelé le tentateur, comme nous le voyons dans le récit de la tentation de Jésus : "Le tentateur, s'étant approché, lui dit... " (Matthieu 4.3). Paul utilise le même nom pour désigner le diable : "Ainsi, dans mon impatience, j'envoyai m'informer de votre foi, dans la crainte que le tentateur ne vous eût tentés, et que nous n'eussions travaillé en vain" (1 Thessaloniciens 3.5). Le tentateur cherchera par tous les moyens à vous détruire, n’hésitez pas à appeler Dieu à votre aide. Vous pourrez expérimenter ce que dit le psalmiste : "C’est lui qui me délivre du filet de l’oiseleur" (Psaume 91.3).

    Un conseil pour ce jour :

    Ne cherchez pas à triompher des tentations en vous appuyant uniquement sur votre force, votre volonté, vos ressources. Prenez conscience de vos limites, et, avec foi,  faites cette prière à Dieu : "Délivre-moi du mal". Considérez que Dieu est avec vous ; il combat avec vous, et pour vous. Or, comme le dit Jean : "Celui qui est en nous est plus grand que celui qui est dans le monde" (1 Jean 4.4).

    Paul Calzada

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  • "Ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du malin" (Matthieu 6.13).

     

    La dernière requête mentionnée dans le nôtre Père est en relation avec le besoin que nous éprouvons d’être délivrés du mal. Il est important de souligner, que cette demande de délivrance du mal n’est pas la première des choses demandées. Comme cela a été dit, la prière nous invite à porter premièrement notre attention sur Dieu, ensuite, dans un deuxième temps, Jésus nous enseigne à présenter nos besoins avec humilité, avec confiance, avec un cœur attentif aux besoins de ceux qui nous entourent, et ce n’est qu’après ces priorités, que nous réclamons le secours de Dieu face au mal.

    Le «mal» n’est pas une abstraction, mais il désigne une personne, Satan, le méchant, le diable, celui qui veut contrecarrer le dessein de Dieu en notre faveur. S’il est vrai que la prière nous amène sur le terrain de la confrontation avec «le mal», Jésus place cette notion de confrontation, ou de combat spirituel à la fin.

    Il existe aujourd’hui certains courants, dans les milieux évangéliques, qui font du combat spirituel une priorité absolue. Ils n’ont que cette notion à présenter. Sans nier la nécessité d’une prière qui nous fasse entrer dans cette réalité du combat spirituel, il convient de savoir laisser les priorités là où Jésus les a mises.

    Que nous ayons besoin du secours divin pour triompher du mal, c’est une évidence. Jésus l’a, lui-même, demandé à Dieu pour nous : "Je ne te prie pas de les retirer du monde, mais de les préserver du mal" (Jean 17.15).

    Que signifie cette requête: "Ne nous induis pas en tentation" ? Dieu est-il à l’origine de la tentation ? Dans l’épître de Jacques, il est dit que "Dieu ne tente personne" (Jacques 1.13). Y-a-t-il là une contradiction ? Nous savons que la Bible ne saurait se contredire. En fait la parole, prononcée par Jésus dans le "notre Père", peut parfaitement être traduite ainsi : "Ne nous abandonne pas dans la tentation". Cette traduction est conforme à tout l’enseignement de la Bible. En effet, il est logique de demander à Dieu de faire en sorte que nous résistions à la tentation, ou que nous soyons secourus dans l’épreuve. Car le mot tentation est exactement le même mot que le mot épreuve.

    L’épreuve fait partie de notre cheminement avec Dieu. L’épreuve de Job en est un exemple, tout comme les diverses épreuves de Joseph, vendu par ses frères, et jeté en prison... L’épreuve peut être une école par laquelle Dieu nous apprend à devenir des disciples accomplis. Elle nous permet de grandir. Il est normal que nous lui demandions aide et secours dans de telles circonstances.

    Mon action de grâces en ce jour :

    Merci Seigneur car tu as promis d’être avec nous tous les jours. Tu es avec moi pour me protéger de tout mal. Tu es mon bouclier, ma forteresse, contre les assauts de l’ennemi.

    Paul Calzada

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  • "Bénissez ceux qui vous persécutent, bénissez et ne maudissez pas" (Romains 12.14).

     

    Parmi les diverses formes de prières, retenons celle-ci : La prière de bénédiction. Souvenons-nous que cette forme de prière fut utilisée par les patriarches tels Jacob ou Moïse. Nous la retrouvons, non seulement dans l’Ancien Testament, mais également dans le Nouveau Testament. Selon la loi, des sacrificateurs étaient voués à cette tâche (Nombres 6.23/27).

    A plusieurs reprises nous sommes exhortés à bénir : "Mais moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent" (Matthieu 5.44) ou (Luc 6.28).

    Les apôtres, Paul ou Pierre, nous rappellent cela : "Ne rendez point mal pour mal, ou injure pour injure ; bénissez, au contraire, car c’est à cela que vous avez été appelés, afin d’hériter la bénédiction" (1 Pierre 3.9).

    Ces paroles de Pierre, nous rappellent que la prière de bénédiction, non seulement est une source de bénédiction pour les autres, mais qu’elle est également une source de bénédiction pour ceux qui la pratiquent.

    Il nous arrive de prier Dieu en lui demandant de bénir telle ou telle personne, telle ou telle situation. Au travers de ces textes, Dieu nous invite à bénir, nous-mêmes, ces personnes ou ces situations. Au lieu de dire à quelqu’un : "Que Dieu vous bénisse", dites-lui : "Je vous bénis dans le nom du Seigneur". Certes, nous ne pouvons bénir qu’au travers d’un seul nom : le nom du Seigneur. En son nom, lorsque nos vies sont à lui, et que nous nous plaçons sur le terrain de sa grâce, nous pouvons bénir. Il n’y a aucune prétention en cela, il n’y a que la mise en œuvre de la grâce que Dieu nous accorde en Christ.

    Souvenez-vous que vous tous qui êtes à Christ, vous faites fonction de sacrificateurs : "Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière" (1 Pierre 2.9) et (Apocalypse 1.6).

    Dans l’église de Jésus-Christ, il n’y a pas un clergé et des laïcs, comme nous l’entendons parfois ; il n’y a qu’un seul corps, c’est celui de Christ, composé de l’ensemble des croyants, lesquels sont tous sacrificateurs. Donc, chaque croyant est en mesure de faire cette prière de bénédiction.

    Un encouragement pour ce jour :

    Frères et sœurs, vous qui êtes à Christ, exercez votre ministère de sacrificateurs en bénissant vos familles, vos enfants, vos voisins, vos frères et sœurs, les divers ministères que Christ donne à l’église...

    Paul Calzada

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