• Jeudi 18 Avril 2024

    Veillez [...] à ce qu’aucune racine d’amertume, produisant des rejetons, ne cause du trouble et que beaucoup n’en soient infectés. Hébreux 12.15 Version Segond 21

    La mort du rat

    Dans son court métrage « La mort du rat », Pascal Aubier (Les Films de la Commune, Doriane Films – 1975) décrit les aboiements d’un contremaître sur la famille au sens large du terme. L’ouvrier qui en pâtit quitte l’usine en colère. Chez lui, son épouse aide le fiston à faire ses devoirs. Ce mari de fort mauvaise humeur lui fait une remarque désobligeante. Elle donne une gifle au fiston pour un motif futile. Ce dernier se réfugie dans le couloir en pleurant, y croise le chien de la maison, lui botte les fesses. Le chien se précipite à la cave, et sur son chemin il y a un rat, dont il ne fait qu’une bouchée !

    Lorsque la Bible met le doigt sur le domaine de l’amertume, ce n’est aucunement pour nous faire de la morale. Mais bel et bien parce que, lorsqu’on n’arrive pas à passer par-dessus les torts que l’on subit de manière injuste, il y a fort à parier que la colère qui en découle forcément sème le trouble dans nos relations avec d’autres personnes de notre entourage. Et qu’à leur tour ces personnes répercutent leur mauvaise humeur sur d’autres, et ainsi de suite.

    La Bible nous montre qu’en fait, une autre voie s’ouvre à nous. Bien meilleure. Celle du pardon, avec l’aide de son Esprit. À l’instar de celui que le Christ nous a lui-même accordé.

    Guy Gentizon

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    Lecture proposée : Lettre aux Éphésiens, chapitre 5, versets 31 et 32.

    5.31 C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, s'attachera à sa femme, et les deux ne ferons qu'un.

    5.32 Ce mystère est grand, et je dis cela par rapport à Christ et à l'Église.

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  • Mercredi 17 Avril 2024

    Ce qu’on peut connaître de Dieu est manifeste pour eux, Dieu le leur ayant fait connaître. Romains 1.19

    Les vrais règles du jeu

    Je joue au jeu SOS Ouistiti avec le petit Loïs. Sur une structure-arbre, on a déversé toute une flopée de petits singes, qui restent accrochés aux tiges plastiques croisées qui figurent les branches. À tour de rôle, chaque joueur retire une tige, et ramasse les singes tombés. Loïs jubile : « J’ai gagné ! J’ai plus de singes que toi ! » L’ennui, c’est que la règle du jeu stipule qu’on fasse tomber... le moins de singes possible !

    Je pense à trois règles du jeu imaginées par beaucoup pour mener leur vie devant Dieu à leur guise :

    Règle 1 : On peut croire en n’importe quelle religion, pourvu qu’on soit sincère !

    Règle 2 : Si on fait du bien et pas trop de mal, le bon Dieu pardonnera, nous irons tous au paradis !

    Règle 3 : Dieu sauve par grâce. Il ne regarde pas à notre moralité ou notre immoralité.

    Que répond la Bible ?

    1. On peut être sincèrement dans l’erreur (comme Loïs), et il y a une seule vérité, Jésus-Christ reçu comme Sauveur et Seigneur (1 Timothée 2.3-5) !

    2. Oui, Dieu est bon, mais pas bonasse. Sa sainteté ne peut tolérer le mal, et rien d’autre que le sacrifice de Christ reçu par la foi ne nous ouvre le paradis (Romains 5.6-11) !

    3. Mais attention, Dieu est très attentif à l’écho que nous lui renvoyons de son œuvre en nous (Actes des Apôtres 10.1-3) !

    Alors, pour gagner, respectons sa règle du jeu à lui !

    Claude Schneider

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    Lecture proposée : textes cités dans les notes.

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  • Mardi 16 Avril 2024

    Les petits renards détruisent ce que les vignes produisent. Cantique des cantiques 2.15

    La rencontre de deux charmants renardeaux

    En ce printemps sec et chaud, nous surprenons au détour d’un chemin boisé deux charmants renardeaux qui semblent en observation prudente. Nous apprécions leur allure caractéristique, leur frimousse ravissante et leur regard vif et rusé. Le tableau du monde animal n’est pas toujours aussi idyllique... Dans le livre de Job, Dieu le Créateur interroge l’homme sur ce monde immense, varié et actif qui nous entoure. Le dialogue montre notre faiblesse de personne créée, et il pousse Job à l’écoute. Les énigmes et les chaos des sciences du vivant ne sont pas cachés aux yeux de Dieu.

    Depuis la désobéissance de nos premiers parents au jardin d’Éden, les hommes souffrent sur cette Terre. Cette rupture du dialogue a aussi des conséquences sur toute la Création, sur ce qui a souffle de vie, le règne animal, et sur le règne végétal (voir lecture proposée).

    En ce qui concerne l’homme pécheur, la réconciliation avec le Créateur est rendue possible, par la foi en Christ. Le texte de la lecture proposée nous parle d’un temps nouveau de renouvellement de toute la création. Ce temps nouveau est réel et effectif pour le croyant ; il a commencé et s’accomplira pleinement lors du retour du Messie. Notre regard s’émerveillera sans crainte !

    Bernard Fourmont

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    Lecture proposée : Lettre aux Romains, chapitre 8, versets 19 à 22.

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  • Lundi 15 Avril 2024

    Voici mon serviteur, que je soutiendrai, mon élu, en qui mon âme prend plaisir. Ésaïe 42.1

    L'homme qui plaisait à Dieu

    Le prophète Ésaïe a prophétisé plusieurs fois sur la personne du Messie et ses ministères. Ici Jésus est présenté comme serviteur de Dieu. Il s’est fait homme, et a pris la place que tout homme aurait dû garder : servir à la gloire de Dieu.

    Le Fils de Dieu trouve son plaisir à faire ce qui plait au Père : je fais toujours ce qui lui est agréable (Jean 8.29). Ce plaisir du Fils vers le Père, et du Père dans le ministère de son Fils, montre l’unité de Dieu dans le plan du salut. Parce que Dieu trouve son plaisir à ramener à lui les créatures perdues que nous sommes, Jésus agit pleinement en ce sens :

    – Il annonce le royaume de Dieu, et fait connaitre le Père. N’excluant personne, il va vers les plus humbles et les rejetés, Dieu y prend plaisir.

    – Il dénonce le péché et l’obscurantisme, Dieu y prend plaisir.

    – Il manifeste une puissance incalculable en restant d’une humilité sans pareille. Il pardonne et guérit, Dieu y prend plaisir.

    – En tant que Dieu et Roi, il renonce à ses droits et accepte la croix. Il donne sa vie pour sauver le monde, Dieu y prend plaisir.

    Par son sacrifice, Jésus a pleinement contenté le cœur de Dieu : Le Père m’aime, parce que je donne ma vie... (Jean 10.17).

    L’homme qui plait à Dieu est maintenant aussi aimé de tous ceux qui, par la foi, le reconnaissent comme Fils de Dieu, Seigneur et Sauveur.

    Francis Rivère

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    Lecture proposée : 1ère lettre de Pierre, chapitre 1, versets 8 à 9.

    1.8 lui que vous aimez sans l'avoir vu, en qui vous croyez sans le voir encore, vous réjouissant d'une joie ineffable et glorieuse,

    1.9 parce que vous obtiendrez le salut de vos âmes pour le prix de votre foi.

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  • Dimanche 14 Avril 2024

    L’Éternel est ma force, et mon bouclier. En lui je me confie ; il vient à mon secours. Psaume 28.7 Version Bible du Semeur

    Énergie vitale...

    Le stand de littérature chrétienne du marché de notre petite ville voit défiler beaucoup de monde. Peu de personnes s’arrêtent pour feuilleter les Bibles et les livres qui sont exposés. Méfiance, indifférence pour ce qui est « religieux » ?

    En face se tient un stand présentant une grande variété de minéraux et de pierres polies. Des bâtons d’encens diffusent des parfums orientaux. Tout au long de la matinée des personnes se pressent autour des pierres, les admirent, les prennent dans leurs mains, les caressent... On leur prête des vertus thérapeutiques « au moyen d’une “résonance” ou “vibration” singulière capable d’améliorer le bien-être de la personne à son contact ou à proximité... »

    Il est sans doute plus facile et moins contraignant de croire en une soi-disant énergie positive des pierres plutôt qu’en Dieu, le créateur de l’Univers et donc de ces mêmes pierres... Nombreux sont nos contemporains qui s’adonnent à ces pratiques qui tiennent de la superstition, pensant ainsi obtenir le bien-être et le bonheur auxquels ils aspirent.

    La véritable énergie qui peut transformer notre cœur et notre vie et nous apporter le bonheur est en Dieu seul. Quand on réalise à quel point il nous aime et veut nous libérer de tous nos esclavages, alors il peut véritablement remplir notre cœur de paix et de bien-être.

    Bernard Grebille

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    Lecture proposée : Psaume 28.

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  • Samedi 13 Avril 2024

    On t’a fait connaître, homme, ce qui est bien et ce que l’Éternel demande de toi : c’est que tu mettes en pratique le droit, que tu aimes la bonté et que tu marches humblement avec ton Dieu. Michée 6.8 Version Segond 21

    Un culte basé sur la pratique du bien

    L’Éternel, par l’un de ses prophètes, annonce au royaume d’Israël que le culte ne se suffit pas en lui-même. Michée répète ce que Dieu avait déjà transmis par ses prédécesseurs Amos, Osée et Ésaïe : vivre pour Dieu, c’est d’abord mettre en pratique la justice. Les expressions du culte ne sont pas un but en soi. Et surtout pas des points à collectionner pour « acheter » Dieu ! Ce qui était valable au temps du royaume hébreu l’est encore pour nous.

    Dieu ne nous aimera pas plus si nous pensons que nous faisons sa volonté en allant scrupuleusement chanter à pleins poumons, faire la bise aux mamies et laisser un gros billet chaque dimanche matin.

    En croyant cela, nous n’irons qu’à la ruine.

    Juste après la parole rappelée en tête de ce feuillet, Michée met en effet le doigt sur des incohérences de la part de soi-disant « croyants » : l’utilisation de balances truquées et de faux poids.

    Si nous avons mis notre confiance en Jésus-Christ pour notre salut, et que nous appliquons les préceptes de l’Éternel, alors son culte en découlera comme un acte spontané de reconnaissance.

    Il nous faut beaucoup d’humilité pour obéir à Dieu, parce que nul n’égale Dieu, et parce qu’il est la source de tout bien.

    Lionel Cavan

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    Lecture proposée : 2ème livre des Rois, chapitre 22, versets 18 à 20.

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  • Vendredi 12 Avril 2024

    ... les hommes furent brûlés par une grande chaleur, et ils blasphémèrent le Dieu qui a l’autorité sur ces fléaux et ils ne se repentirent pas pour lui donner gloire. Apocalypse 16.9

    Sauver la Terre

    Les agences spatiales américaines, européennes et chinoises s’étaient préparées de concert à l’envoi de sondes et d’engins vers Dimorphos, un astéroïde situé à 11 millions de kilomètres. Cela a eu lieu le 27 septembre 2022. Objectif : dévier sa course et voir comment sauver notre planète d’une possible catastrophe ! Pas de danger immédiat ni même certain. Mais sait-on jamais ?

    À côté des risques éventuels d’un choc d’astéroïde, il y a un danger certain dont Dieu a donné la vision à l’apôtre Jean et que rapporte le livre que nous appelons l’Apocalypse. Là n’est pas annoncé un danger potentiel ; c’est la peinture du déchaînement certain et peut-être bien proche de la colère divine contre une humanité qui, bien qu’avertie, s’obstine dans sa conduite coupable et le refus de se repentir.

    Au chapitre 9, verset 21, Jean les a déjà vus ne se repentant ni de leurs idoles, ni de leurs meurtres ou pratiques occultes, ni de leurs débauches ou leurs vols.

    Ce refus est la meilleure façon de condamner la Terre au pire. Mais du pire, qui s’en inquiète ?

    N’est-on pas trop occupé à miser tout sur la conquête de capacités spatiales ? C’est bien humain de lâcher la proie pour l’ombre !

    Cher lecteur, j’espère que vous ne le faites pas.

    Richard Doulière

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    Lecture proposée : Apocalypse selon Jean, chapitre 9, versets 13 à 21.

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  • Jeudi 11 Avril 2024

    Tous ceux que le Père me donne viendront à moi, et je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi. Jean 6.37

    Celui qui vient à moi

    Le salut vient de l’initiative du Père céleste qui ne veut pas qu’un seul périsse (2 Pierre 3.9). Le salut n’est imposé à personne mais il est accessible à ceux qui viennent librement, non pas à une religion, ni à l’Église, mais à la personne de Christ. Quelle simplicité, quelle grâce, quelle limpidité : il faut que notre volonté personnelle réponde à la volonté de Dieu qui veut sauver tous ceux qui s’approchent de Christ.

    Et, sachant à l’avance notre foi hésitante, notre peur d’être rejeté, Jésus promet de ne pas repousser celui qui vient à lui. Il veut apaiser nos âmes anxieuses, fatiguées et chargées (Matthieu 11.28). Ainsi, il anticipe nos craintes, nos doutes, nos fragilités morales, nos luttes intérieures qui nous diraient de fuir, de nous cacher, de ne pas oser nous approcher...

    Quand Jésus dit qu’il ne mettra pas dehors celui qui vient à lui, ce « celui » me rappelle le « quiconque » qu’il emploie pour dire : Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle (Jean 3.16).

    Quel encouragement : Dieu n’oublie personne et s’adresse à tous ! Vous êtes ce « quiconque », ce « celui » à qui Jésus dit personnellement : Je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi !

    Dominique Moreau

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    Lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 11, versets 25 à 30.

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  • Mercredi 10 Avril 2024

    Jésus leur dit : « Venez avec moi. » Marc 1.17

    Quelle équipe !

    Jésus et ses disciples, quelle équipe ! Ils jouent sur un vaste terrain : tout un pays. Pendant 2 ans et demi, les interviews de l’entraîneur sont étonnantes et ses performances spectaculaires : les miracles s’enchaînent. Mais les joueurs sont peu convaincants : doutes, frayeurs, manque de coopération, reniement... Á la mi-temps : catastrophe ! L’équipe doit faire face à la disparition du coach dans des circonstances dramatiques.

    Mais la flamme a été transmise. Á la reprise du match, les équipiers sont sur tous les fronts. Á l’attaque comme en défense, ils multiplient les initiatives les plus improbables, font alliance avec des milliers de supporters et marquent des points sans interruption. Leur terrain s’agrandit et gagne le monde entier. De nombreux coéquipiers les rejoignent.

    Depuis 2000 ans, l’équipe est toujours présente sur la scène sportive du monde. Parfois vaincue, souvent victorieuse, parfois oubliée, souterraine, persécutée, parfois visible, à l’honneur et en pleine lumière...

    En tout cas, elle n’a pas fini de faire parler d’elle. Un record de longévité.

    Au fait, elle continue à recruter : voulez-vous envoyer votre candidature ?

    Sylvie Dugand

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    Lecture proposée : Évangile de Jean, chapitre 17, versets 20 à 26.

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  • Mardi 9 Avril 2024

    Or, puisque nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui. Romains 6.8 Version Bible du Semeur

    Jésus le Juste

    Le pasteur américain Tim Keller résume le message de la Bible en une phrase : « L’Évangile, c’est que Christ a vécu la vie que nous aurions dû vivre, et qu’il a subi la mort que nous aurions dû subir ». Comme tous les hommes, nous sommes par nature esclaves du péché et animés d’un esprit d’indépendance vis-à-vis de Dieu. En dépit de tous nos efforts, nous sommes incapables de mener une vie parfaitement juste. Combien de fois notre conscience nous accuse, constatant notre tendance à l’égoïsme, à l’orgueil, à la convoitise... Toutes nos bonnes actions ne peuvent nous racheter devant le Dieu Saint et Juste. Tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu (Romains 3.23), affirme l’apôtre Paul.

    Seul Jésus a réussi là où nous échouons tous. Il est venu sur terre partager notre humanité et nous révéler l’amour de son Père. Tout au long de sa vie, il a eu une conduite parfaitement juste. Il a été tenté en tout point comme nous le sommes, mais sans commettre de péché (Hébreux 4.15). Par sa mort innocente sur la Croix, Jésus a subi à notre place le châtiment exigé par la justice divine. Ceux qui croient en lui sont déclarés justes par sa grâce ; c’est un don que Dieu leur fait par le moyen de la délivrance apportée par Jésus-Christ (Romains 3.24).

    En mourant à notre place, Jésus nous offre sa vie ! Si nous l’acceptons par la foi...

    Bernard Grebille

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    Lecture proposée : Lettre aux Romains, chapitre 5, versets 12 à 19.

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