• Les paraboles de la miséricorde

    Vendredi 26 Avril 2024

    Les paraboles de la miséricorde

    "Quel est l'homme [...] qui, s'il a cent brebis, et en a perdu une, ne [va] après celle qui est perdue, jusqu'à ce qu'il l'ait trouvée ? [...] Quelle est la femme qui, ayant dix drachmes, si elle en perd une [...] ne cherche soigneusement jusqu'à ce qu'elle l'ait trouvée ?" Luc 15. 4, 8

    Dans sa miséricorde, Jésus recherche, jusqu'a ce qu'il les trouve, tous ceux qui sont égarés loin de lui, quelle qu'en soit la raison.

    Jésus s'adresse d'un côté à des publicains et des pécheurs qui "s'approchaient de lui pour l'entendre" (Luc 15. 1) ; de l'aitre, à "des pharisiens et des scribes [qui] murmuraient" (v. 2). Ces personnes sont donc dans des dispositions de coeur différentes. Les premières, intéressées, l'écoutent avec attention : "Jésus mange avec eux" et vit dans leur proximités (v. 2). Les autres personnes sont hostiles et choquées par sa sympathie pour de tels pécheurs.

    Deux paraboles montrent deux personnes recherchant avec soin quelque chose qu'elles sont perdus. Jésus parle à travers elles de Dieu son Père à la recherche de sa créature qui s'est détournée de lui.

    Perdre une brebis sur cent n'est pas un drame économique. Pourtant le berger ne ménage pas sa peine pour la chercher. Pour Dieu, tout homme, si modeste soit-il, a de la valeur. Jésus le montre dans ses rencontres avec ses contemporains. Il ne craint pas de cherche le contact avec une Samaritaine à la mauvaise renommée. Cela a surpris même ses disciples qui "étonnaient de ce qu'il parlait avec une femme" qui en plus était samaritaine, donc méprisée par les Juifs (Jean 4. 27). Des pharisiens lui amènent une femme adultère pour la juger ; mais ils se retirent quand Jésus leur fait comprendre leur indignité. Il dit alors à la femme : "Moi non plus, je ne te condamne pas" (Jean 8. 11).

    Égarer une drachme sur dix pouvait représenter pour une femme juive une grande perte ; elle la cherche donc soigneusement. Le soin apporté par cette femme pour retrouver la pièce illustre le fait que Dieu cherche si soigneusement une âme perdue qu'il n'est pas possible qu'elle ne soit pas retrouvée : "Réjouissez-vous avec moi, car j'ai trouvé la drachme".

    Le Seigneur nous aime. Que nous soyons une brebis perdue ou une pièce égarée, nous avons une valeur inestimable à ses yeux. Il met tout en oeuvre pour nous trouver. Il y a alors de la joie au ciel (Luc 15. 6, 7, 9, 10).

    Source (Plaire au Seigneur)

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