• Jour n° 6 : Où est Dieu et devons-nous toujours le "sentir" ?

    Dans le ‘Notre Père’, Jésus continue « qui es aux cieux ».

    Cela semble évident, mais cela ne l'est pas. Tout d’abord, c’est une bonne chose de toujours réaliser que ce n'est que par le sang de Jésus que nous pouvons entrer dans le ‘lieu très saint’, comme Éph. 2:13 le dit : « Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez jadis éloignés, vous avez été rapprochés par le sang de Christ. » Ainsi qu’Héb. 10:19-20 : « Ainsi donc, frères, puisque nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire par la route nouvelle et vivante qu'il a inaugurée pour nous au travers du voile, c'est-à-dire, de sa chair... ».

    Le Père est dans le ciel. Il est vrai que, par le Saint-Esprit, il habite en nous, mais il est néanmoins ‘au ciel’. 10:19-20 : « Ainsi donc, frères, puisque nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire par la route nouvelle et vivante qu'il a inaugurée pour nous au travers du voile, c'est-à-dire, de sa chair... ».

    Mais le Père est dans le ciel, et nous sommes sur la terre et par le sang de Jésus, en esprit, nous avons ‘libre accès’ au Père. Que nous le ‘ressentions’ ou pas. En fait, il y a un réel danger à chercher à ‘ressentir’ quelque chose. Sans le réaliser, nous pouvons facilement basculer dans le domaine de l’âme, de nos sentiments et de nos émotions, mais Dieu cherche des adorateurs ‘en esprit’ (Jean 4:23).

    Notre âme peut nous aider, mais la vraie prière et la vraie adoration, se font ‘en esprit’. Et cela, nous ne le ‘ressentons’ pas toujours ! Sans vouloir dire qu’aucune manifestation (tremblements, chaleur, huile dans les mains, odeurs, pépites d’or, plumes, rugissements, tomber à la renverse, etc.) ne vienne de Dieu, il y a tout de même un grand danger dans ce genre de choses.

    Simplement parce que tout cela ne fait souvent que nous distraire de l’objectif (qui est d’entrer dans le Saint des Saints par le sang de Jésus et de comparaître devant le Trône du Père) en nous focalisant sur des manifestations, aussi ‘glorieuses’ qu’elles puissent l’être, ici sur terre.

    Il faut une certaine maturité pour faire le discernement entre la paix que Dieu donne dans notre être intérieur, et les sentiments, émotions, que nous pouvons ressentir ou pas quand nous prions.

    Lorsque nous commençons notre prière avec ‘Notre Père, qui es aux cieux’ cela nous donne la bonne représentation. Simplement parce que tout cela ne fait souvent que nous distraire de l’objectif (qui est d’entrer dans le Saint des Saints par le sang de Jésus et de comparaître devant le Trône du Père) en nous focalisant sur des manifestations, aussi ‘glorieuses’ qu’elles puissent l’être, ici sur terre.

    Il est dans le ciel, nous sommes sur la terre. La joie de pouvoir être dans sa présence doit toujours aller de pair avec la crainte de Dieu. Le psaume 2:11 nous dit : « Servez l’Éternel avec crainte, et réjouissez-vous avec tremblement. » Les deux choses doivent toujours aller ensemble.

    Nous allons maintenant regarder l’aspect prochain : ‘Que ton Nom soit glorifié’.
     
    « Merci Seigneur, que j’ai libre accès auprès du Père, que je peux entrer dans le ‘Saint des saints’ par le sang de Jésus. Aide-moi à te chercher d’abord en esprit, donne-moi un discernement de reconnaître ce qui vient de l’âme et ce qui vient de l’esprit, au nom de Jésus, amen. »


    René de Groot

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