• Dimanche 14 Avril 2024

    C'est accompli

    "Quand Jésus eut pris le vinaigre, il dit : C'est accompli. Puis, ayant baissé la tête, il remit son esprit." Jean 19. 30 Version Darby

    Jésus a accompli l'oeuvre de la rédemption, parfaitement et une fois pour toutes. Ses conséquences sont éternelles et définitives.

    Sur la croix, après avoir pris le vinaigre, Jésus dit : "C'est accompli", avant de mourir. Il affirme ainsi que l'oeuvre de rédemption pour laquelle il est venu dans le monde est achevée. Dieu montre qu'il agrée le sacrifice de son Fils en le ressuscitant d'entre les morts, en l'élevant dans la gloire, à sa droite dans le ciel. Jésus-Christ, victime parfaite, a accompli une oeuvre parfaite : dans l'offrande qu'il a faite de lui-même, tout a été à la gloire et pour la satisfaction de Dieu.

    Dieu nous vois maintenant en Christ, saints, justifiés, glorifiés (Romains 8. 30). "Nous avons été sanctifiés par l'offrande du corps de Jésus-Christ faite une fois pour toutes [...] Par une seule offrande, il a rendu parfaits à perpétuité ceux qui sont sanctifiés" (Hébreux 10. 10, 14). L'oeuvre de Jésus est accomplie une fois pour toutes et ses conséquences sont définitives.

    Si Jésus n'était pas allé au bout de l'oeuvre de la croix et n'avait pas prononcé cette parole : "C'est accompli", personne ne serait assuré de son salut éternel ; personne ne connaîtrait la paix avec Dieu et n'aurait la vraie joie dans son coeur. Il n'y aurait personne pour connaître la grâce de Dieu et son amour immérité, personne en qui Dieu pourrait verser son amour par l'Esprit Saint ; personne n'aurait l'assurance de contempler un jour la gloire de Dieu.

    Il n'y aurait ni enfants de Dieu, ni famille de Dieu sur la terre, ni possibilité de communion avec le Père et son Fils Jésus-Christ, ni communion entre les croyants.

    Parce que Jésus, sur la croix, a jeté le cri de sa grande victoire, nous pouvons l'exalter pour la perfection de son oeuvre et louer Dieu, devenu par lui notre Père. Alors, réunis aujourd'hui avec ceux que Dieu a rachetés, donnons gloire et puissance "à celui qui nous aime, et qui nous a lavés de nos péchés par son sang - et il a fait de nous royaume, des sacrificateurs pour son Dieu et Père" (Apocalypse 1. 5, 6).

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Samedi 13 Avril 2024

    Rien ne limite la puissance de Dieu

    "Quoi que vous demandiez en mon nom, je le fera afin que le Père soit glorifié dans le Fils." Jean 14. 13 Version Darby

    La puissance de Dieu n'est pas limitée. Elle est toujours disponible, quel que soit notre environnement et malgré notre manque de foi.

    Dès le début de l'ère chrétienne, des persécutions s'abattent sur la jeune église de Jérusalem. Le roi Hérode Agrippa fait mourir par l'épée Jacques, frère de Jean et disciple de Jésus (Actes 12. 1). Voyant que cela plaît aux religieux juifs, il fait ensuite arrêter et emprisonner Pierre. Il sait que Pierre et les autres apôtres ont été miraculeusement délivrés de la prison publique où le souverain sacrificateur les avait jetés (Actes 5. 17-21). Hérode prend donc des précautions : il fait garder Pierre dans la prison par quatre groupes de quatre soldats. L'assemblée, en émoi, fait "d'instantes prières à Dieu pour lui" (Actes 12. 5 Version Darby).

    Dieu répond à ces prières et envoie un ange qui délivre Pierre : ses chaînes tombent, les portes de la prison s'ouvre, l'apôtre se retrouve dehors. Il se rend immédiatement chez Marie, mère de Jean-Marc, où plusieurs sont réunis et prient (Actes 12. 12).

    Pierre frappe à la porte, une servante s'approche, reconnaît sa voix ; sans même lui ouvrir, elle court rapporter la nouvelle à ceux qui étaient en prière. "Ils lui dirent : Tu es folle. Mais elle affirmait qu'il en était ainsi. [...] Pierre continuait de frapper ; quand ils eurent ouvert, ils le virent et furent stupéfait" (Actes 12. 15, 16).

    Voilà des chrétiens qui prient pour la délivrance de Pierre mais sont très étonnés par la réponse de Dieu qui manifeste une puissance extraordinaire ! En effet, il fallait que Pierre soit libéré de ses deux chaînes qui le liaient à deux soldats, passe la première et la seconde garde, puis la porte de fer qui s'ouvrai sur la ville !

    Du vécu de ces premiers chrétiens, tirons une leçon stimulante quand nous sommes en difficultés. Chaînes, portes et sentinelles ne peuvent pas limiter la puissance de Dieu. On l'a dit : plus la prudence humaine prend de précautions contre le dessein de Dieu, plus cela sert à faire éclater sa puissance.

    Dieu exaucera souvent nos prières malgré notre peu de foi !

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Vendredi 12 Avril 2024

    Compassion et puissance

    "Le Seigneur, en la voyant, fut ému de compassion envers elle... Il dit : Jeune homme, je te le dis, lève-toi !" Lire Luc 7. 11-17

    Jésus a compassion de ceux qui, fatigués, chargés, dans le deuil, viennent à lui. Il met à leur disposition sa puissance pour agir dans leur vie et les soulager.

    Jésus arrive au village de Naïn avec ses disciples. Il y rencontre un cortège funèbre, avec en tête une veuve qui porte en terre son fils unique. C'est une situation bouleversante qui suscite l'émotion et la sympathie ; c'est pourquoi "une foule considérable de la ville était avec elle". Mais tous ces gens étaient impuissants devant cette situation ! Le jeune homme était mort, tout ce que l'on pouvait faire, c'était le « porter dehors ».

    Et Jésus rencontre ce cortège. Pour autant que nous le sachions, Jésus n'avait pas encore montré sa puissance dans le domaine de la mort. Aussi dans cette foule, personne n'avait le moindre espoir qu'il intervienne, une fois que la mort avait accompli son oeuvre. Mais Jésus prend l'initiative. Son regard s'arrête sur la douleur de cette mère : "Le Seigneur, en la voyant, fut ému de compassion".

    Nous savons que la mort est la conséquence du péché qui a entraîné sur l'humanité un flot de douleur, de souffrance, d'injustice et de violence. Les pires douleurs sont probablement celles que provoquent la mort. Elle sème la désolation, brise notre coeur, rompt les liens naturels, nous arrache un être cher. Mais, bien que le péché et la rébellion initiale soient la cause de la mort et de ses conséquences, Dieu partage la douleur du deuil. Nous apprenons ainsi à connaître un peu le coeur de Dieu. N'est-ce pas un grand réconfort de savoir que Dieu est sensible à la douleur de sa créature ?

    Jésus n'éprouve pas seulement de la compassion, il agit : il montre sa puissance en ressuscitant le jeune homme. Il la montrera encore plus  quand, à Golgotha, il affrontera lui-même victorieusement le pouvoir de la mort ! Bien sûr, il faudra que toute la puissance de la mort s'abatte sur Jésus à la croix, quel mystère ! Il faudra attendre la matin de la résurrection où Dieu a triomphé de la mort en Jésus. Et puisque Jésus est ressuscité, tous ceux qui ont mis leur foi en lui le seront aussi. Oui, compassion et puissance sont en Dieu !

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Jeudi 11 Avril 2024

    « On arrête tout ! »

    "Saisissant l'occasion, parce que les jours sont mauvais..." Éphésiens 5. 16 Version Darby

    Quand l'occasion se présente, n'hésitons pas à accorder la priorité à l'annonce de l'Évangile plutôt qu'à nos affaires.

    Dans le centre de la France, la fin de l'été est la période où l'on récolte les céréales. Pour cela, il y a une centaine d'années, une batteuse allait de ferme en ferme, tirée par des boeufs.

    Un jour de « battage » chez une famille chrétienne, des voisins sont venus pour aider. Et voilà qu'un serviteur de Dieu arrive à l'improviste, ignorant que c'est un jour où tout le monde est très occupé. Il fait des visites depuis longtemps dans la région. Il est bien connu de tout et estimé pour son don de pasteur. En le voyant arriver, la maîtresse de maison va au-devant de lui pour l'accueillir et le saluer. Puis, dominant de la voix du bruit du chantier, elle crie à ceux qui travaillaient : « C'est la pause, on arrête tout ! » Les hommes arrêtent donc la machine. Lorsque chacun est installé pour un repas bien mérité, elle ajoute : « Le prédicateur est là, il va nous présenter la Parole de Dieu ». Après s'être restauré, chacun écoute respectueusement pendant quelques minutes le prédicateur venu pour présenter l'évangile.

    La réaction de cette maîtresse de maison face à cette visite imprévue et un peu dérangeante est remarquable ! Elle est un exemple sur plusieurs points :

    - elle considérait l'oeuvre de Dieu prioritaire par rapport à ses propres travaux ;

    - elle a saisi l'occasion ;

    - elle avait une grande considération pour le porteur de la Parole ;

    - elle croyait à la Parole de Dieu comme source de vie et d'encouragement.

    Cette histoire d'un autre temps a été soigneusement conservée dans la mémoire de la famille de ce serviteur. L'évangile a été annoncée grâce à un serviteur qui se déplaçait et à une femme qui accordait plus d'importance à l'évangile qu'à ses affaire.

    "Souvenez-vous de vos conducteurs qui vous ont annoncée la parole de Dieu, et considérant l'issue de leur vie (ou de leur manière de vivre), imitez leur foi" (Hébreux 13. 7).

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Mercredi 10 Avril 2024

    Le test de la foi

    "Que la mise à l'épreuve de votre foi - bien plus précieuse que celle de l'or qui périt et qui pourtant est éprouvé par le feu - se trouve être un sujet de louange, de gloire et d'honneur, dans la révélation de Jésus-Christ." 1 Pierre 1. 6, 7

    La vie comporte des événements qui peuvent particulièrement éprouver la foi des chrétiens. Mais Dieu mesure la souffrance qui résulte de leurs épreuves et les soutient pour qu'ils le glorifient.

    Les croyants, comme tous les hommes, vivent des épreuves plus ou moins difficiles. Dieu en permet certaines dans le but d'affiner la foi de ses enfants. Aurait-il des doutes sur la foi des siens ? Non, mais quand cela est nécessaire, les épreuves servent à révéler à ceux qui sont éprouvés la solidité de leur foi. Á travers elles, ils font aussi l'expérience de la proximité de Dieu.

    L'épreuve de notre foi nous dévoile ce qu'il y a au fond de notre coeur pour Dieu. Quand nous passons le test avec succès, nous montrons que notre foi est authentique. Cette épreuve aura sa récompense : le Seigneur donnera honneur et gloire à ceux qui ont traversés les "diverses épreuves" dont parle l'apôtre Pierre. Elles porteront un fruit éternel pour le croyant quand il sera avec lui dans la gloire. Tous ceux que le monde a rejetés seront alors clairement manifestés comme étant enfants de Dieu.

    Dieu manifeste sa compassion dans nos épreuves. Alors, à notre tour, nous serons capable de consoler ceux qui souffrent (2 Corinthiens 1. 3, 4).

    Nos souffrances ne sont pas gratuites, elles servent à nourrir notre foi, à la fortifier. Elles nous apprennent à nos compter que sur Dieu ; elles nous détachent du monde et nous rappellent qu'un héritage "incorruptible, sans souillure, inaltérable" nous est réservé dans les cieux (1 Pierre 1. 4). En attendant, Dieu nous teste aussi pour mettre en lumière, aux yeux des autres, la valeur de la foi que nous avons.

    Dieu mesure la souffrance qui résulte des épreuves et aucune de nos larmes n'est inutile : elles sont si précieuses que Dieu les enregistre toutes : "Recueille mes larmes dans ton outre ; ne sont-elles pas inscrites dans ton livre ?" (Psaume 56. 9, Version Segond 21).

    Toutes ces souffrances produisent "pour nous un poids éternel de gloire, nos yeux n'étant pas fixés sur ce qui se voit, mais sur ce qui ne se voit pas" (2 Corinthiens 4. 17, 18). Et le "sujet de louange, de gloire et d'honneur" sera d'abord pour notre Dieu.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Mardi 9 Avril 2024

    Réactions de Néhémie face aux pièges

    "La muraille fut achevée [...] en cinquante-deux jours." Néhémie 6. 15 Version Darby

    Suivons l'exemple de Néhémie pour ne pas nous laisser prendre aux pièges tendus par ceux qui s'opposent au développement de l'Église et à la propagation de l'Évangile.

    La reconstruction de la muraille de Jérusalem a été achevée en un temps record : 52 jours, malgré les quatre pièges tendus contre Néhémie. Comment a-t-il évité de s'y laisser prendre ?

    1. "Je leur envoyai des messagers disant : Je fait un grand travail et je ne puis descendre" (v. 3). Néhémie comprend le but caché de leur invitation, mais il ne méprise pas ses ennemis. Il fait transmettre un refus courtois et argumenté : sa priorité est le service pour Dieu, son appel est à Jérusalem où il y a urgence pour terminer le travail. Cette attitude est décrite par Paul : "Demeurez dans la foi, fondés et fermes sans vous laisser détourner de l’espérance de l’évangile" (Colossiens 1. 23).

    2. "Ils m'envoyèrent dire la même chose quatre fois, et je leur répondis de la même manière" (v. 4). Les ennemis harcèlent Néhémie, mais il ne se laisse pas impressionner ; il reste poli, mais ferme, "fortifiés en toute force, selon la puissance de sa gloire, pour toute patience et toute persévérance" (Colossiens 1. 11).

    3. "Je lui envoyait dire : Aucune des chose dont tu parles n'a eu lieu ; mais tu les inventes dans ton propre coeur. Car ils voulaient tous nos effrayer, disant : Leurs mains se lasseront du travail, et il ne se fera pas" (v. 8). Les ennemis répandent contre Néhémie une accusation très grave de trahison. Mais il réagis sans panique, ni colère. Il répond au mensonge par la vérité et se confie en Dieu. "Ne vous inquiétez de rien, mais, en toutes circonstances, exposez vos requêtes à Dieu" (Philippiens 4. 6).

    4. "Quel homme comme moi entrerait dans le temple et vivrait ? [...] Je reconnus que, voici, ce n'était pas Dieu qui avait envoyé [Shemahia]" (v. 11, 12), un traître qui cherchait à le faire tomber sous le jugement de Dieu en le poussant à un acte sacrilège pour sauver sa vie.

    Le discernement spirituel lui fait distinguer, avec humilité et dignité, ce qui vient de Dieu ou des hommes.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Lundi 8 Avril 2024

    Quatre pièges contre un leader

    "Lorsque [...] nos ennemis apprirent que j'avais bâti la muraille [...], ils m'envoyèrent dire : Viens et rencontrons-nous dans les villages de la vallée d'Ono. Mais ils pensaient à me faire du mal." Néhémie 6. 1, 2 Version Darby

    Quand nous entreprenons un travail pour le Seigneur, attendons-nous à être soumis à l'opposition de notre adversaire, le diable, qui tend des pièges, particulièrement aux croyants en responsabilité.

    Néhémie est un leader du projet : « Reconstruction de la muraille de Jérusalem ». Ses ennemis ne peuvent pas l'attaquer ouvertement, car il est le gouverneur. Alors ils préparent quatre pièges, en utilisant quatre mensonges comme appâts.

    1. "Viens et rencontrons-nous" (v. 2). En fait, ils ne cherchent pas une discussion honnête, mais un prétexte pour l'éloigner de Jérusalem ; ils pourrons ainsi lui faire du mal sans attirer l'attention.

    Le piège : fait sortir Néhémie de sa zone de protection.

    Le mensonge : « Tu dois accepter une demande de dialogue ».

    2. "Ils m'envoyèrent dire la même chose quatre fois" (v. 4). Les ennemis insistent, ils mettent la pression. Ils espèrent amener Néhémie à se sentir coupable, à douter de sa décision.

    Le piège : amener Néhémie au doute par le harcèlement.

    Le mensonge : « Ta fermeté, c'est en fait de l'obstination ».

    3. "Sanballat m'envoya son serviteur, une cinquième fois, de la même manière, une lettre ouverte à la main" (v. 5). Les ennemis répandent une rumeur : Néhémie prépare une révolte (rébellion contre le roi) et il corrompt des prophètes (rébellion contre Dieu).

    Le piège : par la calomnie, effrayer Néhémie et détruire sa crédibilité.

    Le mensonge : « Tu dois protéger ta sécurité et ta réputation si tu veux continuer son service ».

    4. "Rencontrons-nous dans la maison de Dieu, à l'intérieur du temple, er fermons les portes du temple, car [...] c'est de nuit qu'ils vont venir pour te tuer" (v. 10). De plus en plus fort ! Le lanceur d'alerte se présente comme un prophète, le message est bienveillant, la menace paraît imparable, la protection proposée semble être la plus recommandable. Mais non ! Néhémie, qui n'est pas sacrificateur ou lévite, ne peut pas pénétrer à l'intérieur de la maison de Dieu, sous peine de mort (Nombres 1. 51).

    Le piège : pousser Néhémie à la faute grave.

    Le mensonge : « Vu l'urgence, tu peux désobéir à Dieu ».

    Soyons sur nos gardes ! Le scénario reste actuel !

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Dimanche 7 Avril 2024

    "Moi, je suis"

    "Jésus, sachant tout ce qui devait lui arriver, s'avança et leur dit : Qui cherchez-vous ? Ils lui répondirent : Jésus le Nazaréen. Jésus leur dit : C'est moi" [ou Moi, je suis]. Jean 18. 4, 5 Version Darby

    Au moment de son arrestation, la grandeur de notre Seigneur et son amour pour les siens brillent quand il revendique son identité : Jésus de Nazareth, et qu'il ordonne de les laisser libres.

    Menée par Judas, la troupe de soldats et d'huissiers recherche Jésus le Nazaréen. Ils pensent trouver un homme ordinaire puisqu'il vient d'une ville aussi méprisée que Nazareth. Mais celui-ci leur parle avec noblesse quand il répond "C'est moi". L'expression grecque traduite par "C'est moi" est le "Moi, je suis", souvent utilisée par le Seigneur dans l'évangile de Jean.

    Une telle déclaration fait reculer ces hommes pourtant armés et les jette par terre, terrassés par la puissance de ce nom divin. Le Fils de Dieu domine tout cette scène et montre d'une manière évidente, que personne ne peut se saisir de luis sans son contentement.

    Sa souveraineté divine se montre aussi lorsqu'il s'occupe de ses disciples : face aux soldats et à leurs chefs, c'est lui qui donne un ordre : "Laissez aller ceux-ci". Elle se voit encore dans son obéissance, quand il déclare à Pierre qui voulait le défendre avec une épée : "La coupe que le Père m'a donnée, ne la boirais-je pas ?" (Jean 18. 8, 11).

    Jésus n'utilise pas son pouvoir personnel lié à "Moi, je suis" pour se défendre et terrasser ses ennemis. Bien au contraire, il l'utilise pour accomplir la parole qu'il avait dite à ses disciples : "Je laisse ma vie afin que je la reprenne. Personne ne me l'ôte, je la laisse de moi-même" (Jean 10. 17, 18).

    Dans ce : "Moi, je suis" cet homme, rien n'est plus glorieux que cette détermination à accomplir la volonté de son Père, pour le salut d'êtres aussi rebelles et haïssables que nous ! Nul ne le contraint et c'est de son plein gré, en plein accord avec la volonté de son Père, qu'il se présente pour être "l'Agneau de Dieu", dont le sacrifice était nécessaire pour notre salut.

    Jésus, notre Sauveur et notre Seigneur, porte le nom de "Moi, je suis", le nom du Dieu d'éternité, puissant, sage et plein d'amour. Les hommes de ce monde le méprisent encore, mais nous, ses rachetés, nous contemplons sa grandeur et son amour avec respect et adoration.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Samedi 6 Avril 2024

    Les sandales de Jésus

    "Qu'ils sont beaux, sur les montagnes, les pieds de celui qui apporte de bonnes nouvelles, qui annonce la paix [...] qui annonce le salut." Ésaïe 52. 7 Version Segond 21

    "Celui qui dit demeurer en [Jésus], doit lui-même aussi marcher comme lui a marché." 1 Jean 2. 6 Version Darby

    Jésus a marché inlassablement en annonçant la paix et des nouvelles de bonheur. Ayons comme lui les pieds chaussés pour être prêts à annoncer l'évangile de paix.

    En parcourant un marché à Nazareth, en Israël, il peut nous arriver d'être surpris de voir au-dessus d'un étalage de sandales en cuir de chameau une annonce : « Sandals of Jesus » (Sandales de Jésus).

    Ah, s'il suffisait de se chausser d'une paire de ses sandales (probablement semblables) à celles qu'il portait, pour marcher comme lui à marché ! Ces sandales ne peuvent pas nous aider à marcher comme Jésus. Mais cette annonce inattendue amène quelques réflexions.

    Oui, Jésus à porté des sandales. C'était bien utile dans ces régions arides d'Israël qu'il a sillonnés, parcourant des centaines de kilomètres à pied (ainsi, de Jérusalem au lac de Tibériade, il y a environs 140 km). Jean-Baptiste en parle quand il rend hommage à Jésus : "Il viens après moi celui qui est plus puissant que moi, dont je ne suis pas digne de délier, en me baissant, la courroie des sandales" (Marc 1. 7 ; voir aussi Matthieu 3. 11).

    Même si les sandales rendaient plus facile la marche sur ces chemins arides, la poussière abondante imprégnait les pieds du voyageur. C'était donc un service et un honneur de laver les pieds d'un visiteur lorsqu'il arrivait dans une maison. Jésus n'a pas eu cet honneur chez Simon : "Je suis entré dans ta maison ; tu ne m'as pas donné d'eau pour mes pieds" (Luc 7. 44). Les pieds du « grand voyageur » n'ont pas souvent été rafraîchis pas les hommes, pourtant il annonçait de bonnes nouvelles.

    Non, cela ne servait à rien d'acheter les « sandales de Jésus ». Il nous faudra plutôt dire comme Jean-Baptiste : "Je ne suis pas digne de porter ses sandales". Toutefois, appliquons-nous, par la puissance de l'Esprit, à "marcher comm lui à marché" dans l'amour, la dépendance, la confiance, l'obéissance, la compassion envers les hommes, la séparation du péché, comme nous y engage l'apôtre Jean.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Vendredi 5 Avril 2024

    Du fruit sur notre compte

    "Á Thessalonique, une fois, et même deux fois, vous m'avez fait un envoi pour mes besoins ; ce n'est pas que je recherche un don ; je recherche du fruit qui abonde pour votre compte." Philippiens 4. 16, 17 Version Darby

    Chaque fois que notre marche manifeste pratiquement le fruit de l'Esprit, ce fruit est ajouté au trésor spirituel que nous avons dans le ciel.

    L'apôtre Paul gardait de très bons souvenirs de l'assemblée de Philippes (Philippiens 1. 3) ! Il souhaite revoir les Philippiens (Philippiens 1. 5, 26), mais il est emprisonné à Rome. Il leur écrit pour les informer de sa situation et les exhorter à rester unis entre eux et dévoué dans l'oeuvre du Seigneur. Il profite de l'occasion pour exprimer sa reconnaissance pour le don qu'Épaphrodite lui a apporté de leur part.

    Les philippiens avaient déjà montré concrètement leur communion dans le service de Paul pour l'Évangile. Ils avaient aussi témoigné leur sollicitude dans ses épreuves. Ils savaient que l'apôtre faisait entièrement confiance au Seigneur pour tous les aspects de sa vie, néanmoins ils l'avaient soutenu par leurs dons. Paul en avait été réjoui parce qu'il y voyait une preuve de leur amour (Philippiens 4. 15).

    Réaliser cette unité dans le service est essentiel pour être mutuellement encouragés, aujourd'hui comme autrefois. L'apôtre l'exprime par ces mots : "Je recherche du fruit" (Philippiens 4. 7). De quel fruit s'agissait-il et pour qui l'apôtre le recherchait-il ?

    Ses lettres rapportent plusieurs résultats de ses efforts pour répandre l'Évangile, mais ici il s'agit d'un autre fruit : chaque fois que les Philippiens priaient pour lui, chaque fois qu'ils envoyaient un don, c'était un fruit que le Seigneur ajoutait à leur « compte » spirituel. Les fruits produits, ainsi portés à leur actifs, venaient accroître leurs "trésors dans le ciel" (Matthieu 6. 20).

    Nous sommes reconnaissants lorsque les serviteurs du Seigneur travaillent aujourd'hui dans le même esprit que Paul. Et notre soutient contribue aux fruits produits par leur travail. Ces fruits sont à la gloire de Dieu qui les fait croître ; le travail est fourni par ceux qui plantent et ceux qui arrosent (1 Corinthiens 3. 7). Mais nous pouvons nous réjouir d'y participer par nos prières et par notre soutient pratique (par exemple financier).

    Source (Plaire au Seigneur)

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