• Lundi 25 Mars 2024

    Cris d'enfants

    "Quand les principaux sacrificateurs et les scribes virent [...] les enfants qui criaient dans le temple : Hosanna au Fils de David, ils en furent indignés [...] Jésus leur dit [...] : Par la bouche des petits enfants et des nourrissons, tu as établi ta louange." Matthieu 21. 15, 16

    Les enfants accueillent Jésus comme le Messie et l'acclament. Inspirons-nous de la fraîcheur de leur conviction pour rendre gloire à notre Seigneur.

    Au moment de la grande rencontre de Pâque, les foules convergent vers Jérusalem. C'est dans un tel contexte que Jésus arrive et entre dans la ville. Sa montée vers la capital est triomphale. Les foules, avec les enfants, l'acclament : "Hosanna au Fils de David !" (Matthieu 21. 9). Comme tout Juif pieux, il se rend au temple ; mais il va y remettre de l'ordre : "Ma maison sera appelée une maison de prière ; mais vous, vous en avez fait une caverne de voleurs" (Matthieu 21. 13).

    On imagine cette rencontre de Jésus avec les chefs religieux du peuple qui préparent la grande fête dans le souci de respecter les formes officielles du culte. On comprend leur étonnement et leur agacement face à ce personnage qui met en lumière des comportements et des trafics condamnables aux abords du temple. En effet, ces chefs laissent les marchands faire payer très cher les animaux à sacrifier. Ils acceptent que d'autres fassent des bénéfices en changeant les monnaies des fidèles qui doivent payer l'impôt du temple. C'est un vrai trafic que Jésus dénonce avec force. Ces chefs religieux sont aussi témoins des miracles que le Seigneur accomplit jusque dans le parvis du temple. Malgré cela, ils refusent délibérément de reconnaître Jésus comme le Messie.

    En contraste, les enfants, dans leur confiance innocente, crient en l'honneur du Fils de David. Les chefs religieux auraient dû louer le Christ, mais ils sont trop fiers de leur importance. Ainsi ce sont les enfants, dépourvus de toute mauvaise pensée, qui rendent la louange au Seigneur. Lui-même prend leur défense et, par les Écritures, montre à ces orgueilleux que la louange de ces enfants sont inspirée par Dieu Dieu. Il reçoit ainsi des plus jeunes l'hommage que les anciens du peuple auraient dû lui rendre !

    La perception spirituelle des enfants peut être plus grande que nous l'imaginons ! Même s'ils s'expriment de façon très simple, ils glorifient le nom du Seigneur d'une manière unique.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Dimanche 24 Mars 2024

    Joie et pleurs

    "Toute la foule des disciples, pleine de joie, se mit à louer Dieu d'une voix forte pour tous les miracles qu'ils avaient vus [...] Quand Jésus fut près de la ville [Jérusalem] et qu'il la vit, il pleura sur elle." Luc 19. 37, 41 Version Nouvelle Français Courant

    Comme Jésus entrant dans Jérusalem, le chrétien est partagé entre la joie de la prochaine venue du Seigneur et la tristesse quand il pense au sort de ce monde qui périt.

    Jésus monte à Jérusalem pour la dernière fois (Luc 19. 28). Lorsqu'il atteint Bethphagé et Béthanie (villages très proche de Jérusalem), il envoie deux disciples chercher un ânon. Quand les disciples font monter Jésus sur l'ânon, la prophétie de Zacharie, qui datait de 500 ans, s'accomplit : "Regarde, ton roi vient à toi, juste et victorieux, humble et monté sur un âne, sur un ânon, le petit d'une ânesse" (Zacharie 9. 9 Version Nouvelle Français Courant).

    En ce jour mémorable, Israël va-t-il répondre à l'invitation du prophète : "Éclate de joie, Jérusalem ! Crie de bonheur, ville de Sion ! Regarde, ton roi viens à toi" (v. 9) ? Bien sûr, ceux qui sont là autour de Jésus se réjouissent. Mais la cause de leur allégresse n'est pas vraiment la présence du roi ; ce sont plutôt les miracles qu'ils ont vus, et spécialement le miracle de la résurrection de Lazare qui a eu lieu quelques jours auparavant à Béthanie. La prophétie de Zacharie préfigure le jour futur où Israël acclamera le Fils de Dieu comme roi. Mais quand Jésus arrive tout près de Jérusalem, le ville qu'il aime, il pleure sur elle. Pourquoi ces pleurs alors que la foule se réjouit ? C'est parce que toute les nations ne se réjouit pas, elle ne reconnaît pas son Messie en Jésus de Nazareth, l'Envoyé de Dieu. Jésus pleure, car il voit que son peuple est parvenu à un point où il va s'exposer au jugement de Dieu. En effet, la foule va bientôt demander la crucifixion de Jésus.

    Aujourd'hui, le chrétien éprouve des sentiments de joie mais aussi de tristesse. Quand il pense que son Seigneur bien-aimé va régner sur la terre, qu'il sera honoré, glorifié comme le Roi des rois, le Seigneur des seigneurs, il se réjouit ! Mais il ressent aussi "une grande tristesse" devant l'incrédulité des hommes, leur révolte contre Dieu et le jugement qui pèse sur eux (Romains 9. 2). Comme Paul, il supplie Dieu pour qu'ils soient sauvés (Romains 10. 1).

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Samedi 23 Mars 2024

    Paradoxes

    "Tous ceux que le Père me donne viendront à moi, et je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi." Jean 6. 37

    L'élection relève de la souveraineté de Dieu. Mais il laisse aux hommes la responsabilité d'accepter le salut offert par l'oeuvre de Jésus.

    L'élection souveraine de Dieu et la responsabilité pour l'homme d'accepter Jésus, le don de Dieu, sont deux doctrines qui apparaissent irréconciliables pour notre intelligence humaine limitée.

    En effet, de toute éternité, avant la fondation du monde, Dieu nous a élu en lui, en Christ (Éphésiens 1. 4). Néanmoins, tous les hommes demeurent responsables de venir personnellement  au Seigneur : "Que celui qui a soif vienne ; que celui qui veut, prenne de l’eau de la vie, gratuitement" (Apocalypse 22. 17).

    Alors on peut dire que :

    - l'élection, c'est Dieu que cela « regarde ».

    - mais nous, nous sommes responsables de la réponse que nous donnons à son appel.

    D'autres doctrines des Écritures paraissent incompatibles pour notre capacité limitée de compréhension :

    - Jésus est le Fils de Dieu et le Fils de l'homme : cela signifie qu'il est pleinement Dieu et pleinement homme ;

    - l'Écriture est l'oeuvre d'auteurs humains, portant l'empreinte de leur propre style, et pourtant elle est la Parole même de Dieu : "Toute Écriture est inspirée de Dieu" (2 Timothée 3. 16). "De saints hommes de Dieu ont parlé, étant poussés par l'Esprit Saint" (2 Pierre 1. 21 Version Darby).

    - Dieu est le Dieu tout-puissant (Genèse 17. 1), et pourtant le mal et son auteur, Satan, existent.

    Vouloir analyser la personne de Jésus-Christ n'aboutit qu'à des hérésies ; explorer le mécanisme de l'inspiration des Écritures peut conduire à rejeter leur origine divine ; chercher à sonder le problème de l'origine du mal est hors de portée de notre intelligence.

    Les pensées de Dieu dépassent infiniment celle des hommes : "Comme les cieux sont élevés au-dessus de la terre, ainsi mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, et mes pensées au-dessus de vos pensées" (Ésaïe 55. 9 Version Darby). Gardons-nous d'entrer dans de tels débats et d'élever nos pensées "au-dessus de ce qui est écrit" (1 Corinthiens 4. 6 Version Darby), car Satan est prompt à faire de ces mystères offert à notre foi des causes de désunion ou d'orgueil.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Vendredi 22 Mars 2024

    Versatilité déconcertante (2)

    "Les foules, à la vue de ce que Paul avait fait [...] dirent [...] : Les dieux se sont faits semblables aux hommes [...] D'Antioche et d'Iconium survinrent alors de Juifs ; après avoir gagné les foules et lapidés Paul, ils le traînèrent hors de la ville." Lire Actes 14. 8-19

    Comme Paul en son temps, ne soyons pas découragés par les changements du monde envers les chrétiens. Tenons fermes !

    La versatilité des Juifs envers le Seigneur, commentée hier, est l'accomplissement de plusieurs prophéties le concernant (Psaume 25. 19 ; 118. 26 ; Zacharie 9. 9). Ce rappel de la souveraineté de Dieu, n'excuse pas leur responsabilité. On voit, par le texte cité aujourd'hui, que la versatilité est le propre de l'homme livré à ses passions et qui ne possède pas le Saint-Esprit.

    Une légende d'Ovide, poète latin du 1er siècle, raconte que Jupiter et Mercure, descendus sur terre, ont voulu éprouver l'hospitalité des habitants de Lystre. Celle-ci leur a été refusée partout, sauf par un couple âgé qui a été largement récompensé. Mais la ville a été submergée et détruite par les flots.

    Se souvenant ou pas de cette légende, les habitants de Lystre, témoins de la guérison miraculeuse d'un homme aux pieds paralysés, croient que Paul et Barnabas sont les dieux Jupiter et Mercure de retour. Et c'est à grand-peine que les apôtres les empêchent de leur offrir un sacrifice. Par la suite, on lit avec stupéfaction que, sur les dires de Juifs étrangers en Lycaonie et n'ayant même pas assisté au miracle, ces Grecs sont convaincus qu'il faut lapider Paul et Barnabas. Comment expliquer leur versatilité ?

    Paul et Barnabas ont prêché "le Dieu vivant qui a créé le ciel et la terre". Satan ne peut pas tolérer cela. Il remplit de haine et de violence ceux qu'il veut conduire jusqu'au crime, s'il peut. Ne nous étonnons pas ! La violence qui opère aujourd'hui dans le monde ira même croissant (2 Timothée 3. 12).

    Mais il y a plus surprenant encore que cette versatilité déconcertante : c'est la persévérance de Paul ! Après avoir d'abord été laissé pour mort, il rentre dans la ville et en repart le lendemain pour se rendre à Derbe, à quelques soixante kilomètres.

    Pouvons-nous vraiment dire avec lui : "L'Éternel, le Seigneur est ma force" (Habacuc 3. 19), donc "je peux tout en celui qui me fortifie" (Philippiens 4. 13 ; Hébreux 11. 33, 34).

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Jeudi 21 Mars 2024

    Versatilité déconcertante (1)

    "Le lendemain, une grande foule [...] sortit à sa rencontre et se mit à crier : Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur, le roi d'Israël." Jean 12. 12, 13

    "[Pilate] dit aux Juifs : Voici votre roi ! Mais ils crièrent : Á mort, à mort ! Crucifie-le !" Jean 19. 14-16

    Les foules, à l'image de nos propres coeurs, sont versatiles. Á Jérusalem, les comportement envers Jésus passe en quelques jours de l'acclamation à la haine.

    Le dimanche avant la Pâque, le Seigneur est à Béthanie. La rumeur de son retour se répand parmi les pèlerins montés pour la fête à Jérusalem. Dès le lendemain, ils acclament le Seigneur et brandissent des palmes sur son passage, lorsque monté sur un ânon. Jésus entame sa dernière étape vers Jérusalem. L'auteur de la résurrection de Lazare ne serait-il pas le Messie attendu ? N'arrive-t-il pas précisément à la pâque, rappelant la délivrance d'Israël de l'Égypte, pour libérer les Juifs du joug romain ? Une acclamation jaillit de la foule : "Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur, le roi d'Israël !" Hélas ! Trois jours après, Jésus est trahi par Judas, arrêté par la garde et livré au souverain sacrificateur. Dès lors, il est renvoyé d'Anne à Caïphe, de Caïphe à Pilate, de Pilate à Hérode, d'Hérode encore à Pilate. Il est hué, giflé, fouetté, injurié... Les Juifs sont déconcertés par l'humiliation du Seigneur. Ils sont déçus : il ne peut pas être celui qui va les libérer des Romains, il ne peut pas être le Messie, le roi d'Israël. Alors, excités par l'arrogance haineuse des sacrificateurs, ils laissent leur déceptions dégénérer en haine : "Á mort, à mort, crucifie-le [...] Nous n'avons pas d'autre roi que César".

    Comment comprendre ce changement si rapide d'opinion, cette versatilité ? Les Juifs n'acclament le Seigneur comme Roi que pour autant qu'il satisfait leur désir : être affranchis du joug romain. Quand ils découvrent que Jésus n'est pas venu pour cette libération-là, leur rejet est implacable. Ils repoussent le salut par la grâce.

    Rien n'a changé depuis. Le monde accepte un Christ tolérant donc on implore même la bénédiction sur des moeurs que Dieu pourtant condamne, mais on le rejette au moindre appel à la repentance. Soyons dirigés pour annoncer que, si le Seigneur a donné sa vie pour nous sauver, c'est aussi pour nous "racheter de notre vaine conduite" par le don de son sang (1 Pierre 1. 18, 19).

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Mercredi 20 Mars 2024

    Un chemin court... et pourtant long

    "Il y a onze journées depuis Horeb par le chemin de la montagne de Séhir, jusqu'a Kadès-Barnéa [...] En la quarantième année [...] Moïse parla aux fils d'Israël, selon tout ce que l'Éternel lui avait commandé pour eux." Deutéronome 1. 2, 3

    Dès notre conversion, Dieu nous donne son Esprit. Mais il nous faut beaucoup (trop) de temps pour qu'il soit visible que nous marchons par l'Esprit qui nous a été donné.

    Le lecteur commençant le livre du Deutéronome est surpris du contraste entre ces deux expressions : "Il y a onze journées [...] et il arriva en la quarantième année". Le chemin était court (nombre 10. 33 ; 13. 1, 27) et il a été pourtant si long, à cause de l'incrédulité du peuple (Nombres 14. 33) !

    En Horeb, Dieu, dans son amour, a voulu faire de son peuple un royaume de sacrificateurs, une nation sainte. Tout ce -la est contenu dans l'alliance, une alliance d'amour, que Dieu a faite avec Israël (Exode 19. 4-6), mais que le peuple a vite rompue (Jérémie 31. 32).

    Kadès-Barnéa, c'est déjà le pays de Canaan, l'héritage, c'est-à-dire tout ce que cet amour de l'alliance avait une vue pour eux. ainsi, du côté de Dieu, le chemin est court de Horeb à Kadès-Barnéa, de l'alliance à l'héritage : onze journées, et pourtant le peuple est resté quarante ans dans le désert.

    Comme l'incrédulité allonge la route !

    Mais pourquoi l'incrédulité s'est-elle installée dans le coeur du peuple élu ? C'est qu'il a perdu graduellement le sentiment de la valeur de l'alliance de Dieu : il a oublié que Dieu l'aimait.

    Les chapitre 3 et 4 de l'épître aux Hébreux nous montrent que cette histoire ancienne est une image de notre histoire personnelle. Pour Dieu, le chemin est court entre le moment où son amour est versé dans nos coeurs par le Saint-Esprit (c'est-à-dire où nous avons la certitude d'être aimés de lui), et le moment où nous profitons pleinement de tout ce que l'amour divin a préparé pour nous.En effet, à cause de "la chair" qui est en nous, la route sera longue. Il faudra, comme pour le peuple, apprendre, à travers nos rébellions, nos murmures, nos impatiences, ce qui est dans notre coeur (Deutéronome 8. 2, 3). Mais aussi expérimenter la grâce et la patience d'un Dieu qui nous accompagne et qui veut nous "faire du bien à la fin" (Deutéronome 8. 16), à la fin du chemin de l'histoire de notre vie.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Mardi 19 Mars 2024

    "Nous n'avons pas un souverain sacrificateur incapable de compatir à nos faiblesses, mais nous en avons un qui a été tenté en toutes chose de façon semblable à nous, à part le péché. Approchons-nous donc avec confiance du trône de la grâce." Hébreux 4. 15, 16 Version Darby

    Pas plus que les serviteurs de Dieu, nous ne sommes à l'abri de période d'abattement. Pour y faire face, levons les yeux vers Jésus qui a souffert sur cette terre et veut compatir à nos souffrances.

    Par la Bible nous savons que de nombreux croyants ont connu les pleurs, l'abattement et même le désespoir.

    Parmi eux, nous trouvons Anne, la mère de Samuel ; sa stérilité lui causait une profonde détresse. Elle subissait des moqueries. Elle pleurait et ne mangeait pas. Et elle montait, année après année, à la maison de l'Éternel pour adorer (1 Samuel 1). "L'amertume dans l'âme", elle a alors imploré Dieu.

    Le prophète Élie avait fait l'expérience, à de nombreuses reprises, de la bonté et de la puissance de Dieu. Mais il s'est laissé abattre jusqu'à demander la mort pour son âme (1 Rois 19).

    Tout un livre nous montre les pensées, les raisonnements, les sentiments de Job, quand il a traversé des épreuves exceptionnelles.

    Jérémie était un homme très sensible. Il avait reçu de la part de Dieu la mission d'annoncer les jugements terribles qui allaient tomber sur le peuple. Il a connu la prison, la famine dans Jérusalem assiégée, le séjour dans une fosse boueuse, et aussi l'opposition de tous, à commencer par sa famille et celle des princes du peuple.Après la destruction de Jérusalem, il a même été contraint d'accompagner en Égypte les rescapés de Juda. Souvent, dans ses moments d'abattement, il a gémi et regretté le jour de sa naissance.

    Peut-être avez-vous des raisons d'être abattu ? Ces exemples nous rappellent que de grands serviteurs de Dieu sont passés par le même chemin que vous. Ne vous culpabilisez donc pas de la tristesse qui a envahi votre coeur, mais relisez plutôt ce verset : "J'habite le lieu haut élevé et saint, et avec celui qui est abattu et d'un esprit contrit, pour revivifier l'esprit de ceux qui sont contrits, et pour revivifier le coeur de ceux qui sont abattus" (Ésaïe 57. 15).

    Levez les yeux vers le trône de la grâce où se trouve Jésus, notre souverain sacrificateur. Il compatit parfaitement avec vous, plus que quiconque, lui qui a tant souffert ici-bas et qui vous aime comme personne ne peut le faire.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Lundi 18 Mars 2024

    Jésus de maison en maison (12)

    "Dans la maison de mon Père, il y a plusieurs demeures ; [...] je vais vous préparer une place. Et si je m'en vais et que je vous prépare une place, je reviendrai, et je vous prendrai auprès de moi ; afin que là où moi je suis, vous, vous soyez aussi." Jean 14. 2-3 Version Darby

    Le parcourt de maison en maison de Jésus sur cette terre avait pour but de nous introduire dans la maison de son Père. Il va bientôt revenir pour cela.

    Dans la chambre haute à Jérusalem, la tension est vive parmi les disciples. Jésus a lavé les pieds de ses disciples, mangé la pâque avec eux, dénoncé le traître Judas. Il vient maintenant leur dire qu'il s'en va et leur donne le commandement de s'aimer l'un l'autre. Pierre fait valoir son propre dévouement, sans prendre garde à l'avertissement du Seigneur : "Le coq ne chantera pas que tu ne m’aies renié trois fois" (Jean 13. 38).

    Pierre avait interrompu Jésus par une question : "Seigneur, où vas-tu ?" (v. 36). Le Seigneur y répond maintenant. En quittant ses disciples, il ne les laissera pas à l'abandon. Il les précèdera dans un lieu qu'il leur préparera dans la maison du Père.

    Dieu a toujours pris soin de préparer un lieu pour y placer l'homme. Le jardin d'Éden avait été planté avant d'accueillir l'homme (Genèse 2. 8). Le pays de Canaan débordait de richesses avant que les Israélites l'occupent (Deutéronome 6. 10-11). Au ciel, qu'il appelle la "maison de mon Père", Jésus est monté pour préparer une place pour tous les siens. Toutes ces places seront occupées un jour. Elles sont réservées aux croyants.

    On peut deviner l'étonnement des disciples : comment pourraient-ils, de la terre, s'élever jusqu'au ciel ? Jésus les rassure : "Je reviendrai et je vous prendrai auprès de moi, afin que là où je suis, vous soyez aussi".

    De maison en maison sur cette terre, Jésus nous amène dans la maison de son Père. La Bible nous donne peu de détails sur le ciel. Mais ce qui en fait un séjour de bonheur, c'est la présence du Seigneur, l'Agneau de Dieu. Et lui-même réclame pour sa propre joie la présence des siens avec lui. Quel réconfort ! Dans la maison du Père, ma place est prête et Jésus désire ma compagnie ! Quel amour !

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Dimanche 17 Mars 2024

    "Moi, je suis la vérité"

    "Jésus répondit [à Pilate] : Tu le dis que moi je suis toi. Moi je suis né dans le monde pour ceci et je suis venu dans le monde pour ceci, pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix. Pilate lui dit : Qu'est-ce que la vérité ?" Jean 18. 37, 38 Version Darby

    Jésus est la vérité révélée aux hommes. Ceux qui l'aiment écoutent sa voix pour vivre dans la vérité.

    "Qu'est-ce que la vérité ?" Cette question de Pilate, le monde d'aujourd'hui la pose encore. En effet, qu'est-ce que la vérité pour des hommes qui ont perdu le contact avec Dieu et qui n'ont plus de référence fiable pour porter des jugements sur eux, sur les gens et les circonstances ?

    La vérité ne se trouve qu'en Dieu : lui seul, le Créateur, connaît tout et porte une appréciation exacte sur toutes choses, y compris sur ce qui est inaccessible aux hommes, comme les pensées et les sentiments de leurs semblables. On peut dire que Dieu domine sur le royaume de la vérité. Au contraire, le diable est "le père du mensonge" et il domine sur un monde de mensonge, d'où la vérité est, sinon exclue, du moins terriblement altérée.

    Christ est le roi de ce royaume de la vérité. Il est venu, dit-il, "pour rendre témoignage à la vérité" dans un monde qui a soif de certitudes, mais qui, aujourd'hui comme hier, refuse celles que Dieu lui propose.

    Nous croyants, nous avons toujours besoin d'affermir les bases spirituelles de nos raisonnements pour rester dans la vérité. En effet, nous sommes continuellement soumis à des pressions venant :

    - de l'extérieur, c'est-à-dire du monde dans lequel nous sommes bien obligés de vivre et dont les manières de penser sont totalement opposées à Dieu. Mais il y a aussi des habitudes et des doctrines qui ne sont pas toujours fondées sur la Bible ;

    - de l'intérieur, c'est-à-dire de nos sentiments, de nos affections naturelles, mais également, et c'est plus grave, de nos convictions non jugées.

    Quelle sécurité de pouvoir nous tourner vers "le Dieu de vérité" (Ésaïe 65. 16) et :

    - regarder à Jésus-Christ qui a dit : "Moi, je suis [...] la vérité" (Jean 14. 6) ;

    - considérer sa Parole : "Ta Parole est la vérité" (Jean 17. 17) ;

    - écouter le Saint-Esprit : "L'Esprit est la vérité" (1 Jean 5. 6).

    Soumis à Jésus, appliquons-nous à vivre dans la vérité et à parler la vérité l'un à l'autre (Éphésiens 4. 25).

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Samedi 16 Mars 2024

    Sa plus grande découverte

    "Je sais en qui j’ai cru." 2 Timothée 1. 12

    La découverte la plus importante pour un homme, c'est de se reconnaître pécheur et de croire que Jésus est le Sauveur de son âme.

    Le docteur James Young Simpson (1811-1870) était un médecin et chercheur écossais qui, entre autres, a été le premier à utiliser le chloroforme comme anesthésique chez l'être humain. L'utilisation de ce produit s'est étende rapidement dans le monde entier, pour anesthésier un patient avant une intervention chirurgicale. Cette découverte a été majeure pour la fin du 19e et le début du 20e siècle, même si, depuis, les méthodes d'anesthésie utilisent beaucoup moins le chloroforme.

    Lors d'un cours que Simpson donnait à l'Université d'Édimbourg, un étudiant lui a demandé ce qu'il considérait comme sa plus grande découverte. Á la surprise des étudiants, Simpson a répondu : « Ma plus importante découvert, c'est que j'étais un pécheur et que Jésus-Christ était mon Sauveur ».

    Les grandes découvertes scientifiques, les grandes inventions, toutes permises par Dieu, peuvent avoir un grand succès pendant un temps plus ou moins long, puis elles sont dépassées par d'autres découvertes, d'autres inventions qui les remplacent. Cela, Simpson l'avait compris ; pour lui, une seule découverte avait de l'importance !

    Les chercheurs obtiennent parfois une certaine notoriété, une certaine gloire, et souvent ils tombent dans l'oubli... Qui se souvient aujourd'hui de James Simpson ? Comme l'avait compris ce médecin, la découverte de Jésus-Christ comme Sauveur a seule des conséquences éternelle. L'aveugle guéri par le Seigneur Jésus pouvait dire : "Je sais une chose, c'est que j'était aveugle, et que maintenant je vois" (Jean 9. 25). C'était capital pour lui ! C'était capital pour tout homme de passer de l'obscurité à la lumière, des ténèbres spirituelle avec un avenir de malheur à un avenir de gloire et de bonheur éternel.

    Béni soit le Seigneur de s'être manifesté aux hommes et de s'être fait connaître comme le Sauveur, le seul chemin des cieux découverte pour le pécheur repentant !

    Source (Plaire au Seigneur)

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