• Mardi 19 Mars 2024

    "Nous n'avons pas un souverain sacrificateur incapable de compatir à nos faiblesses, mais nous en avons un qui a été tenté en toutes chose de façon semblable à nous, à part le péché. Approchons-nous donc avec confiance du trône de la grâce." Hébreux 4. 15, 16 Version Darby

    Pas plus que les serviteurs de Dieu, nous ne sommes à l'abri de période d'abattement. Pour y faire face, levons les yeux vers Jésus qui a souffert sur cette terre et veut compatir à nos souffrances.

    Par la Bible nous savons que de nombreux croyants ont connu les pleurs, l'abattement et même le désespoir.

    Parmi eux, nous trouvons Anne, la mère de Samuel ; sa stérilité lui causait une profonde détresse. Elle subissait des moqueries. Elle pleurait et ne mangeait pas. Et elle montait, année après année, à la maison de l'Éternel pour adorer (1 Samuel 1). "L'amertume dans l'âme", elle a alors imploré Dieu.

    Le prophète Élie avait fait l'expérience, à de nombreuses reprises, de la bonté et de la puissance de Dieu. Mais il s'est laissé abattre jusqu'à demander la mort pour son âme (1 Rois 19).

    Tout un livre nous montre les pensées, les raisonnements, les sentiments de Job, quand il a traversé des épreuves exceptionnelles.

    Jérémie était un homme très sensible. Il avait reçu de la part de Dieu la mission d'annoncer les jugements terribles qui allaient tomber sur le peuple. Il a connu la prison, la famine dans Jérusalem assiégée, le séjour dans une fosse boueuse, et aussi l'opposition de tous, à commencer par sa famille et celle des princes du peuple.Après la destruction de Jérusalem, il a même été contraint d'accompagner en Égypte les rescapés de Juda. Souvent, dans ses moments d'abattement, il a gémi et regretté le jour de sa naissance.

    Peut-être avez-vous des raisons d'être abattu ? Ces exemples nous rappellent que de grands serviteurs de Dieu sont passés par le même chemin que vous. Ne vous culpabilisez donc pas de la tristesse qui a envahi votre coeur, mais relisez plutôt ce verset : "J'habite le lieu haut élevé et saint, et avec celui qui est abattu et d'un esprit contrit, pour revivifier l'esprit de ceux qui sont contrits, et pour revivifier le coeur de ceux qui sont abattus" (Ésaïe 57. 15).

    Levez les yeux vers le trône de la grâce où se trouve Jésus, notre souverain sacrificateur. Il compatit parfaitement avec vous, plus que quiconque, lui qui a tant souffert ici-bas et qui vous aime comme personne ne peut le faire.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Lundi 18 Mars 2024

    Jésus de maison en maison (12)

    "Dans la maison de mon Père, il y a plusieurs demeures ; [...] je vais vous préparer une place. Et si je m'en vais et que je vous prépare une place, je reviendrai, et je vous prendrai auprès de moi ; afin que là où moi je suis, vous, vous soyez aussi." Jean 14. 2-3 Version Darby

    Le parcourt de maison en maison de Jésus sur cette terre avait pour but de nous introduire dans la maison de son Père. Il va bientôt revenir pour cela.

    Dans la chambre haute à Jérusalem, la tension est vive parmi les disciples. Jésus a lavé les pieds de ses disciples, mangé la pâque avec eux, dénoncé le traître Judas. Il vient maintenant leur dire qu'il s'en va et leur donne le commandement de s'aimer l'un l'autre. Pierre fait valoir son propre dévouement, sans prendre garde à l'avertissement du Seigneur : "Le coq ne chantera pas que tu ne m’aies renié trois fois" (Jean 13. 38).

    Pierre avait interrompu Jésus par une question : "Seigneur, où vas-tu ?" (v. 36). Le Seigneur y répond maintenant. En quittant ses disciples, il ne les laissera pas à l'abandon. Il les précèdera dans un lieu qu'il leur préparera dans la maison du Père.

    Dieu a toujours pris soin de préparer un lieu pour y placer l'homme. Le jardin d'Éden avait été planté avant d'accueillir l'homme (Genèse 2. 8). Le pays de Canaan débordait de richesses avant que les Israélites l'occupent (Deutéronome 6. 10-11). Au ciel, qu'il appelle la "maison de mon Père", Jésus est monté pour préparer une place pour tous les siens. Toutes ces places seront occupées un jour. Elles sont réservées aux croyants.

    On peut deviner l'étonnement des disciples : comment pourraient-ils, de la terre, s'élever jusqu'au ciel ? Jésus les rassure : "Je reviendrai et je vous prendrai auprès de moi, afin que là où je suis, vous soyez aussi".

    De maison en maison sur cette terre, Jésus nous amène dans la maison de son Père. La Bible nous donne peu de détails sur le ciel. Mais ce qui en fait un séjour de bonheur, c'est la présence du Seigneur, l'Agneau de Dieu. Et lui-même réclame pour sa propre joie la présence des siens avec lui. Quel réconfort ! Dans la maison du Père, ma place est prête et Jésus désire ma compagnie ! Quel amour !

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Dimanche 17 Mars 2024

    "Moi, je suis la vérité"

    "Jésus répondit [à Pilate] : Tu le dis que moi je suis toi. Moi je suis né dans le monde pour ceci et je suis venu dans le monde pour ceci, pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix. Pilate lui dit : Qu'est-ce que la vérité ?" Jean 18. 37, 38 Version Darby

    Jésus est la vérité révélée aux hommes. Ceux qui l'aiment écoutent sa voix pour vivre dans la vérité.

    "Qu'est-ce que la vérité ?" Cette question de Pilate, le monde d'aujourd'hui la pose encore. En effet, qu'est-ce que la vérité pour des hommes qui ont perdu le contact avec Dieu et qui n'ont plus de référence fiable pour porter des jugements sur eux, sur les gens et les circonstances ?

    La vérité ne se trouve qu'en Dieu : lui seul, le Créateur, connaît tout et porte une appréciation exacte sur toutes choses, y compris sur ce qui est inaccessible aux hommes, comme les pensées et les sentiments de leurs semblables. On peut dire que Dieu domine sur le royaume de la vérité. Au contraire, le diable est "le père du mensonge" et il domine sur un monde de mensonge, d'où la vérité est, sinon exclue, du moins terriblement altérée.

    Christ est le roi de ce royaume de la vérité. Il est venu, dit-il, "pour rendre témoignage à la vérité" dans un monde qui a soif de certitudes, mais qui, aujourd'hui comme hier, refuse celles que Dieu lui propose.

    Nous croyants, nous avons toujours besoin d'affermir les bases spirituelles de nos raisonnements pour rester dans la vérité. En effet, nous sommes continuellement soumis à des pressions venant :

    - de l'extérieur, c'est-à-dire du monde dans lequel nous sommes bien obligés de vivre et dont les manières de penser sont totalement opposées à Dieu. Mais il y a aussi des habitudes et des doctrines qui ne sont pas toujours fondées sur la Bible ;

    - de l'intérieur, c'est-à-dire de nos sentiments, de nos affections naturelles, mais également, et c'est plus grave, de nos convictions non jugées.

    Quelle sécurité de pouvoir nous tourner vers "le Dieu de vérité" (Ésaïe 65. 16) et :

    - regarder à Jésus-Christ qui a dit : "Moi, je suis [...] la vérité" (Jean 14. 6) ;

    - considérer sa Parole : "Ta Parole est la vérité" (Jean 17. 17) ;

    - écouter le Saint-Esprit : "L'Esprit est la vérité" (1 Jean 5. 6).

    Soumis à Jésus, appliquons-nous à vivre dans la vérité et à parler la vérité l'un à l'autre (Éphésiens 4. 25).

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Samedi 16 Mars 2024

    Sa plus grande découverte

    "Je sais en qui j’ai cru." 2 Timothée 1. 12

    La découverte la plus importante pour un homme, c'est de se reconnaître pécheur et de croire que Jésus est le Sauveur de son âme.

    Le docteur James Young Simpson (1811-1870) était un médecin et chercheur écossais qui, entre autres, a été le premier à utiliser le chloroforme comme anesthésique chez l'être humain. L'utilisation de ce produit s'est étende rapidement dans le monde entier, pour anesthésier un patient avant une intervention chirurgicale. Cette découverte a été majeure pour la fin du 19e et le début du 20e siècle, même si, depuis, les méthodes d'anesthésie utilisent beaucoup moins le chloroforme.

    Lors d'un cours que Simpson donnait à l'Université d'Édimbourg, un étudiant lui a demandé ce qu'il considérait comme sa plus grande découverte. Á la surprise des étudiants, Simpson a répondu : « Ma plus importante découvert, c'est que j'étais un pécheur et que Jésus-Christ était mon Sauveur ».

    Les grandes découvertes scientifiques, les grandes inventions, toutes permises par Dieu, peuvent avoir un grand succès pendant un temps plus ou moins long, puis elles sont dépassées par d'autres découvertes, d'autres inventions qui les remplacent. Cela, Simpson l'avait compris ; pour lui, une seule découverte avait de l'importance !

    Les chercheurs obtiennent parfois une certaine notoriété, une certaine gloire, et souvent ils tombent dans l'oubli... Qui se souvient aujourd'hui de James Simpson ? Comme l'avait compris ce médecin, la découverte de Jésus-Christ comme Sauveur a seule des conséquences éternelle. L'aveugle guéri par le Seigneur Jésus pouvait dire : "Je sais une chose, c'est que j'était aveugle, et que maintenant je vois" (Jean 9. 25). C'était capital pour lui ! C'était capital pour tout homme de passer de l'obscurité à la lumière, des ténèbres spirituelle avec un avenir de malheur à un avenir de gloire et de bonheur éternel.

    Béni soit le Seigneur de s'être manifesté aux hommes et de s'être fait connaître comme le Sauveur, le seul chemin des cieux découverte pour le pécheur repentant !

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Vendredi 15 Mars 2024

    Tensions

    "Quand je suis arrivé à Troas pour annoncer l'Evangile de Christ, bien que le Seigneur m'y ait ouvert une porte, je n'avais pas l'esprit en repos parce que je n'avais pas trouvé mon frère Tite. C'est pourquoi j'ai pris congé d'eux et je suis parti pour la Macédoine." 2 Corinthiens 2. 12, 13 Version Segond 21

    Les situations de grandes incertitudes provoquent des tensions chez les hommes. Elles sont liées à notre humanité. Apportons nos difficultés à notre Dieu et Père, car c'est de lui que nous vient le secours.

    Tous ceux qui passent ou sont passés par des périodes de grandes incertitudes ou de grandes instabilités dans leur vie ou celles d'êtres qui leur sont chers, savent quelle tensions émotionnelles elles provoquent en eux, surtout quand elles se prolongent.

    La Bible, livre divin mais aussi profondément humain, en rend témoignage. Nous retiendrons trois épisodes de la vie de Paul pour illustrer cela.

    - Arrivé à Troas, Paul est si préoccupé par le désordre dans l'assemblée à Corinthe et inquiet de ne pas trouver Tite qu'il n'arrive pas à s'investir pleinement dans son ministère (verset du jour). En sommes, des circonstances bien ordinaires : attente pénible d'une personne qui ne vient pas, contrariété, rendez-vous manqué, occasion qu'on ne peut saisir, décision de départ... Que de tensions !

    "Depuis notre arrivée en Macédoine en effet, nous n'avons connu aucun repos ; nous étions au contraire pressés de toutes parts : luttes au-dehors, craintes au-dedans" (2 Corinthiens 7. 5). Encore des tentions, mais Paul ajoute : "Dieu nous a encouragés par l'arrivée de Tite" (2 Corinthiens 7. 6).

    - Paul est tendu, inquiet, car il n'a pas de nouvelles des croyants persécutés à Thessalonique. "C'est pourquoi, n'y tenant plus nous [...] avons envoyé notre frère Timothée, serviteur de Dieu [et notre collaborateur] dans l'Evangile de Christ, pour vous affermir et [vous] encourager dans votre foi" (1 Thessaloniciens 3. 1, 2). Oui, Paul était soumis aux mêmes émotions que nous (Actes 14. 15), lui aussi était dans une condition humaine, fragile face aux diverses épreuves et contre-temps de la vie. Alors ne culpabilisons pas si nous ressentons des tensions dans des situations de grandes incertitudes. Considérons-les comme liées à notre humanité. Et apportons nos difficultés à notre Dieu et Père, car c'est de lui que nous vient le secours : "Il ne permettra pas que ton pied chancelle ; celui qui te garde ne sommeillera pas" (Psaume 121. 3 Version Nouvelle Segond Révisée).

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Jeudi 14 Mars 2024

    Le paralysé de Béthesda (2)

    "L'infirme lui répondit : Seigneur, je n'ai personne pour me plonger dans le réservoir, lorsque l'eau a été agitée ; et, pendant que j'y vais, moi, un autre descend avant moi." Jean 5. 7

    L'amour de Dieu versé dans le coeur du chrétien lui donne de la compassion pour la misère de l'humanité. Il s'occupe tout autant de sa misère spirituelle que de sa misère matérielle.

    Cet infirme attendait depuis trente-huit ans la délivrance, mais il n'avait eu personne pour l'aider. Alors c'est Jésus lui-même qui se charge de ce malheureux en opérant un miracle.

    Un prédicateur disait : « Là où tu vois un besoin auquel tu peux subvenir, c'est un appel de Dieu pour ». Dans son parcours terrestre, Jésus fréquentait le plus souvent les pauvres, les infirmes, les opprimés. Il se trouvait toujours là où il y avait un besoin. Parfois il y répondait par des paroles, parfois par un miracle. Il était venu pour guérir ceux qui avaient besoin de guérison (Luc 9. 11). Le Seigneur lui-même nous explique l'importance de l'aide matérielle apportée à autrui : "J'ai eu faim et vous m'avez donné à manger ; j'ai eu soif et vous m'avez donné à boire [...] En vérité, je vous le dit : Dans la mesure où vous l'avez fait à l'un de ces plus petits qui sont mes frères, vous me l'avez fait à moi" (Matthieu 25. 35-40).

    Relisons la parabole du grand dîner (Luc 14. 15-24). Quand le serviteur viens rapporter à son maître que tous les invités ont rejetés l'invitation, le maître l'envoie convié ceux qui n'ont pas d'autres lieux pour vivre que les rues de la ville : "Va vite dans les rues et les ruelles de la ville, et amène ici les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux" (Luc 14. 21). Faire du bien autour de nous, c'est témoigner de l'amour pour Jésus.

    La nécessité de la guérison physique est ressentie par tous les hommes, c'est pourquoi ils lui accordent la priorité. Cependant, la guérison spirituelle est plus importante, même si elle est moins ressentie. Combien de personnes dans notre voisinage attendent d'être aidées, de recevoir une indication pour trouver enfin une bonne direction pour orienter leur vie !

    N'est-ce pas le rôle du croyant de prêter main-forte et d'être une boussole ? C'est pourquoi les chrétiens devraient s'occuper de la misère spirituelle tout autant que de la misère matérielle.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Mercredi 13 Mars 2024

    Le paralysé de Béthesda (1)

    "Il y a à Jérusalem [...] un réservoir d'eau, appelé en hébreu Béthesda [...] il y avait là un homme infirme depuis trente-huit ans. Jésus, le voyant couché là, et sachant qu'il était dans cet état déjà depuis longtemps, lui dit : Veux-tu être guéri ?" Jean 5. 2, 5, 6 Version Darby

    Á l'image du paralysé de Béthesda, le Seigneur nous guérit du péché, puis il nous demande de marcher d'une manière digne de lui dans l'énergie de la foi qu'il nous communique.

    Triste tableau que celui de cet homme de Jérusalem, couché à côté du réservoir d'eau appelé Béthesda, qui signifie maison de miséricorde. Il est paralysé depuis des années et il attend la guérison, comme beaucoup d'autres infirmes autour de lui, sans la voir venir. Depuis 38 ans qu'il attend, le paralysé a compris une chose : c'est qu'il ne peut rien faire par lui-même pour obtenir la délivrance. Il a peut-être perdu tout espoir.

    C'est dans ce contexte que le Seigneur voit le malade parmi tous les autres et lui pose cette question surprenante : "Veux-tu être guéri ?" Par cette question, le Seigneur cherche à réveiller un mouvement de confiance chez cet homme abandonné et découragé. Le malade discerne la noblesse et la compassion de celui qui lui porte une telle attention ; il lui raconte sa misère : "Seigneur, je n'ai personne pour me plonger dans le réservoir lorsque l'eau a été agitée" (Jean 5. 7).  Jésus lui dit alors : "Lève-toi, prends ton brancard, et marche". Dans un acte de foi, le malade obéit. Il se lève et marche ! C'est la preuve d'une guérison totale, aux yeux de tous. Le Seigneur ne demande jamais d'accomplir un acte sans donner la capacité de le faire.

    De même, quand nous sommes sauvés, le Seigneur ne nous demande pas seulement de nous lever, mais aussi de marcher. Il nous guérit d'abord du péché, puis il s'attend à ce que nous marchions d'une manière digne de lui dans l'énergie de la foi qu'il nous communique. Porter son brancard, c'est le souvenir de ce que nous étions avant notre libération.

    Ce tableau s'applique aujourd'hui à notre société, à notre monde. Tant de personne souhaitent mieux vivre, espèrent goûter une vraie joie, avoir une conscience sereine, avoir des certitudes, bref, être délivrées de leur état.

    Tout leurs efforts dont vains tant qu'elles n'ont pas reconnu leur incapacité à s'améliorer par elles-mêmes et que seul Jésus peut les délivrer de leurs problèmes profonds.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Mardi 12 Mars 2024

    La bouteille et le tuyau

    "Soyez remplis de l'Esprit." Éphésiens 5. 18 Version Nouvelle Segond Révisée

    Le croyant reçoit l'Esprit Saint quand il se convertit. Il veille à être rempli de cet Esprit en entretenant sa communion avec Jésus-Christ par la méditation de sa Parole et par la prière.

    Chaque croyant possède le Saint-Esprit. C'est un sceau que Dieu met sur lui dès qu'il a cru. Ensuite, comme le dit Paul aux Éphésiens, il doit veiller à être en permanence "rempli de l'Esprit". Le croyant n'est pas comme une bouteille remplie une fois pour toutes. Son niveau de remplissage varie et doit être ajusté constamment.

    Nous pouvons faire baisser ce niveau de plusieurs manières :

    - la désobéissance à ce que nous savons être la volonté de Dieu pour nous ;

    - la non-confession d'un péché. La confession d'un péché dont nous sommes conscients doit s'accompagner d'un travail de sanctification (Matthieu 18. 8, 9) ; pour les péchés dont nous ne sommes pas conscients, pensons à la prière de David : "Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon cœur ! Éprouve-moi, et connais mes pensées ! Regarde si je suis sur une mauvaise voie, et conduis-moi sur la voie de l’éternité !" (Psaume 139. 23, 24).

    - le refus de se laisser nous diriger dans tous les domaines de notre vie ;

    - le manque de sobriété dans la recherche du plaisir ("ne vous enivrez pas de vin", v. 18) ;

    - la manque de louange (v. 19) ;

    - le manque de soumission réciproque (v. 21) ;

    - le manque de crainte de Christ (v. 21).

    C'est ce que Paul appelle « attrister le Saint-Esprit » (Éphésiens 4. 30).

    Nous ne pouvons pas nous-mêmes nous remplir de l'esprit, mais nous pouvons nous laisser remplir. Pour maintenir le niveau, il nous faut être alimentés par la source qui est le Seigneur Jésus et pour cela, nous avons besoin d'un tuyau qui nous relie à lui. Cela nous fait penser à la prière, à la méditation de la Parole, dans une vie de vraie communion avec lui.

    Veillons donc à « déboucher le tuyau » par lequel le Saint-Esprit veut nous remplir ! Permettons-lui de nous remplir entièrement !

    Alors, un coeur reconnaissant qui loue Dieu (v. 19, 20), ainsi que la soumission les uns aux autres dans la crainte de Dieu (v. 21), seront de belles manifestations de la plénitude de l'Esprit.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Lundi 11 Mars 2024

    Jésus de maison en maison (11)

    "Reste avec nous [...] [Jésus] entra, pour rester avec eux. Pendant qu’il était à table avec eux, il prit le pain ; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna. Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent." Luc 24. 29-31

    Jésus ressuscité rejoint des disciples découragés dans le chemin. Il les réconforte en se révélant à eux par un geste de communion. Il veut faire de même dans nos vies.

    Pour les deux disciples en chemin vers Emmaüs, tous les espoirs sont anéantis ! Leur Maître a été crucifié et mis dans un tombeau. Ils rentrent dans leur village. En chemin, ils discutent et réfléchissent... Qui était ce Jésus en qui ils avaient placé leur confiance ? Pour eux, il est maintenant « le disparu ».

    Un homme qu'ils ne connaissent pas se joint à eux et les interroge. Jésus ressuscité (car c'est lui) leur ouvre les Écritures en leur expliquant les choses qui le concernent dans la Parole de Dieu. Leur coeur brûle, mais ils ne le reconnaissent toujours pas. Ils approchent de leur maison. Cet entretien captivant réchauffe leur coeur et, pour pouvoir le prolonger, ils pressent Jésus, qui s'apprête à les quitter, d'entrer dans leur maison. Jésus ne s'impose jamais, mais il est disponible pour qui le demande.

    Jésus leur a ouvert les Écritures durant leur marche sur le chemin ; il ouvre leur coeur à lui offrir l'hospitalité et il ouvre leurs yeux en accomplissant devant eux le geste du Maître : prendre le pain, le bénir, le rompre et le leur distribuer. Plus de doute, c'est Jésus, il est ressuscité, il est vivant !

    Le Seigneur ne prolonge pas sa présence à Emmaüs et disparaît. Á leur tour, ils sont pressés par l'ardent désir de faire part à leur condisciples de la grande nouvelle qui les remplit de joie. Ils ne craignent plus maintenant ce voyage nocturne dont ils avaient dissuadé leur compagnon inconnu.

    Le coeur brûlant encore de ses paroles, les deux hommes retournent avec joie à Jérusalem vers les autres disciples pour attester de la résurrection du Seigneur, leur rapporter ce qu'il leur a dit et leur expliquer comment il s'est révélé à eux lors de fraction du pain.

    Sur la route de notre vie, nous nous faisons peut-être le même genre de réflexions découragés. Mais dans les périodes de désespoirs; Jésus chemine avec nous. Il est là, tout proche, prêt à venir chez nous et à montrer son amour pour nous.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Dimanche 10 Mars 2024

    "Moi, je suis le vrai cep"

    "Moi, je suis le vrai cep, et mon Père est le cultivateur. Tout sarment en moi qui ne porte pas de fruit, il l'ôte ; et tout sarment qui porte du fruit, il le nettoie, afin qu'il porte plus de fruit." Jean 15. 1, 2 Version Darby

    Jésus et la source qui alimente notre vie spirituelle. Il est cep (le tronc) dont la sève alimente les sarments (les branches). Ce n'est qu'en restant bien liés à lui que nous porterons du fruit.

    Peu après le déluge, Dieu choisit un homme, Abraham, à qui il révèle et fait des promesses. Il faut fructifier la descendance de cet homme pour en faire le peuple d'Israël, qu'il entoure de soin et de délivrances. En quelques sorte, Abraham est le cep de l'Éternel. Pour être dans la faveur de Dieu, il fallait faire partie de ce peuple.

    L'Éternel fait sortir d'Égypte ce peuple privilégié pour qu'il fructifie dans le pays de Canaan (Psaume 80. 8).Mais celui-ci se montre rebelle envers celui qui l'a planté ; il est comme une vigne qui ne produit que des raisins sauvages sans aucune valeur. Dieu prouve ainsi à tous que l'homme, même comblé par lui, est incapable d'assurer son salut par lui-même.

    "Á la fin de ces jours-là" (Hébreux 1. 2), à la fin de la période d'essai de l'homme, Dieu introduit "le vrai cep" : Jésus-Christ, son Fils. Ce n'est plus ni Adam ni Abraham qui constitue la base de la nouvelle race à la faveur de Dieu, c'est Jésus-Christ. Ceux qui croient en lui possèdent sa vie et lui sont attaché pour l'éternité.

    Certes, des personnes peuvent déclarer appartenir au cep et même présenter l'apparence d'y être attachées. Mais elles ne tromperont pas le cultivateur qui constatera l'absence de fruit, éliminera le sarment improductif et consacrera ses soins aux sarments bien vivants.

    Qu'est-ce donc que le fruit ? Le fruit, c'est avant tout reproduire les caractères de Christ, ce qui se traduit par de bonnes oeuvres. Pour cela, un seul moyen : demeurer bien attachés à lui, le cep, pour que sa sève puisse largement alimenter et développer en nous la vie de Christ.

    Voulez-vous en savoir davantage sur le fruit que Dieu attend de vous ? Considérez les différents aspects du fruit de l'Esprit : "l'amour, la joue, la paix, la patience, la bienveillance, la bonté, la fidélité, la douceur, la maîtrise de soi" (Galates 5. 22).

    Source (Plaire au Seigneur)

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