• Samedi 20 Janvier 2024

    Écoutons la fin du discours : Crains Dieu et observe ses commandements. C’est là ce que doit faire tout homme. Ecclésiaste 12.15

    Ce que doit faire tout homme

    Heureux celui qui constate ce qui lui manque pour plaire à Dieu, qui garde l’esprit courageux et honnête de l’autocritique ! Seulement, une tristesse l’envahit à la hauteur de sa sagesse car il comprend qu’il n’a pas la force de suppléer à ses faiblesses dont il est chaque jour conscient. Il soupire en lui-même : « Qui aura la force de redresser ce qui est courbé dans ma vie, qui pourra porter remède à mon âme tourmentée ? »

    L’Ecclésiaste, lui la sagesse humaine personnifiée, après avoir goûté à toutes les sources humaines qui lui étaient accessibles en tant que roi d’Israël, constate que tout est vanité, que tout tombe dans l’oubli, que tout disparait dans l’usure du temps. En fait, il nous dévoile son âme insatisfaite, pauvre comme un coffre percé où l’or ne reste pas !

    Son livre souligne que la vie est courte et que la mort engloutit ses fruits. Ce sentiment de gâchis, voire d’absurdité, vient de ce que notre âme est immortelle et que seuls les biens éternels la contentent. Tout le discours de l’Ecclésiaste nous incite à soupirer après Dieu, Lui, le détenteur d’éternité. Finalement, ce sont douze chapitres qui nous conduisent à une porte : celle de notre besoin de Dieu. Dans le Christ, elle s’ouvre (Jean 10.9).

    Y entrer, c’est là ce que doit faire tout homme.

    Dominique Moreau

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    Lecture proposée : Livre de l’Ecclésiaste, chapitre 12.

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  • Vendredi 19 Janvier 2024

    La crainte de l’Éternel est le commencement de la sagesse. Tous ceux qui respectent ses décrets ont une raison saine. Psaume 111.10

    Craindre Dieu ?

    Quelle idée ! Les Gaulois ne craignaient qu’une chose, que le ciel leur tombe sur la tête. Mais aujourd’hui, les craintes sont pour la plupart d’un autre ordre : climat, énergie, chômage, terrorisme, guerre...

    L’homme moderne a perdu la crainte de Dieu. Il ne laisse plus de place au Dieu transcendant et il a peur, mais du néant. N’a-t-il pas à réapprendre à craindre et à aimer Dieu ?

    Pourquoi craindre Dieu ? Les uns nient son existence sans expliquer ni d’où leur vient la vie ni où ira leur âme après leur mort. D’autres protestent : Dieu nous aime, il n’y a aucune raison de le craindre…

    Pourtant Jésus avertit ceux qui l’entourent : Je vous le dis à vous, mes amis : Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui, après cela, ne peuvent rien faire de plus. Je vais vous montrer qui vous devez craindre : craignez celui qui, après avoir tué, a le pouvoir de jeter en enfer. Oui, je vous le déclare, c’est celui-là que vous devez craindre. (Luc 12.4-5)

    Est-ce là votre plus grande crainte ? Dieu, l’Éternel, est saint et il ne change pas. Nous, nous sommes pécheurs par nature. Certes, Dieu nous aime. Mais pour pouvoir paraître sans crainte devant lui au jour du jugement dernier, nous avons besoin d’être purifiés et de nous soumettre à lui. Seule la foi en Jésus-Christ nous le permet.

    Albert Lentz

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    Lecture proposée : Psaume 111.

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  • Jeudi 18 Janvier 2024

    Tu ne commettras pas d’adultère. Exode 20.14 Version Segond 21

    Respecter nos engagements d'alliance

    L’infidélité est un des grands thèmes de la Bible. Dieu compare son alliance avec nous à un mariage. En tant que peuple, nous sommes son épouse. Or, nous ne sommes pas fidèles. Le livre du prophète Osée est entièrement construit sur cette comparaison.

    Le septième commandement va bien plus loin qu’un respect du mariage : il nous amène à respecter l’alliance, quelle qu’elle soit. Elle réunit deux partis, et deux seulement ; et ces partis sont différents et complémentaires ; l’un est le contractant, celui qui propose, l’autre est le contracté, celui qui accepte. On voit le désastre lorsque l’alliance n’est pas respectée par un tiers, par exemple lors de l’adultère du Roi David avec Bath-Shéba, la femme d’Urie.

    Plus tard, l’apôtre Paul explique à travers ses lettres ce que devrait être le mariage. Et Jean, celui des témoins oculaires de Christ qui vécut le plus tard, décrit dans son Apocalypse (ce qui veut dire « révélation »), le mariage définitif et éternel du Sauveur, symbolisé par un Agneau ressuscité, et de son peuple libéré de toute idolâtrie.

    Faites-vous partie de cette alliance, conclue au moyen de la foi ?

    Lionel Cavan

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    Lecture proposée : Lettre aux Éphésiens, chapitre 5, versets 21 à 33.

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  • Mercredi 17 Janvier 2024

    Celui qui habite sous l’abri du Très-Haut, repose à l’ombre du Tout-Puissant. Psaume 91.1

    Notre arc-en-ciel

    Ayant été maîtresse en maternelle, je peux témoigner que les enfants représentent toujours un soleil sur leur dessin, mais ajoutent aussi très souvent un arc-en-ciel !

    Je me suis toujours dit, dans mon regard de mère et de grand-mère, que Jésus avait raison lorsqu’il se réjouissait devant son Père de ce que les enfants, par leur simplicité et humilité de cœur, percevaient avec foi une révélation claire de son amour. (Matthieu 11.25 et 18.2-4)

    Quand je regarde l’un de ces dessins, je vois dans leur soleil, le regard bienveillant de Dieu, et dans l’arc-en-ciel, le signe de cette alliance qu’il veut établir avec nous, pour nous bénir et nous protéger.

    Dans la Bible, Dieu a donné à Noé l’arc-en-ciel, comme signe de son alliance avec les êtres humains. (Genèse 9.13) Il forme comme un dôme protecteur au-dessus de notre monde, qui malgré sa déchéance, reste sa création. Ce grand Dieu créateur est votre allié, si vous vous confiez en lui... Il vous aime et vous veut du bien.

    Au sein des orages qui s’abattent souvent sur nos vies, il continue à nous aimer, à nous chercher, à nous encourager. Venez à ce Dieu révélé en Jésus-Christ, tels que vous êtes, et croyez en son amour qu’il vous donne gratuitement, chaque jour de soleil ou de pluie !

    Elfriede Bloch

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    Lecture proposée : Psaume 90.

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  • Mardi 16 Janvier 2024

    Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais seulement celui qui fait la volonté de mon Père céleste. Matthieu 7.21 Version Segond 21

    Nous sommes tous frères ?

    Lors d’une rencontre inhabituelle de famille, je conversai avec mon interlocuteur sur les nombreuses promesses de l’Évangile. Pour lui, les promesses de Jésus-Christ s’appliquent à tous les hommes sincères et de bonne volonté. Nous sommes frères et agréés de Dieu. Ne trouve-t-on pas ces propos du Seigneur : « Vous êtes mes brebis. Je suis le bon berger » ?

    De mon côté, j’objectai que les Écritures disent aussi : « Tous les hommes sont éloignés de Dieu, par nature rebelles et privés de la gloire de Dieu ». Tout sauf des brebis du bon Berger !

    Il est heureux d’illustrer la communion avec Dieu par une noble image. L’image centrale du berger et des brebis s’adresse à tous les hommes. Elle ne se réalise néanmoins que par le « pass de foi » : Repentez-vous et convertissez-vous (Actes 3.19) !

    Ce pass dépasse tous les documents terrestres validés, confirmés, scannés ou centralisés sur un fichier national. Il supplantera tous les registres médicaux, archives religieuses ou cahiers d’état-civil de nos communes. Certains refusent cette voie, d’autres croient l’avoir validé par naissance. Les seuls assurés le trouvent dans la Parole de Dieu et la foi en l’unique Sauveur, Jésus-Christ.

    Bernard Fourmont

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    Lecture proposée : Évangile selon Jean, chapitre 3, versets 17 à 36.

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  • Lundi 15 Janvier 2024

    Jésus dit : Si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux. Matthieu 18.3

    Comme un petit enfant

    Notre petit-fils Jonas voit un de mes croquis. Parce que, pour un enfant, un dessin a toujours un destinataire, il demande :

    – C’est pour qui ce dessin ?

    – C’est pour celui qui le regarde.

    – Moi, je le regarde ! Donc, c’est pour moi ! Merci, je t’aime, Papou !

    Passons de ma feuille de papier à un livre : la Bible. Pour qui est-il ce Livre des livres ? Pour celui qui l’ouvre ! Chacun peut se l’approprier sans façon. Comme un petit enfant ! Jésus-Christ attend qu’on le prenne au mot, qu’on le croie sur parole !

    Que Dieu nous donne la simplicité de mon petit-fils. Le petit Jonas a réceptionné de la main à la main un croquis de son papou. Un cadeau d’une valeur sentimentale... qu’il oubliera peut-être bien vite !

    La vie éternelle est donnée à qui reconnaît en Jésus son Sauveur et son Seigneur, et qui l’aime de tout son cœur. Une relation forte s’établit !

    L’aimons-nous vraiment ? Avec la confiance d’un enfant ?

    Francis Schneider

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    Lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 18, versets 1 à 5.

    18.1 En ce moment, les disciples s'approchèrent de Jésus, et dirent : qui donc est le plus grand dans le royaume des cieux ?

    18.2 Jésus, ayant appelé un petit enfant, le plaça au milieu d'eux,

    18.3 et dit : Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n'entrerez pas dans le royaume des cieux.

    18.4 C'est pourquoi, quiconque se rendra humble comme ce petit enfant sera le plus grand dans le royaume des cieux.

    18.5 Et quiconque reçoit en mon nom un petit enfant comme celui-ci, me reçoit moi-même.

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  • Dimanche 14 Janvier 2024

    Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse. 2 Corinthiens 12.9

    Ta grâce me suffit

    Je suis née dans une famille aimante, mais athée. Enfant j’ai subi de graves sévices. À 20 ans, je me suis mariée et à 27 ans j’avais trois enfants. Le début de ma vie de couple a été compliqué. Mon mari ne se posait pas de questions existentielles... Ne sachant pas vers qui me tourner pour parler, je me suis mise à lire beaucoup de livres religieux. J’avais le désir de lire la Bible, mais je n’en trouvais pas…

    Un jour, ma fille m’apprit qu’au lieu d’aller chez une amie, elle allait chez une dame qui lui parlait de la Bible. Je décidais de la rencontrer. C’était la femme d’un pasteur d’une gentillesse extrême.

    Ils me parlèrent simplement du message de l’Évangile et me firent écouter des conférences enregistrées qui parlaient de Jésus. J’étais complètement ignorante mais, très vite, la douceur dans leurs échanges m’a captivée. C’était tellement différent de ce que je vivais et connaissais jusque-là.

    Un jour, je me suis mise à genoux et j’ai dit simplement à Jésus : « J’ai besoin de toi. » En lui parlant de mes difficultés, une voix comme une trompette répondit : « Mon amour te suffit ! » Une transformation s’opéra en moi. Le pasteur m’offrit une Bible, qui me communiqua la vérité que je cherchais. Aujourd’hui, je peux dire à Dieu : « Ta grâce me suffit ! » Je suis comblée par l’amour de Christ, et la lecture de sa Parole m’enrichit chaque jour.

    Gil Javelle

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    Lecture proposée : Évangile selon Jean, chapitre 1, verset 9 à 17.

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  • Samedi 13 Janvier 2024

    Tout le pays d’Égypte fut dévasté par les mouches. Exode 8.20

    Mouches venimeuses

    C’était la quatrième plaie d’Égypte : des millions de mouches venimeuses ont envahi tout le pays. Ces mouches pouvaient transmettre des maladies, qui pouvaient être mortelles. En transperçant la peau de sa victime, certains insectes vont injecter un anesthésiant afin que leur piqure ne soit pas ressentie tout de suite !

    De même, le péché veut s’incruster dans notre esprit de manière insidieuse. On ne remarque pas sa tromperie car il est bénin en apparence.

    Mais, comme l’affirme l’explorateur britannique John Franklin (1786-1847) : « Ce n’est pas ce qui se passe en surface qui est le plus dangereux, mais ce qui se passe dans le sang, loin des regards. » Le péché cible notre vie entière, il altère notre conscience.

    Pour se débarrasser des mouches, le pharaon appelle Moïse et Aaron. Pour ne pas vivre comme esclave du péché, c’est Jésus-Christ qu’il nous faut appeler. Mais pas comme le pharaon qui cherchait un répit, sans aucune intention de se repentir. Reconnaissons notre péché en désirant entièrement nous en détourner. Et Jésus, qui est fidèle et juste, nous lave par son sang de tout péché que nous lui confessons. Faisons appel à lui, le seul qui sauve notre âme du mal et du trompeur.

    Il a versé son sang une fois pour toutes pour délivrer du péché celui qui vient à lui.

    Martine Fleck

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    Lecture proposée : Livre de l’Exode, chapitre 8, versets 16 à 28.

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  • Vendredi 12 Janvier 2024

    Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis. Jean 10.11

    Le Bon Pasteur

    L’autorité israélienne des antiquités a dévoilé fin 2021 la découverte de centaines d’objets lors de fouilles sous-marines effectuées au large de Césarée. Sur le site de l’épave d’un navire qui a sombré il y a 1700 ans, on a notamment trouvé une bague octogonale en or, ornée d’une pierre précieuse verte gravée de l’image d’un jeune berger en tunique, qui porte un mouton sur son épaule. D’après la conservatrice qui a étudié la bague, il s’agit de l’image du Bon Pasteur, qui représente Jésus en berger qui guide les siens.

    Cette bague était sans doute précieuse pour la femme qui la portait... Mais combien plus précieuse encore l’assurance qui devait être la sienne que Jésus était son bon berger ! Jésus lui-même l’a affirmé : Je suis le bon berger. Je connais mes brebis et elles me connaissent, comme le Père me connaît et que je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis (Jean 10.14-15).

    Reconnaître que Jésus, le Fils de Dieu, a donné sa vie pour nous sur la Croix, c’est aussi croire que cette vie fait de nous des enfants de Dieu, des brebis de son troupeau. C’est réaliser que se crée alors une relation entre Jésus et nous à l’image de la communion qui le lie à son Père céleste. Confier sa vie entre les mains du bon berger, c’est l’assurance de sa présence, de sa conduite et de sa protection tout au long de notre vie. Qu’y-a-t-il de plus précieux ?

    Bernard Grebille

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    Lecture proposée : Évangile selon Jean, chapitre 10, versets 11 à 18

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  • Jeudi 11 Janvier 2024

    Heureux sont ceux qui croient sans m’avoir vu ! Jean 20.29

    Je ne crois que ce que je vois

    Cette expression, devenue très populaire, fait référence au doute de Thomas, l’un des disciples de Jésus, qui avait du mal à croire à sa résurrection. Je vous invite à “voir” avec votre imagination cette scène de l’Évangile.

    Tout à coup, Jésus est là, sans toquer à la porte. On s’effraierait à moins, d’autant plus si c’est quelqu’un que l’on pense mort ! Devant la peur et l’incrédulité des disciples, Jésus leur montre ses pieds et mains percés : « ho les gars, c’est bien moi Jésus, venez me toucher si vous ne croyez pas ! Bon, allez, donnez-moi à manger pour vous prouver que je ne suis pas un fantôme ». Il mange devant eux du poisson et du miel. En effet, Jésus est bien vivant ! Mais voilà, ce jour-là, Thomas n’était pas présent et doute de leur témoignage.

    Une semaine plus tard, Jésus revient, il interpelle Thomas : « viens Thomas, regarde mes mains et mes pieds, avance ta main, mets-la dans mon côté percé par la lance. » Mais Thomas, dans son incrédulité, ne va pas jusque là.

    Très mal à l’aise et confus, il s’exclame “mon Seigneur et mon Dieu”. Jésus ne lui fait aucun reproche mais il l’encourage : « ne sois pas incrédule Thomas, mais crois. » J’aime bien cette autre traduction qui conclut ainsi : « deviens un homme de foi ».

    Ne serait-ce pas ce qu’il est en train de vous dire, à vous aussi ?

    Bernard Delépine

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    Lecture proposée : Évangile selon Jean, chapitre 20, versets 24 à 29.

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