• Dimanche 18 Février 2024

    "Moi je suis la résurrection"

    "Jésus lui dit [à Marthe] : Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort ; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ?" Jean 11. 25, 26 Version Nouvelle Segond Révisée

    Jésus, par sa résurrection, a vaincu la mort et il délivre de la mort ceux qui croient en lui ; il leur donne la vie éternelle. Ils retrouvent une relation confiante avec Dieu, dans leur vie terrestre et pour l'éternité.

    Dans l'univers, tout tend vers la mort : les astres meurent, les montagnes s'érodent, les arbres les plus résistants finissent pas tomber, sans parler des hommes et des animaux. Seul Dieu ne change pas : il est "le Même" selon le nom qu'il se donne (Deutéronome 32. 39).

    L'homme est fait à l'image de Dieu, selon sa ressemblance, il a reçu un souffle de vie de sa part et bénéficie d'une relation particulière avec son Créateur et d'une vie sans fin. Mais, à cause de leur péché, Adam et Ève, chassés du jardin et privé de l'arbre de vie, meurent et transmette la mort à leur descendance. ainsi, la faute d'Adam et Ève entraîne la mort du corps, mais aussi, pour tout le genre humain, l'interruption à jamais de l'heureuse relation que Dieu avait instituée avec eux.

    Alors Jésus est intervenu pour délivrer de la mort ceux qui croient en lui et les faire entrer dans le domaine de la vie éternelle. Dès lors, les croyants la possèdent et elle leur permet de retrouver une relation confiante avec Dieu. De plus, c'est une relation différente de celle qu'avait Adam innocent, car ils connaissent Dieu comme leur Père.

    Pourquoi en est-il ainsi ? Parce que Jésus, par sa vie et par sa mort, a accompli d'une façon parfaite la volonté de son Père et il a vaincu le diable qui avait le pouvoir de la mort (Hébreux 2. 14, 15). Ressuscité, il a le pouvoir de la résurrection, il est la résurrection, et bientôt notre Seigneur, le Sauveur de notre âme et de notre corps, "transformera notre corps humilié, en le rendant semblable à son corps glorieux" (Philippiens 3. 21). Puis Dieu mettra "tous ses ennemis sous ses pieds. Le dernier ennemi qui sera détruit, c'est la mort" (1 Corinthiens 15. 25, 26).

    N'oublions pas que les incroyants ressusciteront également, mais pour rencontrer comme un juge celui qu'ils n'auront pas voulu recevoir comme leur sauveur pendant leur vie ici-bas. C'est pourquoi avertissons-les : "Soyez réconciliés avec Dieu !" (2 Corinthiens 5. 20).

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Samedi 17 Février 2024

    Problèmes de famille

    "Ces enfants grandirent [...] Isaac aimait Ésaü, parce qu’il mangeait du gibier ; et Rebecca aimait Jacob." Genèse 25. 27, 28

    Je suis responsable de la qualité des relations dans mon couple et dans ma famille. Quand il y a des problèmes, il convient de les gérer ensemble, dans l'amour et à la lumière de la parole de Dieu.

    Isaac a accueilli sa femme Rebecca comme un cadeau de Dieu et dès ce moment-là, "il l'aima". Mais leur foyer restait sans enfants. Ce problème douloureux devient un sujet de prières pour Isaac (Genèse 25. 21). Sans doute les deux époux partageaient-ils leur problèmes ensemble avec le Seigneur. La prière commune est indispensable, c'est une expression d'unité qui renforce les liens du couple : "Que rien ne vienne faire obstacle à vos prières" (1 Pierre 3. 7).

    Quand des jumeaux arrivent, le foyer se divise : Isaac et Ésaü d'un côté, Rebecca et Jacob de l'autre ! Ces préférences d'un parents pour un enfant mettent une distance entre les parents et font du tort aux enfants. Car ceux-ci ont besoin de l'amour inconditionnel de leurs deux parents. On sait que des paroles ou de attitudes montrant une différence peuvent blesser durablement. Les parents doivent aimer autant chacun de leurs enfants : les « Jacob » qui semblent facile en apparence et les « Ésaü » que sont les enfants à problèmes. Et prier autant pour chacun d'eux. Isaac aimait "son fils" parce qu'il lui préparait des plats de gibiers ! Pourtant il savait que l'héritage de Dieu (le droit de premier-né par exemple) ne comptait pas beaucoup pour "un profane" comme Ésaü. Quand à Rebecca, elle préférait Jacob, pourtant rusé et trompeur. Les relations ne sont donc pas bonnes dans cette famille. Mais elles vont se dégrader complètement à la suite d'une tromperie organisée par Rebecca : elle pousse "son fils" à obtenir par ruse la bénédiction de premier-né, ce qui provoque le déchirement de la famille : haine d'Ésaü, exil de Jacob et amère solitude des parents !

    Suis-je responsable de mauvaises relations dans mon couple ou dans ma famille ? La Parole de Dieu dit : "Réconcilie-toi avec ton frère" ; "Confessez vos fautes l'un à l'autre" ; "Comme le Christ vous a pardonné, vous aussi faites de même" (Matthieu 5. 24 ; Jacques 5. 16 ; Colossiens 3. 13 Version Darby).

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Vendredi 16 Février 2024

    Jésus et le complot du sanhédrin

    "[Les membres du sanhédrin] résolurent de le faire mourir. C’est pourquoi Jésus ne se montra plus ouvertement parmi les Juifs ; mais il se retira dans la contrée voisine du désert, dans une ville appelée Éphraïm ; et là il demeurait avec ses disciples." Jean 11. 53, 54

    Jésus ne souhaite pas donner d'occasion avant l'heure aux Juifs qui ont décidé sa mort. Quand la persécution des chrétiens est là, que dois-on faire ?

    Souvent, au cours de son ministère, le Seigneur a été l'objet d'une haine violente de la part des Juifs. Dans l'évangile selon Jean, ils cherchent à le faire mourir, prennent des pierres pour le lapider, tentent de se saisir de lui, ce qui le contraint à se cacher. Huit fois ces faits nous sont rapportés, ce qui montre que cette hostilité était en permanence dans le coeur des pharisiens, des principaux sacrificateurs et dans une large partie de la population.

    Le verset cité signale cependant une progression dans la détermination d'éliminer Jésus. Les pharisiens, dont l'hypocrisie, le formalisme et l'avarice sont dévoilés, obtiennent l'appui des principaux sacrificateurs pour la convocation du sanhédrin. La plaidoirie de Caïphe entraine la décision de faire mourir Jésus le Nazaréen. Ce n'est donc plus seulement à des accès de rage occasionnels que le Seigneur est exposé, mais à un objectif dûment approuvé par le tribunal suprême.

    Il en découle une autre conséquence : Jésus décide de ne plus marcher ouvertement parmi les Juifs, et se retire à proximité du désert. Ne déduisons pas de cette retraite que le Seigneur craint d'être pris, emprisonné ou même lapidé. Il sait parfaitement que "son heure" approche (Jean 13. 1), mais rien ne peut modifier le plan divin (Jean 7. 8). Ce n'est qu'à la Pâque que lui, l'Agneau de Dieu, s'offrira en sacrifice.

    Le Seigneur se garde de provoquer ses ennemis par sa présence : il se retire à Éphraïm. Confronté à des adversaires déterminés à le tuer, il s'efface, parfaitement protégé par Dieu seul. "J'ai entendu [...] quand ils consultaient ensemble contre moi : ils complotent de m'ôter la vie. Mais moi, ô Éternel, je me suis confié en toi ; j'ai dit : Tu es mon Dieu, mes temps sont dans ta main" (Psaume 31. 13-15 Version Darby).

    Cet exemple de sagesse et de confiance du Seigneur est déjà d'actualité pour de nombreux frères persécutés dans certains pays. Il pourrait le devenir pour nous aussi !

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Jeudi 15 Février 2024

    Des vases différents, un seul trésor

    "Dieu [...] a fait briller la lumière dans nos cœurs pour faire resplendir la connaissance de la gloire de Dieu sur la face de Christ. Nous portons ce trésor dans des vases de terre, afin que cette grande puissance soit attribuée à Dieu, et non pas à nous." 2 Corinthiens 4. 6, 7

    Jésus a manifesté l'amour de Dieu et Dieu a versé son amour dans les coeurs de ceux qui croient. Ce trésor est dans les vases de terre que nous sommes, afin que ce soit la seule gloire de Dieu qui brille.

    Le ministère que l'apôtre Paul avait reçu de la part de Dieu était de présenter Christ et, à travers Christ, de faire connaître la gloire de Dieu. Toutefois, son apparence personnelle était peu attrayante : son corps portait les cicatrices des coups subies au service du Maître (2 Corinthiens 11. 23-25), il manquait d'éloquence, disait-on de lui (2 Corinthiens 10. 10), et une infirmité le handicapait (2 Corinthiens 12. 7). Oui, Paul pouvait bien se comparer à un simple pot en terre cuite, sans valeur aux yeux des hommes.

    En chaque chrétien se trouve un trésor reçu comme un pur don de la grâce de Dieu : ce trésor, c'est Christ lui-même. Ce qui est important, c'est que ce trésor soit vu en chacun, et que toute la gloire revienne à Dieu et non à l'homme. Alors, ne classons pas nos frères en considérant leur apparence extérieure, « leur vase » : celui-ci est très instruit dans la Bible, celui-là parle de manière captivante, cet autre à une haute position sociale. Ne méprisons pas des vases de terre sans beauté extérieure particulière, c'est-à-dire des croyants dont la simplicité n'attire pas l'attention humaine sur eux.

    Ne nous laissons pas séduire par l'apparence, mais apprécions Christ dans la vie et les paroles de nos frères et soeurs. Appliquons-nous à considérer la grâce de Dieu dont chaque frère est l'objet. N'est-il pas le frère, la soeur, "pour lequel Christ est mort" (1 Corinthiens 8. 11) ? Discernons le trésor merveilleux que Dieu a placé en lui.

    Le Seigneur a confié un don, un service à chacun de nous. Gardons la conscience que tout est grâce. Restons humbles et nous serons gardés de nous croire des vases plus nobles que d'autres.

    Alors se développerons les uns envers les autres, l'amour, la miséricorde, la patience, qui permettrons de vivre l'harmonie, l'unité de l'Esprit... dans l'humilité. L'humilité, c'est accepter d'être un vase de terre cuite qui peut se fendre et se casser à tout moment, surtout quand il est beaucoup utilisé !

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Mercredi 14 Février 2024

    La vision édifiante d'Ésaïe

    "Je dis : Malheur à moi ! Je suis perdu, car je suis un homme dont les lèvres sont impures, j’habite au milieu d’un peuple dont les lèvres sont impures, et mes yeux ont vu le Roi, l’Éternel des armées." Ésaïe 6. 5

    Nous avons besoin d'avoir une conscience plus aiguë de la sainteté de Dieu pour mieux apprécier l'immensité de sa grâce.

    Au chapitre 6 du livre d'Ésaïe, le prophète a la vision du "Seigneur assis sur un trône très élevé" (v. 1). Dieu manifeste sa sainteté et sa gloire par la voix des séraphins qui s'entre-répondent : "Saint, saint, saint est l’Éternel des armées !" ; alors "les portes furent ébranlées dans leurs fondements par la voix qui retentissait, et la maison se remplit de fumée" (Ésaïe 6. 3, 4). Le prophète est épouvanté !

    De telles manifestations divines sont peu courante dans le Nouveau Testament où Jésus nous découvre plutôt l'humilité et la grâce de Dieu. Pour autant. Dieu demeure ce qu'il est. Le comportement d'Ésaïe rappelle ce que doit être celui d'un homme devant le Dieu trois fois saint : se sentir perdu. Chez Ésaïe, ce sentiment ne dépend pas d'un péché particulier, mais il est la conséquence de la conscience qu'il a de sa nature de pécheur liée à la chute de l'homme.

    De nos jours, l'état de l'homme foncièrement pécheur ne s'est pas amélioré ; l'état moral du monde dans lequel nous vivions le prouve. Et Dieu ne transige jamais avec le péché. S'il patiente dans sa grâce, c'est en vertu du sacrifice de son Fils sur la croix ; il attend que les hommes se repentent et croient en sa valeur salvatrice. Il est fait allusion à ce sacrifice quand le séraphin touche la bouche du prophète avec "une pierre ardente, qu’il avait prise sur l’autel". Il déclare alors : "Ceci a touché tes lèvres ; ton iniquité est enlevée, et ton péché est expié" (Ésaïe 6. 6, 7).

    Dans le monde d'aujourd'hui, cette vision nous rappelle avec force qui est Dieu dans sa sainteté. Trop souvent, on a oublié cette dimension et on parle avec légèreté du « Bon Dieu ». Ainsi, fort à propos, le prophète nous présente son expérience. Pour nous aussi, avec une conscience plus aiguë de la sainteté de Dieu nous fait apprécier davantage l'immensité de la grâce divine, ce qui nous rend capable de la communauté aux autres et nourrit notre louange.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Mardi 13 Février 2024

    Quelle parole entendons-nous ?

    "Il a rendu ma bouche semblable à une épée tranchante." Ésaïe 49. 2 Version Nouvelle Segond Révisée

    "La parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante que toute épée à deux tranchants, pénétrante jusqu’à séparer âme et esprit." Hébreux 4. 12 Version Segond 21

    Quand Jésus nous parle par la Bible, l'entendons-nous comme un message qui correspond à notre état du moment ?

    Le premier verset cité, introduit un section du livre d'Ésaïe allant jusqu'au chapitre 57 inclus, qui révèle le Fils de Dieu. Prophétiquement, le Seigneur, parlant de lui-même, nous apprend qu'il sera un être humain qui naîtra d'une mère et qu'il a été choisi depuis toujours par l'Éternel ; puis il met en relief son ministère oral, "semblable à une épée tranchante".

    Pourtant, au début de l'évangile de Luc, ses auditeurs "étaient étonnés des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche" (Luc 4. 22 ; lire aussi Psaume 45. 2). Et la Bible confirme : "La grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, a été révélée" (Tite 2. 11). Nous en avons le témoignage quand le Seigneur dit : "Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi et qu'il boive" (Jean 7. 37, 38). C'est bien là le message clair de la grâce !

    Mais en même temps, les paroles du Seigneur sont vivantes et efficaces. Elles dévoilent le secret des âmes, comme une épée à deux tranchants :

    - d'une part, bien sûr, pour ceux qui rejettent ces paroles. Ainsi le Seigneur dit aux Juifs : "Pourquoi ne comprenez-vous pas mon langage ? [...] Vous, vous avez pour père le diable" (lire Jean 8. 43, 44). Dans ces versets, Jésus dénonce clairement l'incrédulité de ses interlocuteurs, ainsi que leur sujétion à Satan et le moteur de leur opposition : l'orgueil, "la faute du diable" (1 Timothée 3. 6 version Darby).

    - d'autre part, la Parole de Dieu est "utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice". Ce message est à destination des croyants qui ont besoin d'être  "propres à toute bonne œuvre" (2 Timothée 3. 16, 17). Et cela nécessite parfois que la Parole agisse comme une épée pour juger "les sentiments et les pensées du cœur" (Hébreux 4. 12).

    Aujourd'hui, la Parole du Seigneur revêt encore ces deux aspects : la grâce et la vérité (Jean 1. 14). Alors, quand le Seigneur nous parle, recevons avec reconnaissance sa grâce, mais acceptons de nous laisser transformer par sa vérité.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Lundi 12 Février 2024

    Jésus de maison en maison (7)

    "[Zachée] courut en avant, et monta sur un sycomore pour le voir, parce qu’il devait passer par là. Lorsque Jésus fut arrivé à cet endroit, il leva les yeux et lui dit : Zachée, hâte-toi de descendre ; car il faut que je demeure aujourd’hui dans ta maison." Luc 19. 4-5

    Jésus va toujours à la rencontre de ceux qui le cherchent honnêtement. Cela à été le cas de Zachée à Jéricho. C'est vrai aujourd'hui pour ceux qui désirent l'inviter dans leur maison.

    Zachée, un publicain juif, exerce en Israël un métier détesté, celui de collecter les impôts au profit de l'Empire romain. En effet, les publicains profitaient souvent de leur situation pour s'enrichir sur le dos des contribuables. Ils faisaient partie de ces Juifs qui avaient renié leur patrie et collaboraient avec l'occupant. Á cause de cela, ils étaient exclus de la communauté juive.

    Mais Zachée a des besoins spirituels. La personne de Jésus, dont il a entendu parler, l'attire. Il veut voir qui il est. Il ne se contente pas d'ouï-dire, mais désire l'approcher personnellement. Il n'épargne aucun effort pour y parvenir. Sa petite taille l'amène à courir et à grimper sur un arbre. Zachée représente pour nous l'exemple d'un homme qui a soif de la vérité et qui est prêt à recevoir la grâce.

    Jésus va alors s'approcher de lui. Ce jour-là, il y a beaucoup de personnes qui entourent Jésus. Mais Jésus regarde celui dont le coeur est insatisfait. Il va bien au-delà du désir de Zachée, car il lui propose une rencontre immédiate chez lui, ce qui le comble de joie.

    Certainement Jésus en choque plus d'un en agissant ainsi. Mais rien ne l'arrête, ni l'attitude hostile de ceux qui l'entourent, ni le statut social d'une personne, ni son passé. Ce qui le touche, c'est le besoin profond d'une âme qui a le sentiment de sa misère et qui le cherche. C'est d'ailleurs la mission qu'il s'est donnée : "Le salut est entré aujourd’hui dans cette maison, parce que celui-ci est aussi un fils d’Abraham. Car le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu" (Luc 19. 9, 10).

    Dans cette scène, on est frappé de voir la rapidité de la réponse de Jésus et la joie que sa présence procure. Même si aujourd'hui le Seigneur ne parcourt pas nos chemins, il reste accessible à tous ceux qui veulent savoir qui il est et il vient à domicile. Il n'a jamais refusé l'invitation d'entrer dans une maison.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Dimanche 11 Février 2024

    "Je suis le Fils de Dieu"

    "Jésus répondit [aux Juifs : Si votre Loi] appelle dieux ceux à qui la parole de Dieu est venue [...], dites-vous à celui que le Père [...] a envoyé dans le monde : Tu blasphèmes, parce que j'ai dit : Je suis le Fils de Dieu ?" Jean 10. 34-36 Version Darby

    Beaucoup de témoignages indiquent que Jésus est le Fils de Dieu. aujourd'hui, ceux qui croient en lui le proclament et adorent.

    Une fois de plus, les dirigeants juifs avaient voulu lapider Jésus, cette fois-ci pour la raison qu'il se présentait comme le Fils de Dieu. Le Seigneur leur répond : Les Écritures auxquelles vous prétendez être attachés appellent "dieux" des hommes faillibles (Psaume 82. 6) ; alors ne m'accusez pas de blasphème, moi que le Père a distingué de tous, au baptême de Jean, quand il a déclaré : "Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai trouvé mon plaisir" (Matthieu 3. 12). Et si cela ne vous suffit pas, croyez mes oeuvres qui témoignent que je suis bien ce que je déclare être.

    Ce titre de "Fils de Dieu" nous ramène au début de l'évangile de Jean : celui-ci nous révèle que Jésus est la Parole devenue chair, le Fils unique qui est dans le sein du Père, venu pour nous faire connaître Dieu (Jean 1. 14-18). Lui seul, l'envoyé du Père, pouvait parler de Dieu. Personne d'autre que lui, qui était descendu du ciel, ne pouvait apporter la grâce et la vérité dans un monde entièrement coupé de Dieu.

    Certes, il fallait la foi pour discerner le Fils de Dieu dans cet homme humble et pauvre dont on connaissait l'origine familiale modeste et qui n'appartenait pas à l'orgueilleuse caste des chefs religieux. Toutefois, ceux qui n'étaient pas aveuglé par le désir de maintenant à tout prix leur statut privilégié, avaient de bonnes raisons de croire que Jésus était le Messie, le Fils de Dieu ; ils avaient le témoignage de Jean-Baptiste, le témoignage des miracles que Jésus accomplissait, celui du Père lui-même dont nous avons déjà parlé, comme aussi celui des Écritures (Jean 5. 33-39).

    Aujourd'hui, peu de personne contestent l'existence historique de Jésus, reconnu comme un homme hors du commun. Mais seuls ceux qui ont répondu à l'ordre de Dieu de se repentir et de croie en Jésus-Christ contemplent par la foi ses gloires de Fils de Dieu. Remplis de joie, ils s'écrient avec Thomas le disciple : "Mon Seigneur et mon Dieu" (Jean 20. 28).

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  • Samedi 10 Février 2024

    Saisir l'occasion

    "Veillez à marcher soigneusement, non pas comme dépourvus de sagesse, mais comme étant sages, saisissant l'occasion, parce que les jours sont mauvais." Éphésiens 5. 15, 16 Version Darby

    Il y a de nombreuses occasions dans une vie pour parler du Seigneur. Sachons les utiliser au mieux pour servir Jésus-Christ.

    Chaque année compte 12 mois, 52 semaines, 365 jours, 8760 heures : une richesse de temps octroyée par Dieu ! Comment allons-nous l'employer pour plaire au Seigneur ? En saisissant chaque occasion car le temps qui s'écoule ne revient pas en arrière !

    « Saisir l'occasion », c'est comme au marché : ne pas laisser passer une bonne affaire qui ne se présentera peut-être plus. Le grand marché de ce monde offre une grande variété d'occasions de dépenser notre temps. Il y en a pour tous les goûts, des plus dégradants aux plus culturels ! Mais la mauvaise ambiance des derniers jours règne dans ce grand marché. Parcourons-le en faisant preuve de sagesse pour ne pas nous laisser séduire par tout et n'importe quoi.

    Souvenons-nous que le chrétien a une mission à remplir : celle d'être un témoin de Jésus-Christ qui annonce la bonne nouvelle du salut aux incrédules. Mission de première importance : la mortalité dans le monde correspond à 2 décès chaque seconde sur terre, soit environs 160 000 décès par jour, soit près de 60 millions de décès chaque année. L'enjeu est donc fondamental, car "il est réservé aux hommes de mourir une fois - et après cela le jugement" (Hébreux 9. 27). Notre amour pour les autres nous fera trouver les occasions pour leur parler du salut. Mais, dans les versets du jour, saisir l'occasion c'est aussi profiter de nos rencontres avec des frères et soeurs en Christ pour nous entretenir de ce qui concerne notre foi, pour nous encourager à vivre avec le Seigneur, pour prier ensemble.

    Saisissons également l'occasion das notre cercle familial pour considérer chaque circonstance en accord avec les pensées de Dieu.

    Chrétiens, grandissons dans l'esprit de grâce de Jésus-Christ. Ne restons pas passifs, mais marchons soigneusement. Ouvrons nos yeux pour discerner et saisir toutes occasions de servir le Christ, aussi bien dans un monde qui lui est hostile qu'à l'intérieur de la famille de la foi.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Vendredi 9 Février 2024

    Les moqueurs d'aujourd'hui (2)

    "Souvenez-vous des choses annoncées d’avance par les apôtres de notre Seigneur Jésus-Christ. Ils vous disaient qu’au dernier temps il y aurait des moqueurs, marchant selon leurs convoitises impies ; ce sont ceux qui provoquent des divisions, hommes sensuels, n’ayant pas l’esprit." Jude 17-19

    Les moqueurs méprisent les croyants qui ne se laissent pas conduire par leurs convoitises, mais par la Parole de Dieu. Soyons fermes sur notre engagement de foi et prions pour eux.

    Le Saint-Esprit a conduit l'apôtre Pierre comme nous l'avons vu hier, à alerter de nombreux chrétiens sur la présence néfaste de moqueurs dans leur environnement, "des impies" (Jude 4). De même Jude, dans son épître, signale ce mal et sa relation avec les "derniers temps". Ces moqueurs représentaient un danger considérable, tout comme aujourd'hui.

    Les moqueurs dénoncés par Pierre, nient la souveraineté des promesses de Dieu ; ils s'attaquent au fondement de la foi chrétienne. En contraste, les moqueurs que Jude dénonce ne se limitent pas à émettre des doutes. Ces moqueurs se considèrent libérés des limites qu'implique une vie de piété. Assujettis à leurs convoitises, ils veulent pouvoir s'adonner à leurs passions sans la moindre restriction ne le plus petit reproche, prouvant par là qu'ils ne sont pas "nés de nouveau""n'ayant pas l'Esprit" (Jean 3. 3-6). Leur comportement est en fait une rébellion ouverte et délibérée contre Dieu, en le bravant outrageusement à la manière d'un "Zimri, fils de Salu" avec une Madianite autrefois (Nombre 25. 1-15).

    N'est-ce pas ce genre de problème que nombre d'églises affrontent aujourd'hui concernant l'évolution des moeurs ? Gardons-nous de minimiser sur ce sujet l'influence destructrice qu'exercent les moqueurs qui méprisent les croyants fidèles et créent des partis au sein de l'église !

    Mais les ressources pour se protéger de ces dangers sont toujours aussi puissantes et actuelles qu'alors, Dieu en soit béni ! Il s'agit de nous édifier "sur notre très sainte foi, priant par le Saint-Esprit" et de nous conserver "dans l'amour de Dieu" (Jude 20-23). Cependant Dieu nous rappelle aussi nos devoirs envers les égarés. Ils consistent d'abord à reprendre "ceux qui contestent" et "pour les autres" à les arracher "hors du feu" (v. 22)., c'est-à-dire à leur présenter "la puissance de Dieu pour sauver quiconque croit" et "le Fils" qui seul peut les affranchir (Romains 1. 16 ; Jean 8. 36).

    Source (Plaire au Seigneur)

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