• Mercredi 28 Février 2024

    Jetons les quatre ancres de la foi

    "La tempête reste toujours aussi forte. Nous n’espérons plus du tout être sauvés [...] Ils [les matelots] ont peur que le bateau ne touche les rochers. C’est pourquoi ils jettent quatre ancres à l’arrière et ils attendent le lever du jour avec impatience." Actes 27. 20, 29 Version Parole de Vie

    Les ancres servent à stabiliser un bateau quand on ne peut pas maîtriser ses mouvements. Ainsi agit la foi en Dieu quand les événements de notre vie sont hors de notre contrôle.

    L'apôtre Paul est en route pour Rome où il doit comparaître devant le tribunal de César. Mais la traversée de la Méditerranée est difficile et le navire sur lequel il se trouve subit une tempête terrible. Personne ne peut se faire une idée de l'épuisement physique et nerveux qu'entraîne une tempête de quatorze jours et quatorze nuits, à loins d'en avoir fait l'expérience. Il en est de même pour les épreuves de la vie...

    Alors que la tempête est à son comble, la profondeur de l'eau diminuant, les matelots lancent quatre ancres à l'arrière par crainte d'être jetés à la côte ; puis il attendent le lever du jour. Plusieurs applications ont été faites de ces quatre ancres, jetées pour stabiliser le bateau et maintenir la proue dirigée vers le rivage. Nous en donnons ici une parmi d'autres.

    Quand vous traversez une épreuve, vous avez quatre ancres pour assurer votre foi :

    - Première ancre de la foi : je crois en l'amour de Dieu. Il m'a amené où je suis. Si c'est sa volonté que je passe par cette épreuve, je sais qu'il ne cesse pas de m'aimer.

    - Deuxième ancre de la foi : je crois en la protection de Dieu. Il me gardera dans son amour et me donnera la grâce d'agit comme le doit son enfant. Je suis sous sa garde.

    - Troisième ancre de la foi : je crois en la sagesse de Dieu. Il transformera cette épreuve en bénédiction et m'apprendra les leçons qu'il jugera nécessaires. Je suis à son école.

    - Quatrième ancre de la foi : je crois en la puissance de Dieu. Au temps favorable, fixé par lui, il m'en fera sortir de la manière qu'il a prévue. Il est le Dieu des délivrances.

    Chers amis dans la souffrance, jetez ces ancres de la foi et attendez patiemment la venue du moment où interviendra la fin de l'épreuve. Ayons foi que toute épreuve est utile. Mais bientôt, près du Seigneur, les nuits de tempête et de détresse seront définitivement passées.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Mardi 27 Février 2024

    Prendre position pour Christ

    "Nebucadnetsar [...] notre Dieu que nous servons peut nous délivrer de la fournaise ardente, et il nous délivrera de ta main, ô roi. Sinon, sache, ô roi, que nous ne servirons pas tes dieux, et que nous n’adorerons pas la statue d’or que tu as élevée." Daniel 3. 16-18

    Il y a des paroles malsaines ou des comportements blâmables devant lesquels un chrétien serait coupable de ne pas réagir. Prenons alors fermement position pour lui.

    Ces paroles sont adressées par Shadrac, Méshac et Abed-Nego, amis de Daniel, à Nebucadnetsar, le roi d'Assyrie. Au début de leur déportation, ils avaient été choisis pour être élevés à la cour du roi et ils avaient déjà pris position pour Dieu. Pour ne pas se souiller avec les mets raffinés du roi, ils avaient demandé, au risque de leur vie, de ne pas en manger.

    Les occasions de prendre position pour Dieu n'avaient pas dû manquer au fil des années, dans le monde païen où ils avaient été élevés à de hautes fonctions (Daniel 2. 49). Mais maintenant, c'est l'épreuve suprême de leur foi ; ils se trouvent devant un choix crucial : ou bien adorer l'immense statue de 30 mètre que Nebucadnetsar à élevée ou bien brûlé vifs.

    Leurs réponses brèves à Nebucadnetsar montre à la fois leur respect absolu des commandements de Dieu et une entière confiance en lui. Ils n'argumentent pas. Ils refusent même de discuter. On ne négocie pas la fidélité de Dieu. Sans la moindre hésitation, ils prennent de nouveau position pour Dieu. Et ils sont miraculeusement délivrés (Daniel 3. 19-30).

    Par la grâce de Dieu, il y a une grande liberté dans beaucoup de pays pour exprimer sa foi. Pourtant, nous pouvons nous trouver dans des circonstances où il faut prendre position pour Christ. Il y a des paroles que nous ne pouvons pas laisser dire sans exprimer notre désaccord. Il y a des comportements qui ne sont pas répréhensibles devant la loi, mais qui mettent pourtant notre conscience mal à l'aise. Nous avons parfois dû refuser certaines propositions d'association qui nous auraient placé dans la dépendance d'autrui. Ce sont autant d'occasions de prendre position pour Christ.

    Prenons exemple sur ces trois jeunes témoins déterminés à rester fidèles à Dieu. En exposant leur vie, ils ont su démontrer au plus puissant des rois de la terre la réalité de leur foi et lui rendre leur Dieu visible (Daniel 3. 25, 28).

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Lundi 26 Février 2024

    Jésus de maison en maison (9)

    "Comme Jésus était à Béthanie, dans la maison de Simon le lépreux, une femme entra, pendant qu’il se trouvait à table. Elle tenait un vase d’albâtre, qui renfermait un parfum de nard pur de grand prix ; et, ayant rompu le vase, elle répandit le parfum sur la tête de Jésus." Marc 14. 3

    Á Béthanie, chez Simon le lépreux, le parfum répandu est celui de l'amour profond d'une pécheresse pardonnée. Notre amour pour Jésus est-il comme un parfum répandu dans notre maison ?

    Durant sa dernière semaine, Jésus se retire avec ses disciples à Béthanie. Un soir, six jours avant la pâque, nous le trouvons dans la maison de Simon le lépreux. Peut-être Simon avait-il été guéri par Jésus et désirait-il le remercier en organisant un repas en son honneur ?

    Dans les jours qui suivent, le Seigneur ne recevra pas la moindre marque de respect à Jérusalem. Mais dans cette maison, qui a été impure, Jésus sera honoré d'une manière telle qu'aujourd'hui on en parle encore. Pendant le repas, Marie apporte un vase d'albâtre plein de nard pur. Elle brise le vase, répand ce parfum précieux sur la tête de Jésus puis sur ses pieds qu'elle essuie avec ses cheveux (Matthieu 26. 7 ; Jean 12. 3). Marie l'honore avec ce qu'elle a de plus précieux, car l'amour véritable ne calcule pas.

    En Israël, aucune femme respectable n'aurait voulu paraître publiquement avec ses cheveux dénoués, mais Marie ne regarde pas à sa réputation. Seule peut-être à discerner que Jésus va mourir, seule au milieu des disciples qui ne la comprennent pas, que peut-elle faire ? Comment va-t-elle pouvoir exprimer sa sympathie à Jésus et son adoration ? La beauté de l'acte de Marie est qu'il était tout entier pour Jésus. L'onction était réservée à la seule personne de Jésus, mais tout ceux qui étaient dans la maison ont senti l'odeur du parfum. Judas et quelques quelques disciples désapprouvent ce « gaspillage », mais Jésus voit dans cette onction l'anticipation de sa mort. Il justifie le geste de Marie et lui donne tout son sens. Il honore ainsi l'amour, l'intelligence spirituelle et la foi de cette femme : "Ce qui était en son pouvoir, elle l'a fait  ; elle à anticipé le moment d'oindre mon corps pour la mise au tombeau. En vérité, je vous le dis : partout où cet évangile sera prêché dans le monde entier, on parlera aussi de ce que cette femme a fait, en souvenir d'elle" (Marc 14. 8, 9 Version Darby). C'est ce que nous faisons aujourd'hui.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Dimanche 25 Février 2024

    "Moi, je suis la vie"

    "Moi, je suis la résurrection et la vie." Jean 11. 25 Version Nouvelle Segond Révisée

    Jésus est la source de la vie et il la communique à tous les rachetés. Leur comportement devrai montrer que Jésus-Christ vit en eux.

    Jésus est la Parole manifestée dans un homme. Parole sans laquelle pas une chose n'a été faite et en qui est la vie (Jean 1. 2-4). Et voilà que, revêtu de notre humanité, il parcourt humblement le pays d'Israël, village après village. Dans le monde qu'il a créé et qu'il soutient "par sa parole puissante" (Hébreu 1. 3), il n'a pas un lieu où reposer sa tête. Et pourtant il déclare : "Moi, je suis [...] la vie". C'est pour rappeler apporter la vie aux hommes qu'il est venu sur la terre. En effet, depuis que le péché est entré dans le monde, la vie spirituelle, c'est-à-dire la capacité de communiquer avec Dieu, a été remplacée par la mort, c'est-à-dire l'absence de relation avec Dieu.

    Pourtant, par un effet de la grâce de Dieu, des croyants de l'Ancien Testament ont eu la possibilité de recevoir des messages de sa part et de lui parler. Pensons à tous ces hommes de foi : Abel qui a plu à Dieu par un sacrifice qu'il lui a offert, Hénok qui a marché avec Dieu, Abraham qui a été appelé ami de Dieu, David, Daniel, les prophètes... Dieu souverain et bon, a pu établir une relation avec eux parce qu'il étaient placés par avance au bénéfice de la vie de son Fils, de son sang qui serait versé plus tard sur la croix.

    Puis Jésus est venu ici-bas pour offrir sa vie, comme sacrifice afin que beaucoup d'hommes et de femmes puissent recevoir par la foi la vie éternelle. Le grain de blé est tombé en terre, il est mort et a produit du fruit en abondance (Jean 12. 24).

    Les croyants vivent maintenant de la vie de Jésus. Lui seul est la source cette vie, il est notre vie (Colossiens 3. 4). Notre Seigneur Jésus entretient et développe cette vie divine en nous par l'action de son Esprit. Alors, avec Paul qui le réalisait chaque jour, le racheté de Jésus devrait pouvoir dire, à sa mesure : "Pour moi, Christ est ma vie" (Philippiens 1. 21).

    Notre mission sur cette terre, c'est de montrer que sa vie nous anime et de proclamer qu'elle est offerte à tous.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Samedi 24 Février 2024

    Exclusivité

    "Jésus, l’ayant regardé, l’aima, et lui dit : Il te manque une chose ; va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens, et suis-moi." Marc 10. 21

    "Pierre se mit à lui dire : Voici, nous avons tout quitté, et nous t’avons suivi." Marc 10. 28

    Nous ne pouvons pas vivre pour le Seigneur avec un coeur partagé. Jésus nous demandera peut-être d'abandonner, par amour pour lui, des choses non fondamentales auxquelles nous sommes trop attachés.

    Un jeune homme s'approche de Jésus et lui demande comment faire pour avoir la vie éternelle. C'est un homme de la société juive, bien sous tous rapports. Dès sa jeunesse, il a obéi aux commandements de la Loi. Mais, étant sous la Loi, il n'est pas sûr d'en faire assez. Il demande : "Que dois-je faire pour hériter la vie éternelle ?" Jésus le regarde et l'aime, bien qu'il ait discerné que ce jeune homme n'a pas un amour exclusif pour Dieu et pour son prochain. Il est trop attaché à ses richesses. Jésus lui dit : "Il te manque une chose; va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens, et suis-moi". Le jeune homme comprend et s'en va, tout triste.

    Ne le jugeons pas, car il est plus aisé que de passer de ce qu'on n'a pas que de se détacher de ce qu'on a.

    Le Seigneur ne veut pas d'un coeur double chez ses disciples.il désire que l'amour de ceux qui le suivent soit toujours prioritairement dirigé vers lui. Certes, il n'est pas facile de tout abandonner pour suivre Jésus. Dans ce chapitre de l'évangile de Marc, il s'agit de vendre tous ses biens. Dans d'autres cas, le Seigneur peut demander d'abandonner une profession ou une position sociale...

    Pierre, qui a assisté à l'entretient, se met à dire à Jésus : "Voici, nous avons tout quitté, et nous t’avons suivi". Jésus, qui connaît le renoncement de Pierre ainsi que l'exclusivité de son amour, lui assure une récompense au centuple, bien que différente, peut-être, de ce que l'apôtre espérait : "Il n'est personne qui, ayant quitté, à cause de moi et à cause de la bonne nouvelle, sa maison, ou ses frères [...] ne reçoive au centuple, présentement dans ce siècle-ci [...] avec des persécutions, et, dans le siècle à venir, la vie éternelle" (Marc 10. 29, 30 Version Nouvelle Éditions de Genève).

    Notre amour pour le Seigneur aura sa récompense, mais il s'agit de le suivre fidèlement jusqu'au bout. Il nous avertit : "Plusieurs des premiers seront les derniers, et les derniers seront les premiers" (Marc 10. 31 Version Nouvelle Segond Révisée).

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Vendredi 23 Février 2024

    L'étoile et l'Écriture

    "Après la naissance de Jésus, à Bethléem de Judée, aux jours du roi Hérode, des mages d'Orient arrivèrent à Jérusalem et dirent : Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Car nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus nous prosterner devant lui." Matthieu 2. 1, 2 Version Nouvelle Bible Segond

    Comme une étoile a guidé les mages vers Jésus, la Parole de Dieu montre le chemin vers Christ, celui qui est venu révéler l'amour de Dieu.

    Les mages dont parle Matthieu venait probablement du royaume de Babylone, connu pour sa science en astronomie. La connaissance des Écritures hébraïques dans cette région remontait au temps de Daniel (voir Daniel 2. 48 ; 5. 11). Connaissaient-ils la prophétie de Balaam relative à "l'étoile qui surgirait de Jacob" (Nombres 24. 17 version Darby) ? Om les indications de l'ange Gabriel concernant le temps de la venue du "Messie" révélées à Daniel (Daniel 9. 25) ? Estimaient-ils que, selon cette prophétie, "l'accomplissement du temps" était arrivé (Galates 4. 4 Version Darby). En tout cas, à l'apparition de l'étoile, les mages comprennent qu'elle signale un événement exceptionnel. Ils se mettent en marche vers Jérusalem en la suivant, afin de connaître l'endroit où le roi des Juifs est arrivé dans le monde. Les chefs religieux juifs consultent le Livre Saint est comprennent que le Roi promis depuis des siècles doit naître à Bethléhem, près de Jérusalem. Alors, les mages se remettent en marche et "l'étoile qu'ils avaient vu en orient allait devant eux" (Matthieu 2. 9 Version Darby) ; elle les conduisit jusqu'à l'enfant Jésus.

    La lumière particulière d'une étoile lointaine avait retenu l'attention des mages, mais c'est la lumière de l'Écriture Sainte qui vient préciser la direction donnée par l'étoile. Malgré l'incrédulité qu'il y avait alors en Israël, Dieu veillait sur sa Parole, comme il l'a toujours fait, afin qu'elle ne soit pas altérée. C'est pourquoi cette Parole a pu enseigner aux mages la route à suivre.

    De nos jours, comme l'étoile des mages, la Parole de Dieu montre le chemin vers Christ. Dieu éclaire le coeur de toute personne qui se tourne vers Jésus, la Parole (Jean 1. 1)., la vraie lumière (Jean 1. 9), l'étoile du matin (2 Pierre 1. 19). La Bible révèle l'amour du Sauveur, le coeur de Dieu, son amour de Père. Cette Écriture est aussi la source où le chrétien va, jour après jour, puiser la joie, l'espérance et les forces qui lui permettent d'avancer.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Jeudi 22 Février 2024

    L'autorité du Seigneur

    "[Les Juifs] étaient frappés par son enseignement ; car [Jésus] les enseignait comme ayant autorité, non pas comme les scribes [...] Ils furent tous saisis d'étonnement [...] : Ils commande avec autorité aux esprits impurs, et ils lui obéissent." Marc 1. 22-27

    Chez le Seigneur, l'enseignement est toujours accompagné par l'action. C'est ce qui lui donne une grande autorité. Notre crédibilité passe par nos actes qui parlent mieux que nos paroles.

    Dans son évangile, Marc nous présente le Seigneur sous le double caractère de serviteur parfait et de prophète. Mais il est pleinement le Fils de Dieu et sa divinité est annoncé dès le premier verset de cet évangile : "Jésus-Christ, Fils de Dieu". Et dans la synagogue de Capernaüm, au début de son ministère public, Jésus fait la démonstration de son autorité divine en délivrant un homme d'un esprit démoniaque.

    Dans les versets qui précèdent ceux du jour, le Seigneur a déjà fait la preuve de son autorité par l'appel de ses disciples. Ceux-ci ont "aussitôt" quitté, les uns leurs filets de pêche, les autres leur père, pour le suivre. Cependant, cette autorité n'a eu pour témoins que les acteurs de la scène.

    Il en va autrement dans la synagogue de Capernaüm où le public est nombreux le jour du sabbat. Jésus prend la parole et enseigne la foule. L'Esprit n'a pas jugé bon de révéler le contenu de son enseignement, mais il attire notre attention sur sa façon d'enseigner : avec une autorité qui permet de discerner qu'il est bien le prophète annoncé par Moïse (Deutéronome 18. 18, 19). Á la différence des scribes, il enseigne dans la puissance de l'Esprit Saint dont il a été baptisé (Marc 1. 9-11). Ses auditeurs sont donc frappés par sa manière d'enseigner.

    Ils s'étonnent encore bien davantage lorsque Jésus délivre spectaculairement un homme possédé d'un esprit impur : "Qu'est-ce que cela ? Quel est ce nouvel enseignement ?" Ils doivent encore apprendre que, chez le Seigneur, l'enseignement est toujours accompagné par l'action, comme il le manifestera en beaucoup d'occasion tout au long de son ministère (Actes 1. 1).

    Le Seigneur nous enseigne encore aujourd'hui par le moyen de la Parole. Reconnaissons-en d'abord toute l'autorité, car elle émane de Dieu lui-même. Ensuite mettons-la en pratique, car nos actes parlent plus que nos paroles. C'est à cette condition que notre témoignage sera crédible et aura de la valeur.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Mercredi 21 Février 2024

    Jusqu'ici et pas plus loin

    "Tu domptes l’orgueil de la mer ; quand ses flots se soulèvent, tu les apaises." Psaume 89. 10

    Tous les événements de notre vie sont sous le contrôle de Dieu. Et nous savons qu'il ne permettra pas que les épreuves dépassent la mesure qu'il a fixé pour nous.

    Quand notre famille passait par une épreuve dont on ne voyait l'issue, quand la situation était incertaine et même angoissante, quand elle paraissait même s'aggraver, ma mère disait alors : « Jusqu'ici et pas plus loin ». Elle faisait allusion à ce verset impressionnant du livre de Job, où le Dieu tout-puissant parle à la mer où il crée le monde : "Tu pourras venir jusqu'ici, tu n'iras pas plus loin. Ici s'arrêtera l'orgueil de tes vagues" (Job 38. 11 Version Segond 21). Quelle majesté dans ces paroles ! Les puisantes vagues de la mer, dans leur mouvement incessant, sont sous le contrôle de Dieu.

    La mer est une image de la puissance de Satan et des forces du mal, puisque le prophète Ésaïe nous dit : "Les méchants sont comme la mer agitée, qui ne peut se tenir tranquille dont les eaux jettent dehors la vase et la boue" (Ésaïe 57. 20 Version Darby). Il est possible que certaines de nos épreuves aient la même origine que celles de Job. Satan défie Dieu au sujet d'un de ses serviteurs. Mais le livre de Job nous montre, d'une façon très rassurante, que cette puissance maléfique qui cherche à nous nuire est soule contrôle de Dieu. Là aussi, c'est comme si Dieu disait à Satan : « Tu viendras jusqu'ici et tu n'iras pas plus loin ». Après le chapitre 2, Satan n'est plus mentionné, mais Dieu s'occupe de Job, reste attentif à ses souffrances et le bénit richement à la fin.

    Nous pouvons être surpris de l'aggravation de nos détresses, parfois jusqu'à un point extrême. Ce qui nous apaise, c'est que nous savons que Dieu en garde le contrôle. Et quand la mort intervient ? Tout est encore sous le contrôle de Jésus-Christ. Sa seigneurie continue même dans la mort : "Christ est mort et il est revenu à la vie pour être le Seigneur des morts et des vivants" (Romains 14. 9 Version Nouvelle Segond Révisée).

    Seigneur Jésus, dans les épreuves de la vie, donne-moi d'entendre ta voix puissante et souveraine : « Cela n'ira pas plus loin ».

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Mardi 20 Février 2024

    Être content

    "J’ai appris à être content de l’état où je me trouve. Je sais vivre dans l’humiliation, et je sais vivre dans l’abondance. En tout et partout j’ai appris à être rassasié et à avoir faim, à être dans l’abondance et à être dans la disette." Philippiens 4. 11, 12

    Pour chacun de nous la vie n'est pas toujours facile. Essayons d'être content avec le Seigneur en toutes circonstances en prenant exemple sur l'apôtre Paul.

    Á la fin de sa lettre aux Philippiens, l'apôtre Paul, qui était en prison, exprime sa reconnaissance pour le don qu'ils lui ont fait parvenir par le moyen d'Épaphrodite.

    Inspiré par l'Esprit de Dieu, Paul pouvait être concis quand il exposait la doctrine. Pourtant ici, un utilise dix versets pour remercier les Philippiens. Il insiste sur leur générosité et sur la qualité de leur don, aussi bien pour lui que pour Dieu : "J’ai été comblé de biens, en recevant par Épaphrodite ce qui vient de vous comme un parfum de bonne odeur, un sacrifice que Dieu accepte, et qui lui est agréable" (Philippiens 4. 18).

    En lisant les versets 10 à 20, on sent le désir chez Paul de trouver le ton juste. En effet, il désirait remercier les Philippiens pour leur don, Mais il souhaitait aussi leur faire comprendre que, pour lui, le bien-être matériel n'était pas une priorité. Comment le faire avec tact sans froisser ses frères si généreux à son égard ?

    Paul saisit cette occasion pour parler du contentement, qui devrait être une attitude générale pour les chrétiens. Il peut le faire par expérience ! Durant sa vie intense au service du Seigneur, il a appris à être content, en accueillant les circonstances de la vie telles qu'elles se présentent. Ce n'est pas de sa part une attitude de résignation. Il veut simplement dire que les circonstances heureuses ou malheureuses, les situations faciles ou difficiles, ne dictent pas sa vie. Sa joie et sa paix n'en découlent pas, il est libre. Il a appris à trouver toute sa satisfaction en Christ, et toujours en Christ. Il dépend de Dieu pour tout. Pour lui, "la piété, avec le contentement, est un grand gain" (1 Timothée 6. 6 Version Darby).

    Pour chacun de nous, la vie n'est pas toujours facile ; personne n'est à l'abri des épreuves. Alors, prenons exemple de l'apôtre Paul et essayons d'être contents avec le Seigneur en toutes circonstances.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Lundi 19 Février 2024

    Jésus de maison en maison (8)

    "Voici qu'un homme hydropique était devant lui. Jésus prit la parole et dit aux docteurs de la loi et aux Pharisiens : Est-il permis ou non d'opérer une guérison pendant le sabbat ? Ils gardèrent le silence. Alors il prit le malade, le guérit et le renvoya." Luc 14. 2-4 Version Nouvelle Segond Révisée

    Jésus rappelle aux pharisiens légalistes que, contre l'amour et la bienveillance, il n'y a pas de loi. La propriété du chrétien est de manifester l'amour en retour de l'amour dont il a été aimé.

    Jésus a très souvent été invité par des pharisiens, comme dans le récit d'aujourd'hui. Il acceptait de manger avec eux, mais ce n'était certainement pas pour exprimer une quelconque communion avec eux ! Et les pharisiens, eux, ne cherchaient qu'à trouver chez lui un motif pour rejeter ses enseignements ou un sujet d'accusation pour le condamner.

    Les évangiles contiennent sept récits où Jésus guérit un jour de sabbat. On pourrait penser que ces miracles rempliraient de respects les chefs du peuple. Au contraire, ils ne font qu'amplifier leur haine. Jésus guérit un jour de sabbat, donc il travail, donc il enfreint la Loi. Il n'y avait qu'une exception à cette règle rabbinique, si l'absence de soins conduisait à la mort la personne avant la fin du sabbat.

    Un jour de sabbat, un chef des pharisiens invite Jésus à prendre un repas. Il y a la un homme hydropique, c'est-à-dire enflé par l'accumulation d'eau dans ses tissus, d'où sans doute une grande difficulté à se déplacer. Cet homme est très malade, mais pas en danger de mort. Jésus prend les devant et pose une question aux docteurs de la loi et aux pharisiens qui l'épient : "Est-il permis ou non d'opérer une guérison pendant le sabbat ?" Ils sont incapables de répondre.

    Le Seigneur guérit le malade et le renvoie chez lui, bien sûr à pied ! Le miracle a été entièrement accompli pendant le sabbat? Jésus fait remarquer à son entourage qu'un peu de bon sens (et de compassion pour le malade) leur aurait permis de répondre. Eux-même ne délivraient-ils pas, le jour du sabbat, un animal tombé dans un trou ? Personne n'a pu lui répliquer.

    Le Seigneur lit dans nos coeurs. Il veut toujours nous faire examiner les motifs qui nous font agir. Comment Jésus le montre dans cet épisode, le motif qui a la priorité et qui est le plus grand, c'est l'amour.

    Source (Plaire au Seigneur)

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